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Société des éditeurs de la presse privée (SEP) : Chérif Sy reste aux commandes

Publié le dimanche 24 mars 2013 à 22h24min

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Société des éditeurs de la presse privée (SEP) : Chérif  Sy reste aux commandes

Réunis en assemblée générale ordinaire à Léo, les 23 et 24 mars 2013, les patrons de presse burkinabè ont reconduit à leur tête pour un nouveau mandat de trois ans, Chérif Sy, le Directeur de publication du journal ‘’Bendré’’.

C’est la principale information issue du conclave des éditeurs de presse privée du Burkina. Celle du renouvellement de leurs instances dirigeantes. On retiendra pour l’essentiel que la présidence de la structure reste l’affaire de Chérif Sy de « Bendré ». Son adjoint reste également à son poste. Il s’agit d’Issiaka Lingani, Directeur de publication de « l’Opinion ».

A noter que deux nouveaux membres font leur entrée dans le bureau. Bouréima Ouédraogo du bimensuel « Le Reporter » et Lookman Sawadogo du quotidien « Le Soir » ; ils sont respectivement Trésorier et Secrétaire chargé des relations avec la presse, et de la liberté de la presse.

La fiscalité de la presse en débats

Placée sous le signe d’une recherche de mécanismes appropriés pour un meilleur développement de l’entreprise de presse au Burkina, cette rencontre de Léo a été mise à profit par les participants pour reparler de fiscalité adaptée à la presse.

Le choix de ce thème, loin d’être anodin, correspond à une volonté des responsables de la SEP de mettre les autorités face à leurs responsabilités. Pour eux, la presse ne saurait être considérée et traitée au même titre que la majorité des entreprises. Vu le rôle qu’elle joue en matière de service public et de promotion de la démocratie.

Amadou Yaro, invité spécial de la SEP

Invité à introduire le thème, le Docteur Amadou Yaro, Directeur Général de l’Enaref, n’a pas tari de propositions pour appuyer la presse nationale.

Il ainsi proposé l’option d’un impôt spécifique aux médias. Ainsi que d’autres suggestions tenant notamment à la suppression de certaines charges telles que la détaxation des matériels technologiques. Ou encore la révision de l’impôt sur le bénéfice…

Mais en contrepartie, dira-t-il, les organes de presse privés burkinabè sont priés à leur tour de donner des gages de bonne volonté, en faisant des propositions concrètes pour enrichir les discussions afin de combler le manque à gagner pour l’Etat. Ils sont particulièrement attendus sur le dossier de la lutte contre le chômage à travers la création d’emplois durables et de qualité.

Blaise Compaoré et Luc Adolphe vont rencontrer la presse

D’ici le mois d’avril, le Premier ministre, par la voix du ministre de la communication, porte-parole du gouvernement a annoncé son intention de recevoir les responsables d’organes de presse du Burkina.

Pour Alain Edouard Traoré, la presse privée doit donc s’approprier cet important rendez-vous. En attendant un éventuel face-à-face avec le Président du Faso en personne.

Les sujets d’intérêt ne d’ailleurs manquent pas. On peut citer la récurrente question de la dépénalisation des délits de presse.

Juvénal SOME
LEfaso.net

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