Suite à la proclamation des résultats définifs des élections complémentaires municipales du 17 février dernier, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), parti au pouvoir, conserve une nette avance avec 12363 sièges sur 18527 sièges à pourvoir soit 23 places de plus qu’aux municipales du 2 décembre 2012.
Il est suivi de loin par l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) ; parti de la majorité présidentielle, avec 1733 conseillers.

L’Union pour le changement (UPC) et Le Faso Autrement (partis d’opposition) obtiennent respectivement 1630 et 43 sièges.

Pour le premier président du conseil d’Etat, Venant Ouédraogo "après examen des procès-verbaux du scrutin, des feuilles de dépouillement et des bulletins nuls y annexés, (le conseil d’Etat), a apprécié au cas par cas les différents bulletins nuls et au regard des causes de nullité édictées par le code électoral a opéré quelques rectifications et procédé aux redressements jugés nécessaires ».

« Toutefois les irrégularités n’étant pas de nature à entacher la sincérité du scrutin et à influer sur les resultats, le conseil d’Etat n’a pas procédé à aucune annulation », a indiqué M. Ouédraogo.

Le Burkina Faso a organisé pour la première fois le 2 décembre 2012 des élections couplées municipales et législatives.
Suite à des irrégularités, le conseil d’Etat a ordonné la reprise des élections municipales le 17 février dernier dans 38 provinces sur 45 que compte le pays.

SB-TAA

Agence d’information du Burkina