Kadi Kaya, artiste reggae-woman burkinabè : “Je dois ma musique à mon premier amour”
Née au secteur 2 de Bobo-Dioulasso, Kadi Kaya a fait ses premiers pas dans la musique, particulièrement dans le reggae en 1986. Grâce à son p’tit ami, lui aussi artiste musicien reggae-man. Vingt- sept ans après, elle n’a pu mettre sur le marché que deux albums en 2012 et 2013, faute de moyens financiers. Nous l’avons rencontrée samedi 16 mars 2013, après un concert qu’elle a donné dans la ville de Sya.
Stérile, Kadidiatou Diabaté alias Kadi Kaya reste positive.
C’est pour combler ce vide qu’elle est allée travailler dans un orphelinat où elle prenait soin des sans parents et autres enfants abandonnés. Agée d’environ 40 ans aujourd’hui, elle s’est lancée dans la musique en 1986 avec le soutien de son amoureux. A l’époque, ce dernier était lui aussi musicien et les deux s’aidaient autant que faire se peut pour survivre. Car dit-elle : « C’était très dur d’affirmer sa passion pour le rastafarisme. Nous étions pointés du doigt partout où nous passions ». Ses parents, ses amis et des connaissances n’admettaient pas qu’elle puisse épouser un tel concept rempli de préjugés. « Il est vrai que je n’ai pas mis pied à l’école, mais mon père voulait autre chose pour moi que le rastafarisme », se souvient-elle. Avec Prince Oumar son premier p’tit ami, ils décident de mettre en commun leurs talents qui malheureusement n’aboutiront pas. Pourquoi ? « La galère financière », a-t-elle répondu. Une galère qui aura également raison de leur amour qui prit fin un jour de façon impromptue.
L’époux rédempteur
En 2005, Kadi Kaya rencontre son « blanc », un français. Les deux amoureux concrétisent leurs relations par un mariage religieux et légal avant de s’installer à Boromo. Là-bas, elle mène de petites activités artistiques qui lui réussissent énormément grâce au soutien financier et moral de son époux. Elle décide alors d’organiser annuellement un festival dénommé « Samakan ». L’une des rares femmes à faire au Burkina Faso, ce genre de spectacle. Kadi Kaya dit ne pas être complexée. Elle se sent bien dans sa peau avec son look de rasta. Dans ses œuvres musicales, elle aborde l’importance du mariage, l’excision, l’environnement, la ville de Sya, l’amour… Elle avoue que tout va à merveille dans son foyer malgré l’impossibilité d’avoir un enfant. Son époux l’a aidé à produire deux albums en deux ans et elle arrive à faire des concerts au Burkina Faso et en France. Kadi Kaya a beaucoup de projets qu’elle entend réaliser dans les jours à venir. Pour l’instant, elle invite les populations à savourer sa musique, invitant également les femmes qui ne peuvent faire d’enfants à être positives. « La stérilité est un vouloir de Dieu qui sait ce qu’il fait », a-t-elle dit. Aussi, elle estime que la femme, c’est le foyer. Ne les a-t-elles pas d’ailleurs invitées à avoir toujours confiance en elles-mêmes où qu’elles soient et quoi qu’elles fassent ?
Bassératou KINDO
L’Express du Faso
Vos commentaires
1. Le 4 avril 2013 à 07:08, par Hamane En réponse à : Kadi Kaya, artiste reggae-woman burkinabè : “Je dois ma musique à mon premier amour”
Voila au moins une musicienne qui ne nous a pas dit qu’elle a commencé à chanter depuis le bas âge. le plus souvent, quand j’écoute des artistes qui nous disent qu’ils ont commencé à chanter depuis le bas âge, ça me fait rire. parce que pour moi, tout le monde chante depuis e bas âge.
2. Le 4 avril 2013 à 10:31, par l homme intgre fache En réponse à : Kadi Kaya, artiste reggae-woman burkinabè : “Je dois ma musique à mon premier amour”
o.k, on s est rencontre a bobo, mais je savais pas qu elle etait artiste musicienne.
Je me suis dit qu elle est artiste mais dans un autre domaine.
Bonne chance, moi j aime les personne perseverante comme toi
Le 4 avril 2013 à 11:57, par la spideuse En réponse à : Kadi Kaya, artiste reggae-woman burkinabè : “Je dois ma musique à mon premier amour”
courage vous êtes vraiment une femme forte malgré les obstacles vous n’avez jamais baisser les bras Bonne chance,
3. Le 4 avril 2013 à 15:42, par une femme En réponse à : Kadi Kaya, artiste reggae-woman burkinabè : “Je dois ma musique à mon premier amour”
bon vent a toi et que DIEU te bénisse et te comble
4. Le 4 avril 2013 à 17:47 En réponse à : Kadi Kaya, artiste reggae-woman burkinabè : “Je dois ma musique à mon premier amour”
« La stérilité est un vouloir de Dieu qui sait ce qu’il fait » Hon hon !!! Sabari Kady !!!
La stérilité n’a jamais été le vouloir de Dieu. Dieu dit dans le livre d’Exode au Chap 23 Verset 26 ceci : "Il n’y aura dans ton pays ni femme qui avorte, ni femme stérile. Je remplirai le nombre de tes jours". Nous les Africains nous sommes comme ça. On met tous sur le dos de Dieu. La stérilité n’a jamais été la volonté de Dieu. Maintenant le pourquoi, comment, quand et où.... ça c’est déjà entrer dans la vie privée. Mais sache Kady que JÉSUS t’aime, et qu’il peut comblé ton désir d’enfant.
Le 4 avril 2013 à 23:19, par nongba En réponse à : Kadi Kaya, artiste reggae-woman burkinabè : “Je dois ma musique à mon premier amour”
Héééééééé frère, ne te hâtes pas pour citer des versets isolés , toi même tous les jours tu chante que l’enfant est un don de dieu. Alors le fait de ne pas en avoir c’est à la volonté de qui ? du donneur ou du receveur ? Elle n’accuse certes pas dieu de lui refuser un enfant mais que dieu sais pourquoi elle n’en a pas c’est l’essentiel. Il arrive qu’un parent regrette d’avoir eu un enfant et tout ça dieu sait. Gloire à Dieu
Quand tu saute sur une situation pour montrer que tu connais la bible tu te cassa le nez, si tu regarde en haut du verset 26 tu verra au verset 22 que c’est a condition qu’ils écoutent et fassent ce dieu leur dit...
5. Le 4 avril 2013 à 18:15 En réponse à : Kadi Kaya, artiste reggae-woman burkinabè : “Je dois ma musique à mon premier amour”
J’aime pas l’expression "Son blanc", ça fait péjoratif, pas normal. L’essentiel à mon avis est qu’elle soit heureuse. Bon vent à toi. J’aime les gens qui se battent sans se prendre la tête avec les qu’en dirait-on.
6. Le 4 avril 2013 à 23:23, par nongbzanga En réponse à : Kadi Kaya, artiste reggae-woman burkinabè : “Je dois ma musique à mon premier amour”
Comment la galère peut elle mettre fin à l’amour ? L’amour de l’argent tu l’amour du prochain c’est tout !
7. Le 5 avril 2013 à 10:29, par une homo En réponse à : Kadi Kaya, artiste reggae-woman burkinabè : “Je dois ma musique à mon premier amour”
Ce n’est pas la fin du monde de ne pas pouvoir enfanter soit même OK ?Les blancs ont tout compris ils ne se prennent plus la tête ils adoptent donc Elle peut en adopter il yen a plein dans les orphelinats qui attendent sagement qu’on veuille bien leur donner un foyer etc...surtout qu’il yen a qu’on jette tous les jours bref bonne chance à elle !!!!
Le 1er janvier 2014 à 22:22, par Sidnabiiga En réponse à : Kadi Kaya, artiste reggae-woman burkinabè : “Je dois ma musique à mon premier amour”
Pourquoi se nomme t elle Kaya ?