Mohamed Koffi, latéral droit : Le match de dimanche ne sera pas facile. Il est vrai que le Burkina monte actuellement en puissance mais l’équipe du Togo n’est pas à négliger. Tous les deux pays sont de l’Afrique de l’ouest. Nous allons donc garder la tête sur les épaules et nous battre comme nous l’avons toujours fait lors des matchs précédents. Nous sommes sûrs qu’avec la concentration nous pourrons nous qualifier pour les demi-finales. Je pense même que la victoire est de notre côté. Pour cela, nous allons confiants contre le Togo. Nous rêvons même de la finale. Et si nous avons joué trois matchs sans difficultés, ce ne sont pas les deux matchs à venir qui vont, à mon avis, nous empêcher des réaliser notre rêve. Cette Can est pour le Burkina Faso. Et nous irons jusqu’au bout si tout va bien.

Paul Put, coach : le match contre le Togo sera difficile. Parce que les joueurs togolais ont une bonne organisation sur le terrain et ils sont très costauds et jouent très physiques. Cela se prouve par la présence d’Adebayor qui évolue dans l’un des plus grands championnats au monde. Il a l’expérience, il est très fin dans le jeu. Il est de ce fait très dangereux. Il y a aussi que les ailiers togolais vont très vite et il nous revient de trouver la clé pour ouvrir la porte.

Je pense en tout cas que le moral du groupe est bon. J’avais peur qu’ils ne soient très fatigués. Mais jusqu’à présent j’ai une bonne impression de l’équipe. Grâce aux polars, nous saurons ceux qui sont prêts frais et ceux qui ne le sont pas encore. Ainsi nous pourrons faire les derniers réglages ce samedi.

Djakaridja Koné, milieu de terrain : Je ne peux pas dire d’emblée que les demi-finales sont à portée de main. Parce que le Togo a une équipe qui joue très bien au football. Il est vrai que nous avons aussi une bonne équipe, nous sommes très soudés. Nous allons garder la tête sur les épaules et donner le meilleur de nous-mêmes. Parce que jouer contre le Togo est une chance que le Burkina n’a plus eue depuis 15 ans. Nous comptons la saisir maintenant parce qu’on ne sait pas de quoi demain sera fait. Pour cela, je suis confiant que nous saurons opérer le bon choix afin de bien entamer le match de demain avec sérieux et sérénité et que la victoire sera au bout parce que nous sommes confiants que le peuple burkinabè, qui aime le football, n’attend que cela.

Yacouba Ouédraogo, ministre des Sports et des Loisirs : il faut prier que Dieu afin que tout se passe bien pour les joueurs sur le plan physique. Après trois matchs bien enlevés, certains joueurs ont contracté des blessures et je leur souhaite de guérir vite.

Concernant le match, je pense que toutes les deux équipes ont le même niveau. Mais pris individuellement, je pense que les joueurs burkinabè ont plus de chance de franchir les quarts de finale. Il leur revient donc de prendre le Togo au sérieux. Car même s’il est vrai que le Burkina avait déjà gagné 3-0 en amical contre l’équipe du Togo, il n’en demeure pas en moins que nous sommes en phase finale de la CAN et que si les Etalons prennent le Togo au sérieux, la partie sera gagnée.

Malo Drissa Traoré alias Saboteur, entraineur : sur le plan scientifique et technique, la défense du Togo n’a pas autant de technique et d’expérience que la nôtre. On sent que les joueurs togolais sont très agressifs et risquent de ce fait de commettre beaucoup de fautes soit dans leur surface de réparation soit aux abords de la surface. Ces fautes vont certainement nous donner beaucoup d’avantages. En plus de cela, la défense togolaise est très faible au niveau des relances.

Au niveau du milieu de terrain, nos joueurs sont supérieurs aux Togolais. A voir de près les deux équipes, on se rend compte que le Burkina compte plus d’individualités au niveau de son milieu de terrain que le Togo. Cette analyse me permet de conclure que si on prend en compte le potentiel humain des deux équipes, le Burkina part favori à ce match parce qu’il compte plus de joueurs à même de dominer le match.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net