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Vrai ou faux : Koussoubé pourrait se présenter à la mairie de la commune

Publié le jeudi 28 février 2013 à 21h47min

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Au fur et à mesure qu’on s’achemine vers la mise en place des exécutifs locaux, la candidature de Célestin Koussoubé, actuellement député de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) à la mairie de la commune de Bobo-Dioulasso se précise.

En effet, selon des informations, l’intéressé est en train d’être poussé dans cette aventure par les militants de son parti à Bobo. S’il n’a pas encore donné son accord formel, Koussoubé n’en pique mot. Et comme qui ne dit rien consent, on est enclin à croire qu’il le veut bien. Après donc avoir été maire d’arrondissement, maire de la commune, et candidat malheureux en 2006, Koussoubé veut encore revenir. Le pourra-t-il ? Si les conseillers CDP restent soudés, il lui sera impossible d’être élu. Mais dans son propre camp, on estime qu’il aurait pu faire la place à de jeunes loups comme Hamza Koné qui possède les compétences nécessaires pour jouer ce rôle. Même adjoint au maire, il peut bien l’être.

Première rentrée de classes pour les honorables

C’est le 6 mars prochain que s’ouvre la première session ordinaire de la Ve législature. Pour l’occasion, l’Assemblée nationale fera le rappel de tous les députés. A ce qu’on dit, sans cas exceptionnels, personne ne devra manquer à l’appel. Des présidents d’Assemblées nationales seront invités comme à l’accoutumée. Généralement considérée comme la session des lois, cette session qui dure 90 jours aura au rôle plusieurs dossiers aussi importants les uns que les autres tels que la mise en place du Sénat, la deuxième chambre. C’est en prélude à tout cela que le CDP a organisé ses premières journées parlementaires sur la question les 1er et 2 mars à Ziniaré sur le thème du bicaméralisme. A en croire ce thème, le CDP a doté ses députés des connaissances nécessaires pour mieux affronter la question à l’Assemblée nationale.

Le manque de fair-play du maire sortant Patrick Bondé à Boni

Le maire sortant de la commune de Boni s’est porté disparu le 28 février 2013, jour où devait être installé son remplaçant N’Kambi Nikiébo. Rendant ainsi impossible la tenue de la cérémonie qui a été remise à une date ultérieure. Patrick Bondé, qui a dirigé la mairie pendant six ans, et qui a été battu lors des dernières élections municipales et législatives couplées puis le 7 janvier à l’occasion de l’élection du maire de la commune n’a visiblement pas digéré sa défaite. Ce qui fait de lui un mauvais perdant face à N’Kambi Nikiébo. Selon des informations recueillies sur place, Patrick Bondé était tantôt à Bobo, tantôt à Boni en concertation. Ce qu’on peut retenir, c’est qu’il ne répondait pas au téléphone.

En effet, la cérémonie était prévue pour 10 heures. Quelques quinze minutes après, les autorités arrivent avec à leur tête le Haut-commissaire de la province du Tuy, Vincent Sawadogo. Un salut rapide de la main aux populations et il s’engouffre dans les bureaux de la mairie en compagnie de son Secrétaire général, du préfet de Boni et du commandant de la brigade de gendarmerie de Houndé. Le temps passe, les coups de fils se multiplient. On appelle et re-appelle le maire sortant. Finalement, deux heures de temps après, le Haut-commissaire sort, prend rapidement place au milieu de l’assistance. L’atmosphère est lourde. Il est introduit par le maître de cérémonie. La nouvelle tombe, la cérémonie est reportée à une date ultérieure parce que l’autre partie, le maire sortant n’est pas là pour signer les procès-verbaux de passation. Fin de la cérémonie. Mécontents et très remontés, les invités et populations sortis pour la circonstance décampent. Non sans incriminer le maire sortant.

Elle abandonne son enfant dans une cour d’école

C’est aux environs de 15 heures du dimanche 10 février 2013, qu’un groupe d’élèves en révision de cours au lycée provincial de la Bougouriba a entendu les cris d’un bébé dans les WC de l’établissement. Tout de suite, ils font appel à des passants pour, non seulement être témoins oculaires, mais aussi trouver la bonne formule pour sauver cet être vivant qui pataugeait dans les déchets, abandonné par sa mère. Renforcée dans l’immédiat, la solidarité a permis de sortir des déchets le bébé dont on ne connaît pas encore l’auteur sans cœur qui n’est rien d’autre que sa mère. La police a pu constater les faits, la santé aussi, car c’est au CMA de Diébougou que le malheureux a été admis pour les soins d’urgence. En attendant de trouver les parents de ce dernier, c’est une famille d’accueil qui prend soin de lui. Ce cas malheureux nous rappelle l’histoire de cette dame qui, ayant accouchée dans les WC en décembre dernier, a voulu éviter les regards des indiscrets, lorsque quelqu’un qui voulait faire ses selles a vite vu le bébé et l’a fait sortir des déchets. Comme si cela ne suffisait pas, elle va mettre fin à la vie de l’enfant, quelques mois plus tard en le jetant vif, et cette fois-ci, dans un autre WC. C’est quelques jours après que les auteurs ont attiré l’attention du voisinage qui, grâce à leur bonne collaboration, a permis d’appréhender la dame qui est actuellement dans un lieu sûr. C’est dire que le phénomène d’enfants abandonnés prend une tournure inquiétante dans cette partie du Burkina. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il faut rester vigilants et solidaires afin de sauver la vie de ces innocents, comme le cas de ce bébé d’environs 8 mois qui dû son salut à cette équipe d’un dimanche soir au lycée Bougouriba.

Affaire des 14 étudiants exclus : le jugement reporté pour le 25 avril 2013

Hier jeudi 28 février 2013, les 14 étudiants exclus de l’Université de Koudougou ont comparu devant le tribunal administratif de la dite ville. Une salle pleine à craquer d’étudiants et d’autres curieux, car personne ne voulait se faire conter le jugement. Un jugement qui n’aura malheureusement pas lieu du fait de l’absence de Maître Farama Prosper, chargé de défendre le dossier des étudiants. Si fait que les victimes (les étudiants), sur demande de leur avocat ont proposé le report de leur jugement. Pour l’administration de l’Université, défendue par Maître Somé, ce report n’est pas opportun. A son avis, les accusés manquent de sérieux dans leur démarche. Le président du tribunal, après avoir entendu les deux parties, a lui, estimé, nécessaire le renvoi du dossier pour le 25 avril prochain.

Pouni : le SYNATEB en sit-in aujourd’hui

Le Syndicat national des travailleurs de l’éducation de base observe un sit-in ce vendredi pour affaire concernant des enseignants affectés pour nécessité de service. De sources concordantes, l’affaire de Pouni serait dans les mains du MENA. Le Synateb accuse en fait la lenteur dans le traitement du dossier au niveau de l’autorité. Affaire à suivre !

Bassératou KINDO

L’Express du Faso

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Vos commentaires

  • Le 28 février 2013 à 22:45 En réponse à : Vrai ou faux : Koussoubé pourrait se présenter à la mairie de la commune

    Je pense que KOUSSOUBE ferait mieux d’aller à l’assemblée que de chrcher à diriger la commune de Bobo. Ni SALIA SANOU ni Koussoubé à la mairie de Bobo. Je penche simplement pour un sang neuf au niveau du conseil municipal de Bobo.
    Ils passent tous leurs temps dans les trafiques de parcelles et les querelles de chiffoniers qui sont loin d’être la solution pour les Bobolais.

  • Le 4 mars 2013 à 09:10 En réponse à : Vrai ou faux : Koussoubé pourrait se présenter à la mairie de la commune

    "..................sauver cet être vivant ......................, abandonné par sa mère.

    ......................la solidarité a permis de sortir des déchets le bébé dont on ne connaît pas encore l’auteur sans cœur qui n’est rien d’autre que sa mère."

    Cher journaliste, qu’est-ce qui vous fait dire que le bébé a été abandonné par sa mère ? Qu’est-ce qui vous fait dire que "l’auteur" qu’on "ne connaît pas" "n’est rien d’autre que sa mère" ?

    J e vois vraiment que vous êtes de cette race d’hommes qui ne voient le diable qu’à travers les femmes ? Le bébé a été conçu par un homme et une femme. Vous le savez très bien. Maintenant que cet bébé a des problèmes, vous concluez que l’auteur n’est rien d’autre que sa mère. Pire, qu’elle est sans coeur ? Et son père, il est l’auteur de quoi ? ou du moins, il est victime de quoi ?

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