Dans une déclaration liminaire, le président du bureau exécutif national provisoire, Jacob Barry, a déclaré que notre pays vit à l’heure du renouvellement des structures sportives. Si cette démarche est statutaire, c’est qu’elle obéit aussi à une volonté de renforcer les capacités pour de meilleurs résultats.

Faisant un bref rappel historique de la marche du comité, qui est jalonnée, selon lui, de victoire mais aussi d’erreurs, il a dit que parler de cette structure revient à parler de El Hadji Noufou Ouédraogo, alias prési pour qui le football est sa vie.

L’homme qui a crée la structure, a-t-il ajouté, l’a fait par amour pour le football burkinabè et pour son pays. Jacob pense que deux structures de supporters pour une équipe nationale, c’est trop à son avis et cet état des faits explique en partie la débâcle des Etalons à Tunis malgré la centaine de millions empochés.

Les supporters sont désormais désemparés et la mésentente entre les deux premiers responsables a tout exacerbé. La jeunesse est instrumentalisée avec quelques djembés tandis que la diaspora nigériane chez nous utilise une fanfare pour les grandes rencontres.

Selon Jacob, ses collaborateurs et lui remarquent la multiplicité des activités du président Noufou qui sont entres autres, l’entretien du centre Naba Kango, la tenue de la coupe de la solidarité et la présidence du comité.

Le comité, a-t-il indiqué, est relégué au second plan dans la recherche des sponsorings et la qualité organisationnelle. En somme, il est malade et il faut avoir le courage de crever l’abcès.

C’est pourquoi, dans un sursaut d’orgueil, ils se sont engagés à retourner aux supporters leur structure. Signalons que Noufou Ouédraogo n’était pas présent à cette conférence de presse. A-t-il accepté d’être le président d’honneur ? On n’est curieux de savoir sa position...

Justin Daboné
Observateur Paalga