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On murmure : Un jeune homme assassiné à Larlé

Publié le mercredi 20 février 2013 à 01h56min

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Kantigui a ouï dire qu’un meurtre a été commis dans la nuit du mardi 12 au mercredi 13 février 2013 au quartier Larlé (secteur n°10, ancien découpage). Selon les sources de Kantigui, un jeune homme de 24 ans, du nom de Abdoul Derra a été tué d’une balle par un inconnu ayant fait irruption dans le domicile de sa tante où il vivait. Réveillés par le coup de feu, la famille et les voisins ont retrouvé la victime qui baignait dans son sang. Abdoul Derra a été évacué d’urgence à l’hôpital Yalgado Ouédraogo pour des soins. Mais il a malheureusement succombé à ses blessures le jeudi 14 février 2013. La victime vivait avec une femme et est père d’un bébé d’un mois. On ignore toujours les causes de ce meurtre et l’identité du malfaiteur.

Le commissariat de police de Wemtenga s’est saisi du dossier et les investigations suivent toujours leur cours. Kantigui présente ses condoléances à la famille éplorée et promet suivre le dossier.


Déou dans le noir

Il est revenu à Kantigui que l’unique groupe électrogène qui alimente la ville de Déou dans l’Oudalan s’est éteint depuis le samedi dernier. Du coup, cette ville située à la lisière de la frontière malienne est plongée dans le noir. Habituées à recevoir le “jus” de 9h à 12h puis de 18h à 23h, les populations sont privées de ce minimum depuis quelques jours. Les plaintes ne manquent pas. Les Déoulais qui ont du mal à charger les batteries de leurs téléphones portables ou à allumer leurs téléviseurs formulent le vœu que cette situation trouve rapidement une solution. Selon les sources de Kantigui, les solutions sont recherchées du côté de la Coopérative d’électricité (COOPEL) mais nul ne sait quand le calvaire prendra fin. Emanation du Fonds de développement de l’électrification (FDE), cette unité locale de production et de distribution du courant électrique, est à l’avant-garde du programme « Electricité pour tous » et Kantigui espère que Déou sortira très bientôt de l’obscurité.


Halte aux parkeurs arnaqueurs !

Kantigui a constaté que de nombreux parkeurs de la ville de Ouagadougou refusent de se conformer à la décision du maire qui fixe le tarif du parking pour les motos à 50 FCFA. Même chez ceux qui pratiquent officiellement le prix de 50 FCFA, certains individus développent des méthodes déloyales. Par exemple, si le client donne 100FCFA ou plus, il se voit signifier qu’il n’y a pas de monnaie. Cela constitue un véritable problème qui renchérit le coût de la vie. Certaines ménagères, a ouï dire Kantigui, préfèrent laisser leurs engins à la maison et se rendre au marché à pied avec tous les désagréments que cela comporte. D’autres garent leurs engins en dehors des parkings avec les risques de vol et de dommages. Kantigui espère que la mairie prendra des mesures fermes et vigoureuses afin de ramener les parkeurs récalcitrants à l’ordre.

Ces gens ne doivent pas imposer leur loi au maire et aux habitants de Ouagadougou. C’est la municipalité qui gère les agréments des parkings. Elle doit pouvoir les retirer et sanctionner les promoteurs quand elle se rend compte que le cahier de charges n’est pas respecté. Kantigui se demande à quoi ressemblerait la vie à Ouagadougou si du jour au lendemain, chaque prestataire de service doit hausser les prix, selon son seul vouloir. Il s’avère donc nécessaire de donner l’exemple pour ne pas permettre au désordre de prospérer.


Un véhicule fonctionnel pour le gouverneur de l’Est

Dans le Sidwaya du 23 janvier 2013, Kantigui s’indignait du fait que le gouverneur de la région de l’Est n’avait pas de bureau et de véhicule pour ses longs déplacements. C’est avec joie qu’il a appris, deux semaines après, que ce cri du cœur a été entendu par les autorités et que le véhicule endommagé par les manifestants de la crise de 2011 a été réparé et mis à la disposition de l’intéressé. Kantigui se réjouit de cette prompte réaction des autorités et ne peut que saluer le geste à sa juste valeur, tout en espérant que le cas du bureau sera aussi examiné avec la diligence qui sied.


Menace de mort à Radio Manegmoogo de Pissila

L’omniprésent Kantigui a été attristé par une menace de mort proférée par un groupe de manifestants contre un animateur de la radio associative Manegmoogo de Pissila, dans le Sanmatenga, le 17 février dernier. Son tort, c’est d’avoir diffusé un communiqué du maire sortant de la localité invitant les anciens conseillers à passer bénéficier des frais de leur dernière session de l’année 2012. Pour le groupe de manifestants, Pissila n’a pas de maire. Par conséquent aucun individu ne peut se prévaloir du titre de maire pour diffuser un communiqué qui a d’ailleurs été immédiatement suspendu. Kantigui se souvient que cette commune connaît une crise depuis 2011, toute chose qui a porté un coup à son développement. Kantigui déplore ce comportement juvénil, car tuer un homme de média, c’est enfoncer une flèche empoisonnée en soi-même. Les populations de Pissila et ses environs avaient été privées de leur radio de mai 2011 à février 2012, du fait justement des manifestants et cela devait servir de leçon à tous. L’outil de communication le plus proche des Pissilais reste Radio Manegmoogo et Kantigui invite les acteurs à plus de tolérance et de retenue, car nul ne doit être son propre fossoyeur.


Intenses activités au FESPACO

Il est parvenu à Kantigui que dans le cadre de la 23e édition du FESPACO, plusieurs structures s’organisent pour rehausser davantage la biennale du cinéma africain. C’est ainsi que la direction de la Francophonie numérique de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l’Institut supérieur de l’image et du son/ studio-école (ISIS) organisent du 20 au 24 février à Ouagadougou un atelier-pilote régional sur l’utilisation du logiciel libre de montage professionnel « Cinelerra ». Les bénéficiaires de cette formation viennent du Burkina Faso, du Maroc, du Sénégal et du Togo. Il est également prévu une table ronde sur le cinéma et l’audiovisuel à l’ère du numérique en Afrique. Cette édition du FESPACO verra la compétition de plusieurs écoles africaines de cinéma. En dépit des difficultés telles que l’incendie de la salle de projection en construction au siège, Kantigui a appris que loin de se décourager, le Délégué général du FESPACO, Michel Ouédraogo et ses collaborateurs sont actuellement au « four et au moulin » pour offrir aux festivaliers, des films et des spectacles à la hauteur de leurs attentes.


L’emploi des jeunes préoccupe le CAPES

Kantigui a été informé que le Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES) organise le vendredi 22 février 2013 à Ouagadougou, un atelier de validation du rapport de l’étude sur les politiques de promotion de l’emploi des jeunes au Burkina Faso. Malgré de nombreux efforts déployés par les autorités à travers la mise sur pied de programmes pour la promotion de l’emploi, comme c’est le cas du Programme spécial de création de 54 209 emplois à l’horizon 2014, la demande d’emploi reste encore forte du côté de la jeunesse qui représente l’essentielle de la population burkinabè. Kantigui salue un tel atelier en ce qu’il aura à son ordre du jour de faire l’inventaire des défis à relever pour promouvoir l’emploi des jeunes, de réaliser une analyse critique des mesures, de politiques nationales de promotion de l’emploi et de formuler des recommandations en rapport avec la préparation et la mise en œuvre des programmes et projets de réduction de la pauvreté au plan national, entre autres.


Du nouveau dans la musique religieuse

Kantigui qui a tendu l’oreille du côté de l’Union des journalistes et communicateurs évangéliques du Burkina, a ouï dire qu’il s’y prépare une cérémonie de dédicace le dimanche 24 février 2013 en l’église « Viim Paalga » dans l’ex-arrondissement de Boulmiougou. Il s’agit du premier album de Mme Mireille Sanogo/ Napon. Selon la source de Kantigui, un grand monde est attendu à la dédicace pour savourer les premières notes musicales de l’artiste.


La DG de l’UNESCO en visite au Burkina

Kantigui a ouï dire que la Directrice générale de l’UNESCO, Mme Irina Bokova séjournera du 21 au 23 février 2013 au Burkina Faso. Du programme de visite aperçu par Kantigui, il ressort que Mme Bokova sera reçue par les plus hautes autorités du pays. Par la suite, elle aura tour à tour des séances de travail avec Mme Chantal Compaoré, épouse du chef de l’Etat ainsi avec les ministres en charge des domaines de compétence de l’UNESCO au Burkina Faso, puis visitera l’Institut international d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2IE) et le Musée de l’Eau de Loumbila. A travers cette visite de Irina Bokova, Kantigui peut affirmer que les relations de coopération entre le Burkina Faso et l’UNESCO sont au beau fixe. Cinq grands programmes à savoir l’éducation, les sciences exactes et naturelles, les sciences sociales et humaines, la culture, la communication et l’information, sont concernés.

Et entre 2008 et 2012, l’ensemble des cinq grands programmes ont bénéficié de l’accompagnement financier de l’UNESCO pour une enveloppe de près de 377 millions de francs CFA. Toute chose qui a permis entre autres, la réalisation d’une étude sur l’impact socioéconomique de la culture sur le développement au Burkina Faso, l’ouverture de trois radios communautaires, l’octroi de 25 bourses d’études et de formation, etc. C’est bon mais, les sources de Kantigui, précisent que le « pays des Hommes intègres » attend mieux, notamment l’ouverture d’une antenne de l’UNESCO à Ouagadougou, la création de la Chaire UNESCO « Femmes, sciences, société et développement durable » à l’Université de Ouagadougou, la reconduction des bourses d’études au profit de la jeunesse, entre autres.

Kantigui

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 20 février 2013 à 07:59 En réponse à : On murmure : Un jeune homme assassiné à Larlé

    Humm le burkina devenu pire que l far west On te trucide sans sommation !!!!

  • Le 20 février 2013 à 09:07, par Uncitoyen En réponse à : On murmure : Un jeune homme assassiné à Larlé

    Vivement que la police arrête le meurtrier. Espèrons que le jeune homme a pu parler à la police avant de rendre l’âme. Généralement les causes de ce genre de meurtre sont l’argent ou la femme.

  • Le 20 février 2013 à 12:01, par Franck En réponse à : On murmure : Un jeune homme assassiné à Larlé

    Hier, je suis allé à Airtel Koulouba, et le parkeur m’a fait savoir que le parking est à 100 F et c’est à prendre ou à laisser. Vu mon insistance pour payer à 50 F, il m’a remis ma moto en me disant que tous les parking au alentour est fixé à 100 F. Alors, j’étais bien obligé à garer ma moto à 100 F. Je demande aux autorités communales à nous aider pour que cela ne prenne de l’ampleur. Merci

  • Le 20 février 2013 à 15:51, par princh-armant depuis barça city En réponse à : On murmure : Un jeune homme assassiné à Larlé

    insécurité grandissante dans notre capitale.ce crime en temoin. nos autorité doit revoir les dispositions mises en place pour lutter contre la proliferation des armes légères.que c’est cruel.mes condoléances a la famille Dera

  • Le 20 février 2013 à 18:45, par man En réponse à : On murmure : Un jeune homme assassiné à Larlé

    même devant la mairie de Bogodogo, le parking est à 100f et c’est bien écrit sur les tickets. Je pense que la mairie est au courant mais fait semblant. inutile donc de la rappeler.

  • Le 20 février 2013 à 18:45, par silence En réponse à : On murmure : Un jeune homme assassiné à Larlé

    depuis décembre 2012 le parking de l’Hôpital Yalagdo Ouedraogo est passé à 100f, si réellement cela continue, nous risquons le pire.

    Je lance un cri du coeur à l’autorité communale de réagir rapidement, soit on fait passer un communiqué pour dire que le parking est passé définitivement à 100f.

  • Le 21 février 2013 à 09:33, par mimi En réponse à : On murmure : Un jeune homme assassiné à Larlé

    Je voudrais un peu parler de ces parkeurs qui refusent de se conformer à la loi. Les parkeurs à côté de l’UAB, SONAPOST, BIB et bien d’autres prennent 100f aux usagers. Que le maire retirent leur agrément. Ce sont des voleurs et rien d’autre

  • Le 21 février 2013 à 10:36, par Ibrahimo En réponse à : On murmure : Un jeune homme assassiné à Larlé

    Ce sont les citoyens qui encourage les parkeurs dans leur bêtise en payant les 100 f. Moi je ai jamais payé par principe ces 100 f et pour cela je suis prêt à traduire pour exemple un parkeur escroc en justice. Jusqu’à ce que la mairie donne son feu vert, je me réserve de payer. A chacun de prendre ses responsabilités dans cette affaire d’escroquerie à grande échelle.

  • Le 21 février 2013 à 11:42, par Le pag En réponse à : On murmure : Un jeune homme assassiné à Larlé

    Ils ont posé le problème d’augmentation à la mairie .mais pourquoi augmenter les prix sans même que les dirigeants de la mairie ne nous informent ,puisque si je ne me trompe ils ont duent pose le problème à mr le maire .ils devrait au moins nous informer de cette augmentation anarchique .yes or no .

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