Association française OSMOSE - Tafliste du Burkina : promouvoir l’artisanat tafliste par "le commerce équitable"
L’association estudiantine française OSMOSE, en partenariat avec le Service d’appui et de conseil aux coopératives artisanales (SACCA) a organisé une rencontre avec la presse en présence des Taflistes, le jeudi 23 décembre 2004 dans la salle des arts et métiers du SIAO.
Objectifs : promouvoir la notion de solidarité, de commerce équitable et mettre en avant la coopérative des Taflistes. C’était en présence de l’épouse de l’ambassadeur de France Mme Hélène Blondet.
Faire connaître et vendre les produits artisanaux des Touaregs sur les plans national et international, tel est l’esprit qui a soutenu l’organisation de la rencontre du 23 décembre dernier par les étudiants français du lycée Saint Jean de Besançon (France) en partenariat avec le SACCA et les Taflistes.
Pour y arriver "les trois mousquetaires’’ Mathilde Boyer, Romain Cantenot et Benoît Clerc se fixent comme objectifs de structurer et d’apporter une certaine cohérence dans l’organisation du choix de la gamme des produits taflistes. (En cuir : les étuis à lunettes, les albums photos, les housses de portable etc). Aussi, effectueront-ils un référencement des produits anciens et nouveaux à travers un catalogue qu’ils mettront à la disposition d’une centaine de boutiques "Artisanans du monde’’ en France.
En sus, ils aideront les Taflistes (Touaregs) à trouver un nom et un prix aux nouveaux produits afin que ceux-ci soient appréciés qualitativement sur le marché européen. Ce projet de partenariat entre les Taflistes et l’association française OSMOSE s’établit dans le cadre du "commerce équitable’’ défini comme "un commerce social dont le but n’est pas la recherche du profit à tout prix mais plutôt l’établissement de relations commerciales intelligentes pour une aide au développement de pays en difficulté économique’’.
C’est ainsi qu’un journaliste a voulu savoir si une partie n’est pas lésée du fait que les achats sur le sol burkinabè se font à bas prix et revendus à des millions. A cette préoccupation, les intéressés ont répondu qu’il est fait en sorte que "les revenus engendrés par les ventes soient répartis en parts égales entre les différents artisans’’. Tout cela est bien supervisé, selon eux, par les bureaux mis en place.
Ce projet, initié depuis plus de 3 ans, est envisagé à long terme afin de contribuer à la réduction de la pauvreté et des inégalités mondiales par "le commerce équitable".
Daouda Emile OUEDRAOGO (ouedro 1@yahoo.fr)
Sidwaya