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Histoire rocambolesque de Patrick W. Sawadogo au secteur 22 de Ouagadougou : Son huissier se retourne injustement contre lui et ordonne la destruction de ses biens

Publié le jeudi 7 février 2013 à 16h23min

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C’est une de ces multiples histoires vraies faite de mensonges, de duplicités et d’ingratitudes dont notre monde dit moderne regorge. Le drame est que même de renommés praticiens du droit ajoute leur quote-part dans ces comportements aux antipodes de leur propre profession.

Lisez plutôt : depuis septembre 2012, rien ne va plus entre M. Patrick Sawadogo gestionnaire d’un maquis à TAMPOUY au secteur 22, et la famille Ouédraogo propriétaire de la parcelle où est collé ledit maquis. Et pour cause : Moussa T. Ouédraogo (aujourd’hui décédé) alors propriétaire de la parcelle d’habitation à laquelle est juxtaposé l’espace vert sur lequel est construit le maquis désirait y faire des travaux de construction. Cependant, cette volonté légitime n’était pas en phase avec les moyens dont il disposait. Alors, eu égard aux rapports que le regretté Moussa entretenait avec l’oncle de Patrick du nom de Pierre SAWADOGO, voisin du vieux, ils passèrent un accord oral : et M. Sawadogo Pierre réalisa, sur la parcelle de M. Ouédraogo, des infrastructures au profit de la famille de ce dernier, et bâtit sur l’espace vert pan coupé de la parcelle du vieux Moussa, le maquis au profit de son neveu Patrick.

Les infrastructures réalisées au profit du vieux étaient louées et l’argent devraient être perçu jusqu’à concurrence du montant investi.
Malheureusement, le vieux meurt et … « Les amitiés d’un père n’engagent pas sa descendance » comme on dit au Burkina et c’est ce que les Sawadogo vont expérimenter à leur corps défendant. Ainsi les rapports entre les deux parties se sont détériorés petit à petit.

En effet, M. Sawadogo a constaté de nombreux actes de bellicisme à son endroit qui sont allés crescendo. Dans cette foulée, la veuve a manifesté le désir de faire ouvrir une porte sur le maquis. Compte-tenu de la spécificité d’un endroit tel que le maquis, et surtout de son lieu d’implantation qui est un espace public et non dans la parcelle du vieux, M. Sawadogo a émis des réserves à ce propos et a toutefois suggéré une concertation avec les services compétents de la mairie afin de trouver une solution qui arrangerait tout le monde.

Avant même que la mairie officiellement saisie ne se prononce, la famille Ouédraogo, à travers Dramane Ouédraogo, a commencé à détruire les biens et les constructions de M. Sawadogo.

Dans le souci d’agir dans la légalité et de préserver la paix sociale, M. Sawadogo Patick sur conseil de son oncle s’est attaché les services d’un huissier de justice en la personne de Me Rakiétou Ouédraogo pour faire l’inventaire des dégâts occasionnés et des destructions opérées sur son maquis. Paradoxalement et aussi curieux que cela puisse paraître, l’huissier de justice se retourne contre son client sans présenter une décision de justice et ordonne son expulsion pure et simple du maquis qu’il occupait depuis 2007, et la destruction totale de ses investissements.

Allez-y comprendre ! Reste à espérer que les autres maillons de la chaîne judiciaire saisie ne se rendent pas complice de cette injustice criarde.

Jacques B. SANKARA

Résident au secteur 12

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