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Vrai ou faux : Heureusement, il n’y a pas eu mort d’homme

Publié le jeudi 14 mars 2013 à 21h33min

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« S’il le faut, il y aura des morts » selon Christophe Sanou, candidat. Ces propos ont été rapportés par notre confrère du Lefaso.net dans son édition du mercredi 6 mars 2013. Christophe Sanon ne voulait pas du tout que Sidi Sanogo, le maire sortant dont il était le deuxième adjoint soit reconduit. Même si lui Christophe ne devait pas être maire, au grand jamais, Sidi ne devrait être reconduit. A-t-il eu raison ? En tout cas, Sidi n’a pas été reconduit. Ce qu’il faut déplorer, si effectivement c’est vrai que ce sont les propos tenus. Fallait-il qu’il y ait mort d’homme dans cette affaire d’élection de maires ?

Qui à la présidence du Conseil régional ?

Après la bataille qui n’a pas eu lieu à la mairie de la commune, cap sur la présidence du Conseil régional des Hauts-Bassins. A priori, Baba Traoré devrait pouvoir se succéder à lui-même. Il ne le cache plus et se bat d’ailleurs pour cela. Seulement, en allant comme conseiller à la région, Alfred Sanou alimente la rumeur qui le considère comme un potentiel candidat contre Baba. Alfred Sanou ira-t-il disputer le fauteuil de Baba alors qu’il est déjà élu député ? Houndé et Orodara (les deux autres provinces de la région), voudraient bien, elles aussi, que la présidence soit tournante. La bataille du conseil régional est bien lancée.

Korotimi Bangaré en deuil

A peine a-t-elle fini de savourer son élection comme deuxième adjointe au maire de la commune de Bobo-Dioulasso que Korotimi Bangaré a perdu son père. Décédé dans la nuit du 12 mars, son enterrement a eu lieu le lendemain mercredi 13 mars 2013. Amis, connaissances et voisins sont allés ce jour accompagner le « Vieux » dans sa dernière demeure. Nos condoléances les plus attristées à la famille éplorée et paix à l’âme du défunt.

Les indisciplinés du CDP seront sanctionnés

Tous ceux qui se sont comportés en dehors de la directive du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) à l’occasion des élections des maires des communes et d’arrondissements seront sanctionnés. Car, au CDP, on ne voudrait plus permettre de la pagaille. Qui, si on n’y prend garde, va progressivement saper les bases de la cohésion dans le parti. Les auteurs de ces comportements contraires à la directive ne devraient donc pas être surpris si d’ici-là, ils reçoivent des cartons jaunes pour les uns et des cartons rouges pour les autres en fonction du degré d’indiscipline.

La journée nationale du souvenir pour renforcer le respect des droits humains

Depuis 2003 et ce, dans le cadre de la mise en œuvre de l’engagement du Président du Faso, relatif à la commémoration annuelle de la Journée nationale du souvenir, de la promotion des droits humains et de la démocratie, le ministère des Droits humains et de la Promotion civique organise des activités dans différents localités du pays sous le signe de la promotion des droits humains et de la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit. Au niveau de la région des Hauts-Bassins, la commémoration se tiendra le samedi 30 mars sous le thème : « Respect des droits humains et coexistence pacifique au Burkina Faso : quelle synergie d’actions entre les organisations de la société civile et les organismes étatiques ».

« Ce que j’ai vu à la morgue de l’hôpital de Bobo-Dioulasso »

C’est le cri de cœur d’un usager de l’hôpital Sourô Sanou de Bobo, précisément de la morgue qui n’en peut plus. Voici ce qu’il en pense.

« Que ne fut pas ma torpeur, quand je suis rentrée à la morgue, à la suite du décès d’un proche. D’abord, de l’hygiène de ce lieu où passent nos morts avant leur dernière demeure. Il y règne une insalubrité insultante. Des tas d’immondices vous accueillent à l’entrée, côté sud. A l’intérieur, il règne une puanteur qui désole et secoue les âmes sensibles. Les deux salles de bain très sales, bref un lieu peu entretenu. Du nombre des chambres froides pour toute la ville de Bobo-Dioulasso, il n’y en a que deux qui reçoivent chacune 10 personnes. Au-delà de ce nombre, l’on est obligé de déposer les corps dans des nattes à même le sol dans le couloir et dans la chaleur. Face à cette situation, moi citoyenne lamda, je fais ce petit mot pour attirer l’attention de nos autorités afin que, face à la croissance de la population nos villes :
- il y ait plus d’infrastructures pour accueillir nos morts avant leur enterrement ;
- ces lieux soient entretenus, même s’il faut faire contribuer les utilisateurs ;
- le personnel de la morgue soit étoffé
- chaque Centre médical avec antenne chirurgicale dispose d’une morgue (à réaliser progressivement) ;
- enfin, que soit encouragée la construction de morgues privées par nos entrepreneurs.
Merci au directeur de l’hôpital et au ministère de la Santé pour les efforts que tous apprécient, mais nous pensons que ces préoccupations soulevées méritent d’être analysées pour d’éventuels solutionnements ».

Une citoyenne de la ville de Bobo : Il voulait être maire pour un problème de 400 parcelles

Si les uns se battaient pour devenir maire de commune ou d’arrondissement pour des raisons de développement ( ?), lui se battait tout simplement parce qu’il a, en priorité un problème de 400 parcelles à gérer. Malheureusement, il n’a pas été maire. Si bien qu’on se demande comment maintenant il va résoudre son problème. En voici dont la place ne se trouve pas dans un conseil municipal, mais plutôt à la Maison d’arrêt et de correction de Bobo à Bolmakoté.

142 couples vont se marier collectivement à Dafra

La mairie de l’arrondissement de Dafra organise ce samedi 16 mars 2013, la 7e édition des mariages collectifs. L’événement va concerner 142 couples qui auront ainsi l’occasion de régulariser leur situation matrimoniale. Ce sera sans doute aussi l’un des derniers actes de Sidi Sanogo à la tête de la mairie. Puisqu’un nouveau maire, Sanou Seydou y a été élu.

Election du maire de Dédougou : le tribunal administratif tranche ce matin

Elu maire de la commune de Dédougou le samedi 9 mars dernier, Abel Dabakuyo doit attendre la décision du tribunal administratif ce vendredi matin pour voir si oui ou non il sera le successeur de Gnanmy Valentin Konaté. Pendant que les participants et les sympathisants de l’Union Pour la République (UPR) célébraient la victoire de leur candidat au domicile de son mentor, trois partis politiques issues de la mouvance et de l’opposition notamment le CFD- B, le FFS et le PDS/METBA introduisaient une requête auprès du tribunal administratif de Dédougou pour l’annulation du vote. Conformément au règlement du vote, avant de rentrer dans l’isoloir, chaque conseiller devrait choisir deux cartons de couleurs distinctes dont celle du candidat. Une fois dans l’isoloir, il choisit une couleur qu’il met dans l’urne et jette l’autre couleur dans un seau déposé dans l’isoloir. Malheureusement, indiquent nos interlocuteurs, le seau en question n’était pas fermé, toute chose qui a naturellement eu une influence sur le choix des conseillers. Le second point de la requête est relatif au nombre des conseillers qui ont pris part au vote. Nous avons constaté que tous les conseillers (92) ont pris part au vote, alors qu’un conseiller, en occurrence Abel Toussaint Coulibaly, était absent de la salle. Au départ, lorsque nous avions posé le problème on nous a fait savoir qu’il a remis sa lettre de démission au Haut-commissaire. Par conséquent son suppléant exerce le mandat. Nous pensons que c’est une violation de l’article 253 du code générale des collectivités, car il est dit que le conseiller ne peut rendre sa démission qu’au maire. Dédougou n’ayant pas de maire au moment du vote, c’est dire que Abel Toussaint Coulibaly devait prendre part au scrutin. Le troisième point porte sur l’élection du conseiller Fofana Lota Sébastien au poste de président de la commission environnement et développement local. Ce conseiller, selon nos interlocuteurs, n’est autre que le comptable de la mairie. Son élection à ce poste est contraire au code général des collectivités », ont laissé entendre ces responsables locaux des partis contestataires.

Affaire à suivre.

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