Des films burkinabè et d’ailleurs seront à l’écran à l’occasion de ce festival. Quatrième du genre, cette édition des rencontres Sobatè ont pour thème : « Le documentaire de création : formation et qualité artistique ». Selon les initiateurs de ces rencontres, il s’agit de redonner aux films documentaires leurs lettres de noblesse en permettant à ceux qui sont intéressés par ce genre d’écriture cinématographique d’avoir assez d’outils. « La fiction et le documentaire prenaient part à la compétition des prix officiels. Mais depuis 2009, il y a eu une séparation des deux genres », a souligné Mamounata Nikiéma, secrétaire générale d’Africadoc Burkina. L’explication de cette séparation est, de l’avis des conférenciers, que les productions documentaires ont baissé en qualité. « Nous pensons résoudre cette baisse de qualité par la formation. C’est la raison pour laquelle, le thème table sur la formation », a précisé Mamounata Nikiéma.

Pour cette édition, il y aura des projections cinématographiques, des rencontres entre professionnels du film documentaire et les « mini sobatè » qui sont des speechs pour les détenteurs de projets de films de les présenter à des réalisateurs. Selon les organisateurs des projets ont pu avoir des co-productions après les speechs de la 3e édition.

Films documentaires d’ici et d’ailleurs sont au programme. L’accès est gratuit et les cinéphiles auront droit à de grands films tels que « l’identité noire », « la mort de Danton », « Mon immeuble » et bien d’autres.

Pour ceux qui désirent se former à l’écriture de films documentaires, il est également prévu des séances de formation avec les Ateliers Varan qui, depuis 30 ans, font du film documentaire et une résidence d’écriture qui aura lieu du 13 au 28 juin 2013 à Bobo-Dioulasso.

Voulant que cette 4e édition soit un succès, les organisateurs invitent le public ouagalais à venir découvrir le genre documentaire dans le cinéma.

Jacques Théodore Balima

Lefaso.net