LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Quid de l’arbitrage, Aristide Bancé est Napoléon à Bobo

Publié le jeudi 7 février 2013 à 18h01min

PARTAGER :                          
Quid de l’arbitrage, Aristide Bancé est Napoléon à Bobo

Un but, une panenka, unne parade et tout change autour de vous. Après l’année de mon année, les artistes peuvent désormais chanter le match de mon match, le penalty de mon penalty, le jour de mon jour pour Aristide Bancé.

Le nom du dossard 15 des étalons a été le plus clamé à Sya. Et pour traduire l’exploit plus qu’héroïque du onze national, les bobolais sont également entrés dans l’histoire. De mémoire d’homme, jamais pareils cris de joie n’avaient été entendus à Bobo-Dioulasso.

Impossible de ne pas manifester. Les suggestions des parents, le déploiement de la police sur les artères n’ont pas empêché les jeunes d’investir les rues de la cité. Les acrobates ont fait leurs shows. Mais le plus beau reste incontestablement les groupes de jeunes et d’enfants qui ont transformé la cité des silures en un vaste carnaval. Tout y passe ?

Un a un les noms des étalons sont clamés. Djembé, vuvuzela, sifflets, moto, voitures ont fait le tour des rues. « C’est simplement fou ce qui nous arrive. Mais d’où est-ce que ces enfants-là nous sortent ça », s’exclamait un vieux.

Sur des sites sportifs, on pouvait lire que le Burkina a joué deux matchs au cours du carré d’as de la 29ème coupe d’Afrique des nations, dont le plus redoutable était incontestablement celui contre l’arbitre de la partie. Et disons-le, pour faire pire, on ne pouvait pas faire mieux que l’arbitre du match Burkina/Ghana.

Tant pis pour lui. Les étalons étaient à la page hier. Et à Bobo-Dioulasso, le groupe héroïque, historique, habité par un patriotisme indescriptible a été honoré. Car après la folie des cris, le rajeunissement des vieux, la soirée des bobolais a continué dans les boites de nuit. Et là-bas encore le nom des soldats a été valorisé. Et comme on pouvait s’attendre l’homme de la palanqua, Aristide Bancé, était la vedette. Le foot, c’est fou.

Ousséni Bancé

Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina/Reprise de la Ligue1 : Quatre chocs à l’affiche