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Insertion socio-professionnelle des jeunes : L’association l’Œil du succès plaide pour plus d’attention à l’égard des initiatives des jeunes.

Publié le mardi 12 février 2013 à 19h54min

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Insertion socio-professionnelle des jeunes : L’association l’Œil du succès plaide pour plus d’attention à l’égard des initiatives des jeunes.

Motiver et dynamiser la jeunesse burkinabè, tel est le crédo de l’association l’Oeil du succès. Il s’agit d’une jeune structure dont le lancement des activités est intervenu ce 9 février 2013 à Ouagadougou, en présence de plusieurs personnalités du monde des affaires, en l’occurrence Apollinaire Compaoré, PDG du Groupe Planor Afrique et Noufou Gnampa, PDG de Impact Plus, parrains de l’évènement.

En plus de la formation, il apparaît opportun que la jeunesse de notre pays bénéficie des expériences des entrepreneurs et hommes d’affaires burkinabè. Ce qui, sans doute permettra à cette frange de la société de se lancer dans l’entrepreneuriat avec courage en ayant à l’esprit la conduite à tenir face aux difficultés qui ne manquent, surtout au début de toute entreprise. Et à en croire Raïssa Ouédraogo, l’œil du succès offre un cadre de partages d’expériences aux jeunes porteurs de projets. « Nous voulons aider chaque jeune à avancer dans ses ambitions ». Pour cette association en effet, il est bien possible de réussir au Burkina pour peu que l’on soit ambitieux et que l’on bénéficie d’un accompagnement en termes d’appui financier et en termes de conseils.

Il est bien possible de réussir au Burkina

Cette possibilité, le ministre de la Jeunesse, de l’emploi et de la formation professionnelle en convient. Pour ce faire, il importe, relève le ministre par la voix de son conseiller technique, de chercher des solutions pratiques sur fond de motivation véritable, au-delà des connaissances théoriques. La motivation est une force, une énergie interne d’imagination, une source d’inspiration, de conception, et de réalisation de soi. Elle repose sur la perception que nous avons de nous-mêmes, des autres, de l’argent, de ce qui est acceptable ou non, de ce que nous sommes capables ou non, de nos différentes pratiques, de la vie dans son ensemble.

La motivation induit des initiatives de changement positif propice à la réussite. Toutefois, elle a besoin, pour servir de clef de la réussite, d’être conservée. En plus de ces enseignements du ministre, des exemples de réussite à partir de rien dans ce pays, ont partagé leurs expériences pour convaincre les jeunes qu’il est bien possible de réussir au Burkina, même à partir de rien.

L’exemple Apollinaire Compaoré

D’entrée de jeu, Apollinaire Compaoré, PDG du groupe Planor Afrique, par ailleurs PCA de Telecel Faso, a relevé que notre avenir est dans notre jeunesse. Et d’indiquer, « nous avons d’une part le devoir de l’éduquer, de la former, et d’améliorer ses compétences ; et d’autre part, le privilège de l’accompagner dans son audace afin d’apporter des solutions nouvelles pour le développement de notre pays ».

Toutefois, celui-là même qui n’a pas eu la chance d’aller à l’école et qui est l’exemple parfait de réussite à partir de rien, invite la jeunesse à avoir l’audace nécessaire à la réalisation de ses ambitions.

Des moments difficiles à même de décourager, Apollinaire Compaoré en a connus. Mais il dit avoir toujours pris le dessus, par la grâce de Dieu. Face à une jeunesse qui voulait en savoir davantage sur le degré de détermination de l’opérateur économique, M. Compaoré lance, « découragement n’est pas Apollinaire Compaoré ».

Réussir en partant de l’étude des sciences du développement personnel

Dans le même élan de motivation de la jeunesse, le PDG de Impact Plus, Noufou Gnampa, personne ressource de premier plan dans notre pays en matière de développement personnelle et de motivation, dira également que « réussir au Burkina, c’est possible ». M. Gnampa dit avoir bâti sa réussite sur l’étude des sciences du développement personnel qu’il a commencé dans ce pays en 1990. Pour lui, « les sciences du développement personnel constituent un pilier important dans la réussite des jeunes ». Et d’expliquer, « ce sont des sciences qui affirment clairement que chacun peut réussir pleinement sa vie ».

Le premier objectif des sciences du développement personnel selon M. Gnampa, est d’aider chaque personne à réussir pleinement sa vie, et ce, même à partir de rien. Elles enseignent aux jeunes formés, à en croire le PDG, que l’efficacité d’une personne instruite partant de sa productivité ne dépend pas seulement de sa réussite sur le plan intellectuel, mais est aussi tributaire de sa réussite dans d’autres domaines de la vie.

Les sciences du développement personnel embrassent tous les domaines de la vie. Elles inculquent, à partir du potentiel de chaque individu, la capacité d’imagination, de proposition, de réalisation, foi de M. Gnampa.

Réussir au Burkina en partant, rien que de l’étude des sciences du développement personnel, le PDG de Impact Plus en est convaincu. En effet dira de vive voix M. Gnampa, « j’insiste sur ma conviction que l’érection du développement personnel en axe de politique de développement des acteurs en général et des jeunes en particulier, sera un véritable levier du développement de notre pays ».

Dans ce sens, il importe, selon M. Gnampa, que tous ceux s’intéressent aux sciences du développement personnel s’associent pour créer un cadre d’échanges à même d’influencer les politiques publiques ; ce qui devra induire plus de synergie entre les différents candidats à la réussite par le biais des sciences du développement personnel. La jeunesse doit investir pour son développement personnel, a aussi relevé M. Gnampa qui a émis le vœu de voir l’association L’œil du succès poursuivre courageusement sa mission de motivation et de dynamisation de la jeunesse burkinabè.

Des promesses, y’en a eues

Au profit des jeunes du Burkina, Apollinaire Compaoré a marqué sa disponibilité pour l’accompagnement, pour peu que les décideurs politiques de notre pays le soutiennent.

« Nous sommes en train de mettre en place les auto-écoles de développement personnel qui vont être un cadre dédié à la jeunesse pour étudier de façon assez approfondie, mais assez simplifiée, des modules de développement personnel et mettre en œuvre ce développement », a confié M. Gnampa. Pour lui, « c’est l’avenir qui est en jeu avec la jeunesse ».

Les jeunes du Burkina ont des ambitions

« Beaucoup de jeunes ont des projets, ils se battent pour la réalisation de ces projets ; mais avec les difficultés de la vie, beaucoup finissent par abandonner », c’est en ces termes que Raïssa Ouédraogo, présidente de l’association l’œil du succès, a dépeint la situation des jeunes de notre pays. En effet, indique Parfait Ouédraogo qui a pris la parole au nom des jeunes, la jeunesse burkinabè « a un potentiel à faire valoir, elle est pétrie de talent ». Les jeunes du Burkina « n’ont qu’un seul désir, c’est participer activement au développement de ce pays », a-t-il précisé. Et d’ajouter, « nous avons tous envie d’être un jour cités comme des modèles de réussite, à l’image d’Apollinaire Compaoré, de Noufou Gnampa, qui ont donné la preuve qu’il est possible de réussir au Burkina ».

Pour Raïssa Ouédraogo, il est temps « que les aînés encouragent les jeunes afin que chacun, malgré les difficultés, puisse persévérer et arriver au bout de ses ambitions ». Dans ce sens, précise Parfait Ouédraogo, les jeunes porteurs de projet désirent « apprendre de l’expérience des aînés et avoir leur appui ».

Fulbert Paré

Lefaso.net

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