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PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

Publié le mercredi 17 avril 2013 à 21h52min

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PIECES DE MONNAIES USAGEES 	 :             Mode de ‘’non’’ emploi

Les pièces de monnaie mises en circulation dans l’espace UEMOA posent de plus en plus de problèmes aux usagers. C’est le cas au Burkina ou toute la gamme des pièces ordinaires est concernée par le phénomène qui consiste à refuser certaines d’entre elles au motif qu’elles sont devenues ‘’lisses’’ et donc sans valeur ; ou simplement à considérer (à tort) qu’elles ont été retirées du circuit. Nous avons cherché à comprendre.

Méfiants, les populations le sont vis-à-vis des pièces de monnaie suspectes. Un peu partout le détenteur s’assure en premier lieu que les pièces qui lui sont remises n’ont pas perdu leur éclat d’antan. C’est-à dire qu’il vérifie que les écritures qui sont gravées sont toujours lisibles.

Si ce n’est pas le cas, alors il la refuse aussitôt et il n’y a aucun moyen évident de la contraindre à changer d’avis. A moins que la personne à qui appartenait la pièce ne daigne la changer. Chose qui arrive presque dans 100% des cas.

Le phénomène a pris une ampleur telle ces derniers mois qu’il n’a plus rien de banal.

Il concerne désormais toute la gamme des pièces de monnaie : 25FCFA, 50FCFA, 100FCFA, 200fcfa et 500FCFA.

Les pièces de 250FCFA plus suspectes que les autres ?

C’est surtout les pièces de 250FCFA qui sont les plus problématiques à l’heure actuelle. Car même en bon état elles sont refusées.

A tel point que désormais tout le monde s’en méfie. Certains commerçants ou vendeurs ambulants se permettant même de douter ouvertement de leur valeur marchande.

Dans les stations, dans les boutiques, dans le taxi, dans la petite restauration, les aires de stationnement, dans les marchés, dans le petit commerce de détail et autres lieux publics, chacun reste sur ses gardes.

B. lui, l’aura appris à ses dépens, lorsque dit-il, la vendeuse de glaces alimentaires lui a gentiment mais fermement fait comprendre qu’elle ne pouvait pas accepter ses deux pièces de 25FCFA à l’éclat douteux selon elle.

Un autre témoigne encore qu’il a dû se résoudre à ‘’balancer’’ (jeter) ses deux pièces de 100 FCFA qui lui ont été discrètement remises par un inconnu, au détour d’un achat.

Le problème c’est qu’il ne parvenait plus depuis lors à remettre les pièces litigieuses dans le circuit. Encore moins à identifier avec précision la personne à qui elles appartenaient, afin de les restituer éventuellement.

Perversion des échanges économiques et financiers

Dans un environnement ou les transactions physiques sont toujours d’actualité, du fait de la faiblesse du taux de bancarisation (il est officiellement de 8% au Burkina), les échanges deviennent assez problématiques face à une telle situation.

Surtout que la situation décrite ci-dessus concerne en grande partie le secteur informel et le commerce de détail ainsi que les usages domestiques, où l’on retrouve en moyenne 80% de la population.

Autant dire alors que le problème pénalise en réalité une grande partie des acteurs économiques.

20% des pièces usagées en moyenne

Selon les estimations ce sont près de 3 milliards de FCFA qui sont ainsi quotidiennement rejetés d’un revers de la main par la population. Du fait sans doute de l’incompréhension mutuelle et de l’ignorance.

En plus du fait qu’il constitue une atteinte au principe de la libre circulation de la monnaie qui est, faut-il le souligner, un élément de souveraineté.

Malheureusement cet aspect des choses n’est pas bien compris par la population. Et même qu’il est très souvent traité de manière secondaire.

Portes closes à la BCEAO

Quel est le processus de fabrication et de mise en circulation puis de retrait des pièces de monnaie dans l’espace CEDEAO ?

La mauvaise qualité dont il est question en ce moment est-elle due à la matière avec laquelle les pièces sont fabriquées ?

La crise actuelle dans les transactions monétaires est-elle consécutive à une pénurie de pièces au niveau de l’institution d’émission ?

Quel est concrètement le processus de retrait des pièces usagées ?

Quels sont les acteurs qui interviennent dans le processus depuis Dakar (siège de la BCEAO) jusqu’au niveau des Etats membres en passant par le Trésor Français…

Autant de questions que nous souhaitions poser à la Représentation nationale de la BCEAO à Ouagadougou.

Malheureusement, les portes nous sont restées fermées. Nos demandes répétées de rendez-vous sont demeurées sans suite. Confirmant ainsi le fait qu’à la BCEAO la communication n’est pas la chose la mieux partagée.

Communication à dose homéopathique

Nous pensons pourtant que le service public de la banque est et doit rester proche des citoyens de l’Union qui ont besoin d’avoir l’information juste afin d’être mieux situés par rapport à la conduite à tenir.

A l’ère des technologies de l’information et de la communication et de la super intelligence, la banque des banques serait-elle en passe de devenir la grande muette ? Il faut souhaiter que non.

La réalité d’un constat

Qu’à cela ne tienne. Après une longue fouille, c’est finalement dans un quotidien de la place que nous avons avons pu retrouver des traces d’un communiqué d’une demi-page daté du 24 janvier 2013 et laissant entendre que :
« La BCEAO informe le public que dans le cadre de la modernisation des signes monétaires de son émission, elle a procédé à une modification des alliages utilisés pour la fabrication des pièces de 50 FCFA et 100 FCFA ».

Plus loin, il est écrit que cette action a pour but « d’accroitre leur résistance pour mieux répondre aux besoins des populations ».

Et pour conclure il est spécifié que cette amélioration « ne modifie en rien ni la taille ni les caractéristiques visuelles des nouvelles pièces qui seront mises en circulation, il faut le noter à compter du 31 janvier 2013 ».

Questions sans réponses

Premier constat au vu du communiqué ci-dessus, c’est la réalité sur la qualité approximative des pièces de monnaie émises par la BCEAO.

Mais ce simple constat suffira-t-il à rassurer les consommateurs ?

Le deuxième constat c’est le choix de mettre effectivement en circulation de nouvelles pièces plus résistantes que les anciennes ?

Oui, mais que fait-on en attendant l’émission de ces moyens de paiement pour ramener la quiétude dans les relations commerciales ? De toute évidence, de chaudes empoignades sont encore à prévoir entre acheteurs et commerçants.

Troisième constat enfin, c’est que la Banque semble minimiser l’ampleur du problème en le circonscrivant à deux catégories de pièces seulement. Alors même que la réalité montre bel et bien que le constat est plus alarmant que cela. Mais cela il faut descendre de sa tour d’ivoire pour s’en rendre compte…

Juvénal SOME

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 17 avril 2013 à 22:20, par le che En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

    rien d’étonnant dans tout celà,après 50ans d’indépendance les pays de l’UEMOA n’ont pas une autonomie monetaire et c’est la france qui a une main mise sur notre monnaie ! Comment peut-on avoir une bonne politique monétaire avec ces magouilles de la france ?

    • Le 18 avril 2013 à 01:10, par Le Prince En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

      C’est très très bien fait pour nous ! On se plait tant sur " la natte des autres". La monnaie c’est comme le mil de son grenier, il ne faut jamais en confier ni la construction, ni la surveillance à autrui. Jamais !
      Lisez "LE FRANC CFA ET L’EURO CONTRE L’AFRIQUE" du Pr Nicolas AGBOHOU et vous saurez tout ce que l’on nous cache.
      Pour cacher quelque chose à un noir, il faut le mettre dans un livre dit-on. Il est temps de démentir cela non ?

    • Le 18 avril 2013 à 05:59, par BZHN En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

      Je suis d’accord avec vous. La première indépendance commence par celle économique, donc par principe financière (monétaire donc). Comment peut-on se plaire dans la "soumission" (je dirais même "esclavage") monétaire et clamer son indépendance haut et fort. Je me rappelle qu’en 1994, au lendemain de la dévaluation de notre "honorable tendon d’Achille" ("sa Majesté Franc CFA"), un des "respectable" Présidents Ouest africains avait dit en substance "... les pays de la CEDEO doivent agir de façon à ne pas être là à pleurnicher à une prochaine dévaluation du franc CFA..." Après 19 ans, on je me rends compte que ce n’était qu’un verbiage creux dont les politiciens en sont maîtres incontestés. Tant que nous n’apprendront pas à évoluer sans une monnaie gérée par le trésor Français, ne rêvons pas d’une quelconque autonomie financière, encore moins économique.

    • Le 18 avril 2013 à 07:25, par badegnan En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

      la Sierra Leone , le Ghana, le Nigéria pour ne citer que ceux là, et vous constaterez qu’il s’agit d’ex colonies anglophones ont tous leur monnaie propre à eux sans le paternalisme de l’Angleterre. Mais chez nous francophones, irresponsables, incapables et irréfléchis nous nous plaisons à demeurer dans les jupons de nos bourreaux d’hier la "France". Mais c’est normal puisque en RCI comme au Mali et même au Tchad il a fallu que la France installe ou défende le pouvoir. la Guinée est de colonisation française mais, a sa propre monnaie et ce n’est pas pour autan qu’elle moins développé que le Burkina ? Le fait de dire qu’il ya danger de créer sa propre monnaie, qu’elle sera faible, tous ça n’est que la peur de l’inconnu. Mais demandez au guinéens comment ils font pour gérer leur économie ? S’agissant des pièces lisses, je ne peux estimer la quantité que j’ai jeté dans le WC. On dira que c’est la propriété de la BCEAO ! Mais, si elle n’en veux plus ses propres pièces. Puisqu’elle ne nous dit pas par quel canal les retourner chez elle. Tout ceci fait parti du système des dirigeant africianis de martyriser leur propre peuple. mais, ils payeront au plus fort de leur trahison. Confince

    • Le 18 avril 2013 à 07:52, par Dell En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

      bonne reaction mon frère, l’Afrique est un continant soumis et incapable de prendre ses responsabilité un grand avantage pour l’europe !!!!!!!!!!!

  • Le 18 avril 2013 à 06:16, par GINAGNE En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

    Merci Monsieur Somé.Si la BECEAO refuse de nous éclairer alors que les pièces de monnaies posent problème que fait notre gouvernement ? Ce sont les citoyens qui en souffrent. Continuez votre combat et dites nous ce que le citoyen lambda peut faire pour vous aider. Encore merci pour l’info.

  • Le 18 avril 2013 à 06:16 En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

    que veulent en fin c’ est presque-Etats sans souveraineté réelle !
    aucun esclave ne mérite qu’ on s’ apitoie sur sont sort s’il n’est capable d’assumer sa révolte, Thomas SANKARA
    quittons ensemble ou partie, le Franc CFA qui reste un système esclavagiste des temps moderne !

  • Le 18 avril 2013 à 07:33, par vs En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

    vu le faible taux de bancarisation je pense que ce sont les sociétés telles que les stations,les transports en commun,les caisses les compagnies de téléphone et autre sociétés de commerce qui peuvent atténuer le problème.ces sociétés citées et bien d’autres font des dépôts importants de somme de manière régulière. donc en collectant ces pièces et aussi les billets usées,on pourra diminuer la quantité de monnaie usée en circulation.
    et par rapport au reportage je pense que l’usure n’est pas dû à l’utilisation de matière de moindre qualité mais plutôt au fait que les pièce restent en circulation beaucoup trop longtemps.

  • Le 18 avril 2013 à 07:38, par Fabrice OUEDRAOGO En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

    Depui bel lurètr lè pays de l’UEMOA font sourde oreille a ce problèm d e pourtan l’Etat burkinabè particulièrma doi vite reagir pr le bien êtr d sa population. Pr cela prenez vo responsabilité cher Dirigeants mêm si cela vou concern moins.

  • Le 18 avril 2013 à 07:38, par ib En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

    c’est vrai que quelques pièces de monnaie sont un peu lisses, mais il faut reconnaître que les gens ont exagérés.
    ayez en tête qu’il doit circuler.

  • Le 18 avril 2013 à 07:47, par WEND6YAMBA En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

    Pour les pièces "lisses", elles s’échangent dans les agences de la BCEAO et c’est un droit absolu pour le consommateur. Mais les Burkinabé son durs car ils décrètent eux-mêmes des situations qui ne sont pas fondées. La pièce de 250 a toujours cours légal tant que la BCEAO ne décide pas de la retirer de la circulation. C’est surtout les femmes qui amènent toutes ces difficultés que nous rencontrons avec ces pièces de 250 ou avec les pièces lisses.

    • Le 18 avril 2013 à 12:54 En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

      Merci Monsieur. la réponse est simple par constat. Il est rare que quelqu’un aille verser des jetons dans une banque. Or les vieux billets retournent chez les commerçants (stations d’essence et autres). Et ces commerçants font des versements. Une fois qu’un billet déchiré est entré dans une banque, il ne ressort plus. Si les usagers versaient les jetons usagés, il me semble que le problème trouverai solution. Je ne suis ni d’une banque ni de la BECEAO, mais je crois que mon opinion se rapprocherait à au moins 60% de la vérité.

  • Le 18 avril 2013 à 07:53, par DIMSON En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

    Monsieur le journaliste, vous avez poser assez de questions mais sans reponse. vous auriez du vous rapprocher de la banque pour qu`elle puisse repondre clairement a vos question, et cela nous eclairera beaucoup plus.

    • Le 18 avril 2013 à 10:43 En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

      Mon ami, le journaliste a bien dit que "Malheureusement, les portes (de la BECEAO) nous sont restées fermées. Nos demandes répétées de rendez-vous sont demeurées sans suite." Faut bien lire le texte.

  • Le 18 avril 2013 à 08:13, par BON SENS En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

    Bjr ! c’est vraiment insultant quand vous tendez une pièce et qu’on vous la retourne sous prétexte qu’elle est usée. Je constate que ce phénomène devient très fréquent au Burkina.Je pense que l’argent circule et qu’il ne reste éternellement chez personne. je témoigne que lors d’un versement en banque, précisément à la B.I.B Hamdallaye à Bobo Dioulasso, la caissière m’a catégoriquement refusé ma pièce de 25F pour les frais de timbre( son justificatif : si je prends cette pièce, elle restera dans ma caisse car aucun client ne voudra la prendre). je vous assure que ce jour j’étais en boule ; car je peux tolérer que dans la rue, un citoyen refuse une pièce de monnaie mais dans une banque, c’est inadmissible ! il est temps que les institutions financières essaient de résoudre le problème le plus vite possible car il freine la libre circulation de la monnaie et c’est très mauvais pour l’économie d’un pays.

  • Le 18 avril 2013 à 09:15 En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

    Tant qu’on aura pas notre monnaie a nous, on va toujours se fourvoyer dans les politiques de développement ! He Africa ! Get up ! Stand up ! Stand up for your Sovereignty !

  • Le 18 avril 2013 à 09:25, par saisai En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

    Félicitation au journaliste qui a rédigé cet article qui a mon avis vient un peu. Dans les années 2000 ce sont les femmes commerçantes qui ont commencé à refuser certaines pièces de monnaie sous prétexte qu’elles sont lisses. Après ce sont presque tous les commerçants surtout des grandes villes qui sont entrés dans la danse et la BCEAO reste silencieuse. pourquoi ce silence coupable de la Banque Centrale si elle sait qu’elle est propriétaire de toute la monnaie en circulation dans l’union. BCEAO, faites face a vos responsabilités.

  • Le 18 avril 2013 à 10:04, par kirga08 En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

    votre article est excellent et vs êtes un homme clairvoyant. Vos questions sont bien fondées. oui pourquoi la BCEAO feint elle d’ignorer ces problèmes ? ces incompréhensions et conflits entre agents économiques. qu’elle résolve le problème ou qu’elle donne des explications à la population c’est son droit. il faut aussi qu’elle édite en quantité suffisante les pièces de 1F,5F, 25f, 10F et même celles de 50F qui sont en voie de disparition. Ainsi les sociétés telles que la SONABEL, l’ONEA et beaucoup d’autres structures ne peuvent rendre correctement le du des clients faute de pièces créant ainsi une frustration au niveau des clients au grand bonheur des caissiers. Si la BCEAO ne veut ou ne peut éditer ces pièces, qu’elle les retire simplement de la circulation . ya boin ?

  • Le 18 avril 2013 à 10:45, par Mystic En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

    Le problème des pièces et billets usés a pris de l ampleur suite aux attaques des agences de la bceao en cote d’ivoire. On peut bien remarqué que c est au burkina et en cote d’ivoire qu on refuse systématiquement les pièces usées. La BCEAO ou la grande sourde ne communique pas sur ce phénomène. C est dommage ! Aussi il faut dire que la banque n a pas encore convaincue les populations.
    Selon les textes, nul n a le droit de refuser la monnaie emise par ses autorités monetaires en paiement d’un service ou d un bien. Mais lorsqu on rencontre des employés de banque qui sont sensés de nous faire comprendre le système monétaire et financier et qui sont tarés, ça complique davantage les choses.

  • Le 18 avril 2013 à 10:51, par le realiste En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

    On n’est pas au bout de nos peines. Les dignitaires et autres gourous de ce pays n’en ont cure, parce que dans leur milieu, ils ne parlent qu’en euro et en dollar. Pauvre de nous.....

  • Le 18 avril 2013 à 12:04, par Lakbé En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

    Vous savez, la solution ne peut venir que de nous, le peuple. L’Etat n’a pas les moyens de lutter contre nous, ensemble nous sommes plus forts. Il nous faut trouver un substitut à cette monnaie, si elle n’est plus acceptée par les commerçants, alors cherchons une monnaie qui sera accepté partout. Je propose d’utiliser la monnaie ghanéenne en attendant que la BCEAO et nos gouvernements trouvent une idée pour nous aider. Si l’économie ghanéenne se porte bien, il est possible que leur système monétaire soit plus adaptée au développement. Pour ma part, c’est ce que je proposerai, si l’Etat ne peut pas nous aider, nous pouvons nous aider nous même en agissant, si l’Etat nous reconnait un droit et si ce droit n’est pas respecté, il nous faut le prendre en trouvant une solution palliative.

  • Le 18 avril 2013 à 15:29, par sid-nooma En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

    toutes mes félicitations au lefaso.net pour cet article qui soulève une préoccupation importante. c’est assez triste et frustrant pour nous citoyens de savoir que la banque ne vous a pas ouvert les portes alors que ce sont les citoyens qui font la banque car sans citoyens pas de banque. merci de cet article

  • Le 18 avril 2013 à 16:09, par Zagla YEELAME En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

    Tout vient de ce que çà coûte moins cher à la BECEAO de fabriquer un billet de 10000 Fcfa que 100 pièces de 100 Fcfa ! On devine la suite ...

  • Le 18 avril 2013 à 18:21, par jemmerde En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

    salut a tous . la BCEAO ne fabrique même pas une mouche .elle ne peut pas ou du moins elle n’a pas l’autorisation. tout ce que l’on nous a enseigné n’est que du mensonge . ils ont endormie nos consciences , nos sens de la critique. on nous a confiné dans un carré on ne peut et ne pourra pas se développer tant que la vérité n’éclatera . je demande a tout un chacun de demander a son proche qui a fait l’économie ou la comptabilité de l’expliquer "la théorie de l’argent." s’il n’est pas satisfait qu’il se rende sur youtube et cherche "l’argent dette". vous serez déçu ..

  • Le 18 avril 2013 à 19:59, par Yanick DABIRE En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

    J’espère que la BCEAO sortira de son carquois pour éclairer notre lanterne sur la conduite à tenir quand on est en face d’un commerçant qui refuse une pièce "lisse’ !!!
    Vivement que des reponses soient données aux préoccupations soulevées par M. SOME Juvénal

  • Le 18 avril 2013 à 20:32, par Wendsoré En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

    C’est une excellente idée de poser un problème vécu par les populations. Cependant, je doute sur la pertinence de vos chiffres. "Selon les estimations ce sont près de 3 milliards de FCFA qui sont ainsi quotidiennement rejetés d’un revers de la main par la population. Du fait sans doute de l’incompréhension mutuelle et de l’ignorance."
    Quelles sont les bases de vos estimations ?
    Pour le silence de la BCEAO, il est aussi vrai que c’est une institution qui mesure sa communication, mais pour avoir eu à traiter de certains sujets avec elle, on fini par avoir une réponse.
    Enfin il faut savoir que la fabrique de la monnaie n’a rien à voir avec notre indépendance monétaire. En effet, indépendant ou pas on sera obligé de commander la fabrique ailleurs.
    Le sujet est fort intéressant, le public a besoin de savoir, mais j’ai l’impression que malheureusement c’est comme une introduction au débat du forum.
    Bref, c’est un point de vue pour vous aider à mieux faire.

  • Le 18 avril 2013 à 22:17 En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

    Les francs CFA sont fabriqués à ... Clermont-Ferrand en France. Pendant ce temps nous rêvons "Indépendance chacha... "

  • Le 18 avril 2013 à 23:06, par alimeh En réponse à : PIECES DE MONNAIES USAGEES  : Mode de ‘’non’’ emploi

    J’ai été temoin en 2010 du refus d’une caissière d’une banque de la place une pièce de 25 fcfa correspondant aux frais de timbre pour versement soit disant qu’elle n’est pas en bon état. Si ce n’est ce jour, j’ai toujours pensé que les banques de la place sont nos intermédiaires auprès de la BCEAO. Je demande à la BCEAO de me repondre.

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