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FONRID : Quand la science cherche à faire des affaires

Publié le mardi 5 mars 2013 à 22h01min

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FONRID : Quand la science cherche à faire des affaires

Rencontre importante, ce 05 mars 2013, à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina entre la communauté scientifique et certains opérateurs économiques. Organisée à l’initiative du ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, M. Gnissa Isaïe Konaté, cette rencontre a permis de présenter à ces différents acteurs le Fonds National de la Recherche et de l’Innovation pour le Développement (FONRID) ainsi que son fonctionnement.

En guise d’ouverture, M. le ministre a rappelé que le bon développement d’un pays ne poeut se faire sans la science, la technologie et l’innovation. Soucieux d’affirmer sa souveraineté dans ses secteurs, l’Etat burkinabè a décidé de prendre en charge 5 points primordiaux : l’orientation de la recherche vers la demande et les priorités nationales, l’amélioration de la qualité de la recherche scientifique, la promotion de l’invention et de l’innovation, la valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation, la diversification des partenariats scientifiques, techniques et financiers. C’est dans cette optique que le FONRID a été créé le 27 octobre 2011.

Qu’est-ce que le FONRID ?

Le FONRID est un fonds national de financement. Son objectif est d’offrir un cadre sécurisé de financement aux activités de la recherche et de l’innovation. Il couvre divers domaines de la recherche que sont : la recherche-développement, l’invention, l’innovation et la valorisation des résultats pertinents des structures aussi bien publiques que privées. Les financements du FONRID proviennent des subventions de l’Etat et des contributions des partenaires techniques et financiers (coopération bilatérale et multilatérale).

Valoriser les projets qui répondent à une forte demande.

Le directeur général du FONRID, Dr Roger Nébié, l’a répété à plusieurs reprises : seuls les projets qui s’inscrivent dans une logique de priorité nationale et répondent à une demande du peuple burkinabè peuvent aspirer à être financés. Ainsi, l’intervention de L’institut des Sciences des Sociétés (INSS) peut, dans cette optique, s’avérer fort utile. En effet, cet institut permet une meilleure connaissance des us et coutumes des populations du pays grâce aux études de spécialistes en anthropologie, droit, économie, sciences de l’éducation, démographie, linguistique ou encore musicologie.

D’autres instituts de recherche.

Au cours de cette rencontre, d’autres instituts ont également été présentés. Dans le domaine de la médecine, l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS) développe depuis 1997 différentes pharmacopées destinées à traiter des maladies telles le palu, principalement grâce aux plantes, dans le cadre de ce qu’on appelle aujourd’hui la « phytothérapie ». Sont intervenus aussi les représentants de l’Institut de l’environnement et de la recherche agricole (INERA) ainsi que l’institut de recherche en Sciences Appliquées et Technologies (IRSAT).

Pour diversifier les partenariats entre chercheurs et chefs d’entreprises, il ne reste plus qu’à espérer que tous ces acteurs poursuivent leurs échanges au-delà de la salle de conférence de la chambre du commerce.

Pour en savoir plus sur le FONRID : www.fonrid.gov.bf

Pierre Mareczko (stagiaire)

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