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Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

Publié le jeudi 4 avril 2013 à 22h31min

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Situation nationale : Les analyses du  PDS/METBA

Dans cette déclaration, le PDS/METBA, sous la signature de son président, le député-maire Hama Arba Diallo, revient sur les grands événements qui ont marqué la vie nationale, notamment le passage du Premier ministre à l’université, les élections couplées, les délestages, l’insécurité, l’article 37. Une déclaration en date du 31 mars, avant le discours sur la situation de la nation du Premier ministre.

1 – SUR LES EVENEMENTS DU 18 MARS 2013 A L’UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU

Le 18 mars 2013, les étudiants de l’Université de Ouagadougou ont réservé au Premier Ministre et à sa suite un accueil plutôt mouvementé auquel ils n’étaient manifestement pas habitués.

Le PDS/METBA estime que ces évènements, qui soulignent le peu de considération que les jeunes portent aux responsables de notre pays est le résultat logique de la mal gouvernance qui caractérise depuis plus de deux décennies la gestion par le pouvoir des problèmes que connaissent l’Université et l’ensemble du peuple burkinabé.

Le Premier Ministre Luc Adolphe Tiao, s’est fait une spécialité de parcourir tout le pays, avec un fort accompagnement médiatique. Le 18 mars, il semblait enfin s’être résolu, deux ans après son arrivée à la tête du gouvernement, à porter quelque intérêt aux graves problèmes de l’Université burkinabé, et à en rencontrer les acteurs.

Tant de retard mis à se pencher sur la situation désastreuse de l’Université, et le peu de temps (45 minutes) prévu pour la rencontre avec les délégués des organisations d’étudiants, ont exaspéré les étudiants. Avec leur franchise habituelle et la fougue de la jeunesse, ils ont dit au Premier Ministre et à sa suite, leur défiance et leur refus de ce qu’ils ont considéré à juste titre comme « une parade du Premier Ministre à l’Université ».

L’Université de Ouagadougou et celle de Ouaga II, connaissent une situation lamentable de « chaos généralisé ….. sur un fond de retard jamais égalé dans l’exécution des activités académiques ». Les infrastructures (amphithéâtres, salles de cours, locaux de l’Université Ouaga II, laboratoires, cités, etc.) sont en retard de plusieurs années. L’introduction forcée du système LMD a créé « un désordre indescriptible » et le « désarroi » chez les étudiants. Actuellement, en fin mars 2013, on trouve à l’université des étudiants qui achèvent leur année universitaire 2010-2011, d’autres leur année 2011-2012, et d’autres encore attendent de débuter leur année 2012-2013.

Pour plus de 50 000 étudiants qui vivent à Ouagadougou, il n’y a que 2010 lits en cité universitaire. Durant l’année 2011-2012, 3972 étudiants seulement ont bénéficié de la bourse. Une minorité (4 000 environ) peut prétendre au bénéfice de l’aide (150 000 F/an) ou aux prêts remboursables du FONER (5 000 étudiants environ).

Depuis le début, le pouvoir de la IVème République n’a jamais perçu les étudiants et leurs organisations représentatives que comme des adversaires à abattre, contre lesquels il fallait rapidement envoyer les forces de répression.

Infantilisant les étudiants, le pouvoir les a régulièrement accusés d’être « manipulés par des partis d’opposition » et d’être « le bras armé » du Collectif contre l’impunité. En 2008, après avoir supprimé les cités construites sur le campus de l’Université de Ouaga (UO), le Président de l’Université a obtenu et maintenu la présence permanente d’une police de l’Université qui n’a disparu qu’à la faveur des révoltes sociales de février à mai 2011.

Le vrai problème, c’est que le gouvernement n’a pas de politique propre pour le développement des Université d’un pays qu’on présente cependant comme « émergent » !

C’est pourquoi il y’a de tels retards dans le programme de recrutement des professeurs (500 pour toutes les Universités du pays), de réalisation des infrastructures, de réforme du système de l’enseignement, du déroulement des années académiques, etc. Dans l’impossibilité de supprimer l’Université, la seule stratégie du pouvoir est de contenir et de maîtriser les ardeurs contestataires et revendicatives de ses étudiants. C’est pourquoi aussi, dès que les étudiants « bougent », le gouvernement les vide des cités et suspend les prestations du CENOU pour les acculer à la misère et à la mendicité. Cela n’empêchait pas l’ancien Ministre de l’enseignement supérieur, lui-même professeur à l’université, de répondre aux députés qui l’interrogeaient : « Tout baigne dans nos universités » !

Dans la conférence de presse qu’il a tenue le même jour dans ses bureaux, le Premier Ministre, reprenant les engagements déjà pris depuis plusieurs années (infrastructures à réaliser, professeurs à recruter) a annoncé en outre une mesure de « blanchiment technique » pour supprimer le chevauchement des années académiques.

Sur le sérieux et l’intérêt de ces promesses et mesures, il convient de faire preuve de la plus extrême réserve, en raison d’une part de l’expérience passée, mais d’autre part parce qu’aucun dialogue n’a été au préalable engagé sur ces questions avec les étudiants et les professeurs qui sont les premiers concernés.

Le PDS/METBA estime qu’il est plus que temps de mettre fin à cette politique anti-intellectuelle et irresponsable à l’Université, véritable sabotage de la formation universitaire, qui compromet délibérément la formation de nos jeunes cadres et le développement de notre pays.

2 – SUR LES ELECTIONS DU 02 DECEMBRE 2012 ET LEURS PROLONGEMENTS

Les élections couplées du 02 décembre 2012 ont montré à quelle hauteur le parti majoritaire CDP pouvait organiser la fraude et la corruption électorales. Jamais les partis n’ont déposé autant de plaintes pour fraude électorale, devant les tribunaux administratifs ou le Conseil d’Etat. L’annulation par ce dernier des résultats avec obligation d’y reprendre le scrutin, dans 691 bureaux de vote sur les 14 699 ouverts, indique sans conteste l’étendue de la fraude, et son caractère systématique car elle n’a pratiquement épargné aucune province.

Il a fallu attendre la reprise des élections municipales complémentaires, le 17 février 2013, pour connaître la répartition définitive des conseillers municipaux. Le CDP qui avait centré toute sa campagne électorale sur l’image de Blaise Compaoré et de sa promesse démagogique et ridicule d’un « Burkina émergent », sera une nouvelle fois le grand vainqueur de ces municipales.

Le PDS/METBA pense que la CENI, la société civile et toutes les forces politiques et sociales devraient se rendre à l’évidence : malgré le progrès qu’a représenté la biométrie, beaucoup reste encore à faire pour extirper l’esprit de fraude, de corruption électorale et de combines malpropres dans les rangs des hommes politiques au pouvoir.

3 – SUR LES DELESTAGES PERMANENTS A OUAGA ET BOBO

Nouvelle illustration de la mal gouvernance et de l’improvisation qui caractérisent la gestion du pays par le gouvernement, les délestages se sont systématiquement installés depuis le début de mars dans les divers quartiers de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso.

Le ministre de l’énergie, lui-même directeur général de la SONABEL pendant plus d’une décennie, a tenté d’endormir la vigilance des usagers, en prétendant d’abord que les coupures n’étaient que temporaires, puis qu’elles étaient dues à des contraintes extérieures, puis qu’il s’agissait d’une insuffisance très temporaire des capacités installées qui devait être palliée très rapidement. Et pourtant, les habitants de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso continuent de subir le calvaire des longs délestages !

Ici comme dans d’autres domaines, le gouvernement a manqué de prévoyance et de décision. Il n’a pas vu venir l’accroissement démographique des grandes villes, il n’a pas su anticiper la croissance de la demande. Les conséquences sont aujourd’hui ces longues coupures d’électricité, d’autant plus nuisibles que beaucoup d’entreprises, d’ateliers et de bureaux ne peuvent travailler sans électricité, que l’on est actuellement en période de chaleur, et qu’aujourd’hui comme hier, la SONABEL parait incapable de respecter son programme de délestage.

Le PDS/METBA considère qu’ici comme ailleurs, à l’exemple de ce qui se fait dans les pays véritablement démocratiques, le gouvernement doit sanctionner sans faiblesse, en démettant de leurs fonctions, les auteurs de ces fautes de gestion dans un domaine aussi capital que l’énergie. Car ils font directement subir à toute la population et à l’économie du pays, les conséquences de leur imprévoyance et de leur incurie. Et que le pouvoir arrête de nous infantiliser en cherchant à nous faire croire que nos problèmes énergétiques viennent toujours de l’extérieur !

4 – SUR LES PROBLEMES DE SECURITE QUI PERSISTENT ET MEME S’AGGRAVENT

L’insécurité s’est installée depuis une vingtaine d’années sur nos routes et dans toutes nos villes. Aucune province, aucune commune ne sont épargnées, même si certaines en souffrent encore plus que d’autres.

Pourtant les divers gouvernements de Blaise Compaoré ont promis à plusieurs reprises d’éradiquer rapidement les coupeurs de route et ceux qui dans les villes, volent, escroquent et tuent parfois pour presque rien les paisibles citoyens pour les dépouiller des biens qu’ils ont amassés à la sueur de leur front. Malgré les multiples stratégies annoncées à grands coup de publicité, les problèmes de sécurité persistent et même s’aggravent ! Leur ampleur et leur gravité ont, ces dernières semaines, obligé le gouvernement à organiser une opération combinée de la gendarmerie, de la police et de l’armée de l’air pour tenter de déloger les coupeurs de route des provinces du Koulpelogo et de la Gnagna. Encore une « opération commando »qui ne saurait constituer une solution permanente aux problèmes récurrents et quasi structurels de l’insécurité au Burkina Faso.

5 – SUR LES REVENDICATIONS SYNDICALES QUI S’ACCUMULENT SANS SOLUTION

Depuis le début de l’année 2013, aucune semaine ne se passe sans que les travailleurs ne manifestent leur ras-le-bol quant aux conditions de travail ou de rémunération qui leur sont imposées et n’engagent une action pour obtenir satisfaction. Durant le seul mois de mars 2013, on peut noter parmi celles qui ont été relatées par la presse, les actions des travailleurs de ECOBANK, de BRAKINA, des enseignants de la région du Centre Ouest, des étudiants du Centre Universitaire Polytechnique de Dédougou, des étudiants de l’Ecole supérieure d’informatique de Bobo-Dioulasso, etc.

Mais le gouvernement demeure sourd et indifférent à toutes ces manifestations sociales motivées soit par l’arbitraire des patrons de certaines boites privées, soit par les conditions de vie et de travail que lui-même impose à ses fonctionnaires et à ses étudiants.

Pour le PDS/METBA, le pouvoir de Blaise Compaoré et son gouvernement sont responsables du pourrissement de la situation sociale, de l’absence pratique du Code du travail qui n’assure plus la protection des travailleurs dans le privé, et de la « chienlit » dont profitent certains patrons privés, venus se faire de l’argent à bon compte en pressurant au maximum les travailleurs burkinabé. Le gouvernement doit respecter sa propre législation du travail, et prendre impérativement des mesures pour faire respecter par le privé cette législation.

6 – SUR LE RETOUR DES DEBATS AUTOUR DE LA REVISION DE L’ARTICLE 37

Ces dernières semaines, on note le retour tout à fait orchestré du débat sur la révision de l’article 37 de la Constitution qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels consécutifs qu’une même personne peut exercer.

On croyait pourtant qu’après l’échec flagrant de la tentative d’inclure cette révision parmi les réformes politiques à suggérer par le Comité consultatif pour les réformes politiques (CCRP), il était clairement entendu qu’elle était très largement jugée inopportune, jusque dans les rangs de la mouvance présidentielle.

Mais il parait maintenant très clair que le chef d’orchestre du chœur des « révisionnistes de l’article 37 », très personnellement intéressé par cette révision, n’y a pas renoncé. Dans sa nouvelle stratégie, Il s’agit actuellement pour lui, sous le prétexte d’« écouter la voix du peuple souverain », de faire accepter la procédure du référendum populaire. Il pense sans doute, qu’en usant comme par le passé, de la corruption électorale à grande échelle et en s’appuyant sur le zèle servile de l’administration, le bon peuple burkinabé voterait n’importe quoi, y compris la révision de l’article 37. Et cela devrait lui assurer la présidence à vie, lui qui aura déjà exercé le pouvoir pendant 28 ans.

Pour nous du PDS/METBA comme pour tous les démocrates, l’attitude à avoir dans cette situation est claire : nous sommes contre une telle révision de l’article 37 de la Constitution ! Et nous en témoignerons en toute occasion, fidèles en cela au large consensus acquis au référendum constitutionnel du 02 juin 1991 autour de l’actuelle loi fondamentale ! Nous mettons en garde le pouvoir contre toute révision régressive de l’article 37, tendant à substituer au consensus acquis, une éventuelle majorité (politiquement inférieure au consensus), avec les clivages et les conséquences sociopolitiques inimaginables aujourd’hui.

CONCLUSION

Le peuple burkinabé a su toujours distinguer entre les gouvernements qui sont effectivement mobilisés pour apporter des solutions à ses problèmes et les autres. Il sait aujourd’hui que les divers gouvernements de Blaise Compaoré n’ont pas d’autre programme que de travailler à le maintenir à la tête du pouvoir, coûte que coûte. C’est pourquoi, il lui importe peu que les membres du gouvernement donnent dans la mal gouvernance, n’aient pas de politique cohérente dans leur département, aient de mauvais taux de réalisation de leurs programmes et projets, couvrent des mauvais gestionnaires, gèrent de façon désastreuse les ressources mises à leur disposition, cultivent l’impunité, etc.

Au total, le Burkina Faso est mal gouverné. Son Université est en crise depuis au moins vingt ans. Ses infrastructures scolaires, sanitaires, routières, énergétiques, hydrauliques et de télécommunication sont largement dépassées par les besoins. Les équipements collectifs (sportifs, culturels, artistiques) sont pratiquement inexistants. Il n’y a pas de sécurité dans les villes dès que tombe le soir ni sur les routes. La croissance constatée, due d’abord au travail des hommes et des femmes ainsi qu’au développement des productions d’or (orpaillage et mines), n’a qu’une faible incidence sur l’amélioration du niveau de vie des citoyens.

Et cela en raison de la mal gouvernance, de la mauvaise gestion, de l’enrichissement illicite de certains et de l’accaparement des ressources par une minorité pressée d’en jouir, peu soucieuse des conséquences de ses agissements sur l’avenir du pays.

Blaise Compaoré n’a pas de solution aux problèmes du pays. En 2015, terme de son mandat, il aura exercé le pouvoir pendant 28 ans sans interruption. Il devra partir et non pas multiplier les ruses et les trahisons de la Constitution pour s’incruster au pouvoir.

Par sa politique et ses engagements, le PDS/METBA est responsable devant le peuple de la défense des intérêts de ce dernier. Ensemble avec les autres patriotes, il dénoncera et luttera constamment pour mettre fin à la mauvaise gouvernance au Burkina Faso.

Ouagadougou le 31 mars 2013

Pour le BEN du PDS/METBA,

Le Président,
Hama Arba DIALLO

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Vos commentaires

  • Le 4 avril 2013 à 20:01, par Bibega En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

    Courage à tous les démocrates pour ce combat qui n’est qu’une continuité. Malheureusement ce genre de paroles sont devenues un refrain fade pour ceux qui les écoutent. Déjà en 1998, on pouvait entendre sur nos ondes "Hier nous étions sous le soleil grillant,
    Black So Man au pouvoir parce qu’il nous avait promis le paradis ;
    aujourd’hui nous sommes sous le même soleil,
    Black So Man, démissionne parce que tu as trahi la cause.
    Tu as vraiment fait une déviation idéologique !
    De la démocratie à l’autocratie !
    Le trésor public est privatisé !
    Les fonctionnaires ne sont plus bien payés !
    Le taux de chômage augmente de jour en jour !
    Les étudiants sont martyrisés !
    La misère se lit sur tous les visages !...."

    Tout cela n’a pas suffit à changer un iota. aujourd’hui, nous y sommes encore. Mais un oiseau a beau voler haut, sa carcasse sera enterrée, c-à-d, mise sous les profondeurs de la terre. A bon entendeur...

    • Le 5 avril 2013 à 09:18, par Omar Dembélé En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

      En bon Sankariste, tu aurais du t’associer avec Me Sankara, mais tu as fais l’erreur de te laisser séduire par des sangsues comme Norbert Tiendrébeogo, et te faire phagocyter par des assoiffés de poste électifs législatifs (........). Conséquence=réduit à ton plus simple silence, ombre de toi même. les politiques burkinabés n’ont pas de vision ni de rétroviseurs, naviguent à vue ! Erreur fatale, et 2015 sera encore pire pour PDS METBA. Si après 2010, malgré ton bon score, tu étais allé avec l’UNIR, personne n’aurait perdu 2010, et les Sankaristes seraient près du pouvoir ; Sauf qu’en face, il y avait un stratège du nom de Salif Diallo, qui a envoyé des plaisantins politiciens fusionner avec toi pour te réduire au néant ! échec pour toi, mat pour lui, il a servit son champion Blaise (même s’il a été congédié par la suite)

    • Le 5 avril 2013 à 12:29, par Omar Dembélé En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

      En bon Sankariste, tu aurais du t’associer avec Me Sankara, mais tu as fais l’erreur de te laisser séduire par des sangsues comme Norbert Tiendrébeogo, et te faire phagocyter par des assoiffés de poste électifs législatifs (........). Conséquence=réduit à ton plus simple silence, ombre de toi même. les politiques burkinabés n’ont pas de vision ni de rétroviseurs, naviguent à vue ! Erreur fatale, et 2015 sera encore pire pour PDS METBA. Si après 2010, malgré ton bon score, tu étais allé avec l’UNIR, personne n’aurait perdu 2010, et les Sankaristes seraient près du pouvoir ; Sauf qu’en face, il y avait un stratège du nom de Salif Diallo, qui a envoyé des plaisantins politiciens fusionner avec toi pour te réduire au néant ! échec pour toi, mat pour lui, il a servit son champion Blaise (même s’il a été congédié par la suite)

  • Le 4 avril 2013 à 20:38, par limpide En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

    c’est propre PDS/METBA . gouverner c’est prévoir . les problemes croissants du peuple burkinabè sont le fait d’une mauvaise gouvernance. ils attendent que les problèmes soient la avt d lever se lever juste faire un faux diagnostic ds la précipitation et ensuite un faux traitement : traitement des symptômes laissant le problème lui même. c’est donc clair que ces symptômes renaissent et renaissent encore et augmentent d’ampleur car notre monde change ts les jours et changera davantage avec ces temps ou la croissance économique des grandes puissances connait une baisse.
    que le peuple se lève vivement et qu’on chasse ces fantoches fantômes vampires qui sucent notre sang et nous tuent tous les jours dans des formes multiples et multiformes. on en a marre de la corruption , des détournements de deniers public sans justice ! on en a marre de l’impunité de l’injustice. il ya une justice a double vitesse celle des pauvres et celle des riches, ceux la qui n’ont jamais torts. peuple du faso, chassons ceux qui ne ns respectent pas , ns exploitent, ns spolient et ns rendent misérables a l’approch et des élections ns flattent pr quelques miettes pr qu’on les vote et qu’ils se maintiennent au pouvoir en continuant de semer la pauvreté et la misère. et ils chanteront comme s’ils st plus intelligent que nous qu’ils cherchent les voies et moyens pr résoudre nos problèmes. ns serons coupables devant l’histoire si on ne reagit pas contre ces bourreaux. on a coutume de dire " l’esclave qui n’est pas capable de se battre pour avoir sa liberté et ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort" alors jeunesse consciente du burkina faso pensons a notre avenir et a notre devenir et battons ns. l’heure a sonné il ya trop longtps.

    • Le 4 avril 2013 à 22:16, par Le frimeur En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

      ’’ un navire dirigé par un capitaine borgne, lui même ignorant les règle de la navigation. Le navire va chavirer" dixit Platon dans la république

  • Le 5 avril 2013 à 04:21, par Au nom de la Démocratie En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

    Ensemble faisons bloc à la modification de l art 37 car la stabilité et la paix de notre Burkina en dépendent . Nous disons non à la démagogie blaisiste et oui à l émergence d une paix

  • Le 5 avril 2013 à 07:19, par Lakbé En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

    J’adhère, no comment. c’est du propre u moins un qui ose dire la vérité aussi clairement, rien que pour cela, je le trouve très crédible. Il ne mâche pas ses mots, cela me rappelle étrangement quelqu’un. Si vous restez dans cette lancée, je pense que je vous suivrai.

  • Le 5 avril 2013 à 07:40, par md En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

    C’est ce discours que LAT devrait tenir devant l’assemblée nationale au lieu de venir se chatouer lui-même. Chapeau à PDS/METBA et courage au peuple pour la lutte qui va bientôt commencer.
    La patrie ou la mort nous vaincrons !

  • Le 5 avril 2013 à 08:31, par ADAH Korapiou En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

    Merci camarade pour cette belle réflexion. Bcp de courage, car meme si nous n’avons tjr pas l’occasion de réagir à tout ce vs faites sachez que nombreux sont ceux qui vs soutiennent et vs admirent. ns voyons ts que ls choses tirent vers leur fin. maintenez le cap. Sincèrement, l’intervention de votre groupe parlementaire ADJ hier fait la 2ème fois et rien qu’en cette mandature depuis 1991 que j’ai été fiers d’appartenir à ce pays. Continuez car ns sommes là et la vérité n’est plus loin.

  • Le 5 avril 2013 à 08:55, par jhon En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

    Chapeau au grand frère Arba pour son sens de l’anticipation, de l’occupation du terrain politique et de la communication : quand les étalons ont été vice champion de la CAN 2013, il a su devancer le gouvernement et le CDP pour féliciter les étalons et lpromettre à chacun d’eux une parcelle à Dori ; aujourd’hui il devance (ou presque en même temps) le Premier Ministre sur son discours sur la situation de la nation. puisse Mr Zéphirin tirer leçon en tant que chef de file de l’opposition. le timing est bon, même si on sent qu’il a manqué de temps pour peaufiner sa déclaration. du courage pour vraiment une opposition forte et très intelligente pour la relève car les héritiers de l’après Blaise auront un vrai challenge pour redresser les choses : Puisse Dieu nous assister, mais sachons faire notre part. Amen

  • Le 5 avril 2013 à 09:43, par koudbi En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

    Tous unis pour barrer la route à tous ses revisionniste constitutionnels, ce sont des assassins de la democratie. jure que l’année 2015 pourra etre la plus daangereuses des années que le burkinabé vivra. suivez l’histoire !!!!!!!!!!

  • Le 5 avril 2013 à 10:28, par Le Patriote En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

    Félicitations au PDS/METBA
    La limitation du nombre de mandats à deux n’est même plus une question à discuter. L’époque des pouvoirs à vie est révolu. Ce sont les enemis de Blaise COMPAORE qui veulent le conduire droit au mur.
    Le peuple burkinabé a d’autres préoccupations plus sérieuses et plus nobles. Ils n’ont qu’à s’occuper des vrais problèmes et arrêter de distraire le peuple. Protégeons notre pauvre pays. Si ces crises précédents n’ont pas servi de leçons, alors....
    Egalement, ce manque de clairvoyance qui consiste à vouloir créer un Sénat dans ce pauvre pays. Renforçons l’assemblées en qualité, à savoir des députés pouvant bien comprendre les lois que eux mêmes ont vôtés.
    Dirigeants actuels, soyez sages. Ne touchez pas à l’article 37. Nul n’est indispensable

    • Le 5 avril 2013 à 12:02, par BARABARA Diandé En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

      Salut Le Patriote, ces gens-là ont tellement duré au pouvoir, ils ont tellement d’intérêts à protéger qu’ils sont aujourd’hui pris dans leur propres pièges. Partir ne leur garantit pas forcément l’imunité ! Ils savent que s’ils quittent vivant le pouvoir, ils vons à la majorité finir leurs vieux jours en prison pour des faits graves qui leurs sont reproché. Je ne les envie pas, mais au moins qu’ils aient pitié du peuple qui n’en peut plus. Souvenez-vous du cas de certains compagnons de Bozizé en Centrafrique qui n’ont pu s’enfuir qu’avec les habits qu’ils portaient. Alors que Bozizé se la coule douce sous d’autres cieux. Les gens croient malheureusement que ça n’arrive qu’aux autres ! Wait and see.

    • Le 5 avril 2013 à 12:41, par fondateur de l’ABF En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

      SVP opposition mouton ;
      - Organiser de facon commune une seule marche pacifique reunissant toute l’opposition du Faso
      - je vous propose de le faire une fois chaque 3 mois jusqu’en 2015
      - je peux meme vous proposer un nom"ABF" Alternance au BF.

      Ne rester pas à la maison écrire dans les pages des journaux.

  • Le 5 avril 2013 à 11:02, par NAABA En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

    Félicitation au PDS/METBA et à tous les démocrates du Faso. Quand on est engagé pour une cause, on doit se lever to pour n’est pas etre surpris. la communication est très importante dans cette situation. Donc sensibiliser la population sur l’interet de ne pas toucher à l’article 37. La jeunesse vous soutient. " VIVE LA DEMOCRATIE"

  • Le 5 avril 2013 à 11:30, par petit peul En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

    Moi j’ai une simple question ; Avez au Burkina parmi vos homme politique quelqu’un qui à le karisme et la leadership de Blaise Comparé pour lui confier la destinée de votre pays après 2015
    Je souhaite une réponse objective

    • Le 5 avril 2013 à 17:48, par Omar Dembélé En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

      quand Blaise prenait le pouvoir en 87 il n’avait aucun charisme ! il n’avait que la Kalach, alors ce type de reflexions semblables aux discussions de WC, épargne nous en petit peul. Soit toi même objectif dans tes reflexions avant de digresser sur le forum

    • Le 5 avril 2013 à 19:47 En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

      avant le 15 octobre 1987 savais tu que ça serai quelqu’un comme blaise compaore qui allais etre ton president ?

      • Le 6 avril 2013 à 09:38, par Omar Dembélé En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

        je te retourne donc "qu’après 2015 tu sera SURPRIS d’avoir une nouvelle tête qui fera ses preuves ; ne pose plus de questions idiotes de la sorte sur le forum"

    • Le 6 avril 2013 à 21:27, par Anouman En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

      Mr Petit peul,
      Baise n’a aucun charisme selon moi.
      Peut-être un leadership se limitant à son clan restreint (CDP).Tjrs selon moi.
      Blaise ne séduit le peuple, ne fascine peuple ni par ses discours ni par ses attitudes ni par ses actions.
      Selon moi, le charismatique du moment sur qui le peuple du Burkina peut inspirer confiance pour relever les défis est Monsieur DIABRE de l’UPC qui a réussi une mobilisation sans achats de consciences.

      Anouman.

  • Le 5 avril 2013 à 11:33, par BARABARA Diandé En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

    Un certain orateur, griot du méga parti au pied d’argile, le CDP a traité tous ceux qui ont osé donner un avis contraire, d’aigris. Il demande au premier ministre de continuer et que le pays avance. Oui, le pays avance en laissant sur le bord de la route la majorité silencieuse. Oui, continuer monsieur le premier ministre, et vous comprendrai votre peinr lorsque, soudain en vous retournant vous vous rendrai compte que vos rangs s’éclaircissent. Il sera trop tard et pour vous et pour vos compagnons. Le peuple reste vigilant. De grâce, ne forcé pas ! Ayez l’honnêteté plus souvent de vous dire la vérité. C’est ainsi que les hommes compétents avancent. Prenez exemple su le CHARISMTIQUE BARACK OBAMA.

  • Le 5 avril 2013 à 12:11, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

    (WEBS, met ceci car très important pour la société. Très important je te dis WEBS !)

    - Oui ! Opposition il est temps de taper fort sur la table et non discourir car désormais dans ce pays, il est important de lutter contre les trafiquants d’organes humains à moins que les complicités et les implications ne soient jusque dans la sphère principale du pouvoir et vous avez tous peur de secouer le cocotier ! ! !

    Tenez ! Il y a des gens en grosse bagnes vitres fumées qui enlèvent des personnes et les font disparaître et celà depuis un bon moment dans ce pays Burkina Faso, naguère respectueux de la vie humaine ! ! !

    Quels sont ces gens qui s’adonnent ici à des sacrifices humains et à la vente d’organes humains ?

    J’ai l’impression qu’un réseau s’est développé dans ce pays pour ces sales besognes avec la complicités des gens bien placés dans ce pays. Et il faut y mettre fin ! Il faut démanteler ce réseau de mafiosis.

    - Tout fort qu’il soit le Major DRABO de Pissy dans votre Ouaga-là, il n’a jamais mit la main sur un seul de ces barbares ! Et aucun policier non plus ! On nous montre des voleurs de poussins dans les journaux et à la télé.

    Pour s’en convaincre, lisez le journal INDÉPENDANT du mardi passé à la page 6. Il y a vait aussi un journal de LE PAYS qui en avait fait cas de ces enlèvements en directions de la Côte-d’Ivoire ! !

    Dans quel pays sommes-nous ? ? ? ? ? ?

    Combien de personnes ont-elles perdu un être cher disparu mystérieusement sans laisser de traces et sans que les forces de sécurité ne soient capables de troiuver même un petit indice ? ? ? ? ?

    Pourtant si quelqu’un prépare un coup d’Etat dans le plus grand secret, on le retrouve. Tout porte à croire que tous nos services de rengnements ne s’intéressent qu’à Blaise COMPAORÉ et à sa famille, et tant pis pour le peuple.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 5 avril 2013 à 13:15, par Un miliant de base du SYNTSHA En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

    Mr le Deputé, prononcez vous sur le cas de la grève du SYNTSHA. Cest un thème d’actualité. Ne laissez pas le 1er ministre et les deputes CDP nous narguer

    • Le 5 avril 2013 à 16:24, par cool En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

      Mon cher militant du SYNTSHA nous avons tous des problèmes et c est ce que souligne ce message. Il te suffit de le relire et tu comprendras.
      Déja entre vous militant du syntsha vous n etes pas solidaires ce n est pas nous qui allons faire votre "palabre". Comment quelqu un peut il laisser mourir la femme de son collègue sans l assister ? Vous aussiii hein !

  • Le 5 avril 2013 à 21:34, par l’intelligent En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

    Arba est un politicien nostalgique et épuisé par le poids de l’age.il est temps qu’il passe son poste de maire et de députe.à son suppléant.Son parti est gangrèné par la gérontocratie.voilà pourquoi le pds/METBA a reçu une défaite cuisante à la sortie des dernières élection couplées

    • Le 6 avril 2013 à 11:32 En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

      EXCUSER MON HORS SUJET.

      Je me pose des questions suivantes : la qualité intrinsèque de l’homme burkinabé a-t-elle toujours de la valeur ?
      2-que reste t-il de notre intégrité ?
      3-Y a t-il un homme d’honneur dans l’armée Burkinabé encore ?

      Si oui, éclairer moi d’avantage.
      Si non, faisons appel a l’exterieur pour nous sauver.

  • Le 6 avril 2013 à 10:08, par wilkin’s En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

    SI A L’ASSEMBLEE tous etaient a mesure de faire de telles analyses et d’avoir la carure de les dire aussi grandement on aura vaincu beaucoup de mots au faso.merci mr DIALLO

  • Le 6 avril 2013 à 11:50, par l’éclaireur En réponse à : Situation nationale : Les analyses du PDS/METBA

    j’avoue que le pds/metba fait dans la critique facile,je veux dire critiquer pour critiquer.Nous souhaitons avoir des propositions concrètes pour résoudre les maux dont souffrent le Burkina.Bonne continuation à TIAO.

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