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On murmure : Les deux challengers de la maire de Zéguédéguin au tribunal

Publié le mardi 22 janvier 2013 à 23h03min

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Il est revenu à Kantigui que Hamidou Philippe Néri Bonkoungou fraîchement élu maire de la commune de Zéguédéguin le 10 Janvier 2013 aurait fait le déplacement de Kaya le 21 Janvier 2013 pour être entendu par le procureur près le tribunal de grande instance de Kaya. Cela en rapport avec la plainte qu’il aurait déposée contre son adversaire à la mise en place du bureau du conseil municipal de la commune. Son challenger lui aurait proféré des menaces et lui aurait demandé de démissionner sans quoi sa réaction sera « foudroyante ».

Kantigui rappelle simplement que la politique doit absolument unir les hommes dans la gestion de la cité et non le contraire. Il n’y a pas de raison de faire descendre la “foudre” sur son semblable surtout que chacun doit pouvoir apporter sa pierre à la construction de Zéguédéguin.
Vivement que les deux protagonistes se réconcilient et se serrent les coudes pour construire leur commune rurale dont les défis sont immenses. Que peut faire un conseil municipal miné par des dissensions ? Absolument rien.


Prévention des conflits intercommunautaires au Burkina : une association en vue

Kantigui qui se remet à peine de l’émotion provoquée par le conflit intercommunautaire intervenu à Zabré et qui s’est soldé par un bilan de 7 morts, a ouï dire qu’un réseau de prévention de ces types de conflits est en gestation. En effet, a-t-on appris à Kantigui, un groupe de jeunes communicateurs issus de différents organes de la place, choqués par la fréquence et la violence des conflits intercommunautaires au Burkina Faso, s’active à la mise en œuvre de ce projet. « Vivre ensemble dans la paix », c’est le nom de ce réseau dont les initiateurs ont déjà tenu plusieurs rencontres pour peaufiner les textes statutaires. L’assemblée générale constitutive du réseau, a-t-on soufflé à Kantigui, est prévue dans les tout prochains jours. Par leur fréquence et leur ampleur, les conflits intercommunautaires constituent une préoccupation majeure. C’est pourquoi Kantigui adhère à cette initiative louable dont l’objectif est de prévenir les conflits intercommunautaires, à travers des outils, stratégies, techniques et actions concrètes de communication.


Crise de confiance à la Fédération burkinabè de sports pour personnes handicapées

Kantigui a appris que la Fédération burkinabè de sports pour personnes handicapées (FBSPH) traverse une crise de confiance. En effet, à peine élu le 23 décembre 2012 lors de son Assemblée générale (AG) statutaire que le nouveau bureau de cette fédération doit déjà faire face à un « coup d’Etat » qui ne dit pas son nom. Cette AG, selon les sources de Kantigui, émane d’un communiqué du ministère des Sports et des loisirs.

Le communiqué invitait la FBSPH à tenir son AG statutaire pour le renouvellement du bureau fédéral. En aucun moment, il n’a été question du Comité national paralympique. Mais contre toute attente, un des vice-présidents nouvellement élus s’est autoproclamé responsable de ce comité national paralympique (IPC). Selon un proche du dossier qui s’est confié à Kantigui, ce vice-président a mis en place un bureau national paralympique qu’il s’est empressé d’envoyer à l’IPC, la structure internationale de sport pour personnes handicapées. Il aurait abusé de la confiance des uns et des autres, se fondant sur un faux procès verbal qu’il a lui-même rédigé.

En agissant de la sorte, il a voulu mettre tout le monde devant le fait accompli. D’ailleurs, a poursuivi l’interlocuteur de Kantigui, le procès verbal de l’AG du 23 décembre 2012 devait être rédigé par les représentants du Ministère des sports et des loisirs qui y étaient. Naturellement, l’IPC a rejeté le « bureau fantôche » et demandé de plus amples éclaircissements à son répondant au Burkina Faso, la FBSPH. En attendant de clarifier cette situation au niveau du Ministère des sports et des loisirs, Kantigui déplore cet état d’esprit qui n’honore pas les personnes handicapées.


Trois Burkinabè distingués en Côte d’Ivoire

Il est parvenu à Kantigui que trois Burkinabè, pour leurs actions humanitaires et leur dévouement à la cohésion au sein de leur communauté en Côte d’Ivoire, ont été fait personnalités de l’année 2012. Ils ont été célébrés, le dimanche 13 janvier 2013, par l’agence Prestige production, à travers une brève cérémonie de remise de diplômes à Treichville, en présence d’un député ivoirien, l’honorable Siaka Ouattara de la circonscription électorale d’Anyama Brofodoumé. Selon les sources de Kantigui, ces trois personnalités citées sont : Billa Mamadi, délégué au Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger (CSBE), Mamadou Salogo, président de l’Union culturelle des danses et arts traditionnels de la diaspora burkinabè et Mme Kindo Fatoumata, présidente des femmes de Vridi 3. Ils ont reçu, chacun, un diplôme et un trophée pour leur investissement individuel et communautaire, en 2012, à l’émergence d’un nouveau type de burkinabè en Côte d’Ivoire.


Excès de vitesse : le calvaire des habitants du côté ouest de Saint Camille

Les riverains de la voie allant de Saint Camille aux « Les Editions Le Pays » vivent un calvaire indescriptible depuis quelques jours.
En effet, depuis la réfection partielle de cette voie, a-t-on rapporté à Kantigui, des automobilistes se livrent à un rallye qui ne dit pas son nom. Conséquence, la nuée de poussière dégagée par ces derniers, met les enfants et les riverains constamment en danger, à cause de la mauvaise visibilité.
A cela s’ajoute cette épaisse couche de poussière qui est devenue une inquiétude, surtout pour les malades souffrant de problèmes respiratoires. Kantigui pense que les usagers qui ne veulent pas entendre parler de ralentisseur anarchique dans les quartiers devront jouer leur partition pour ne pas exposer la vie des autres.


Vivement un bureau et un véhicule pour le gouverneur de l’Est

De passage dans la cité de Yendabili, Kantigui, toujours curieux de s’imprégner des réalités des zones qu’il traverse, a eu un pincement au cœur quand l’on lui a soufflé à l’oreille que le premier responsable de la région de l’Est ne dispose pas de bureau depuis la crise de 2011.
L’autre information qui a encore ému Kantigui, est qu’en plus de ce manque de bureau, le véhicule 4X4 du colonel-major ne peut pas aller hors de la ville de Fada N’Gourma, à cause de son état défectueux. Selon les sources de Kantigui, certains bâtiments du gouvernorat ont été incendiés par les manifestants lors de cette furie généralisée, y compris le bureau du gouverneur.

Le véhicule (une citadine) qui était destiné aux petites courses, a également payé les frais de la crise. C’est ainsi que depuis cette date, le gouverneur s’est vu dans l’obligation de transformer sa résidence privée en lieu de travail ,en attendant la réfection de son local. Il y accomplit, à la fois ses devoirs administratifs et familiaux et emprunte, pour ses voyages, un véhicule à la direction régionale de l’Agriculture. A ce que l’on dit, il n’est pas le seul à être affecté par la situation.
Nombreux seraient les fonctionnaires affectés au gouvernorat qui se sont retrouvés, eux aussi, sans bureau. Vivement que ce cri du cœur soit entendu par qui de droit, afin que le gouverneur et ses collaborateurs puissent travailler en toute quiétude.


Un ministre français sur des sites de réfugiés maliens au Burkina

Kantigui a ouï dire que le ministre délégué au développement auprès du Ministre français des affaires étrangères, Pascal Canfin, séjournera les 23 et 24 janvier au Burkina Faso. La crise malienne et le rôle du Burkina Faso qui a porté secours à ce pays frère n’est certainement pas étranger à cette visite. Entre autres, selon les sources de Kantigui, Pascal Canfin se rendra, dans des structures d’accueil des réfugiés maliens, en compagnie de la commissaire européenne, chargée de la Coopération internationale, de l’aide humanitaire et de la gestion des crises, Mme Kristalina Georgieva. Avant de regagner Paris, Pascal Canfin donnera un point de presse pour éclairer l’opinion, notamment à travers les journalistes, sur l’intervention française et le soutien des troupes ouest-africaines aux côtés des forces armées maliennes. Kantigui souhaite vivement le retour d’une paix durable au Mali.

KANTIGUI

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 23 janvier 2013 à 00:52 En réponse à : On murmure : Les deux challengers de la maire de Zéguédéguin au tribunal

    il y a trop de structures administratives et bureaucratiques dans ce pays et certaines ne servent a rien. je ne sais pas si les gouverneurs en font partie mais cela y ressemble pcq plus d’un an sans bureau montre qu’on n’est pas utile à la société. supprimons les gouvernorats

    • Le 23 janvier 2013 à 09:20, par lapaix En réponse à : On murmure : Les deux challengers de la maire de Zéguédéguin au tribunal

      Plus d’un an sans bureau certes ;mais pas plus d’un an sans travail.Déplace toi à Fada pour t’en convaincre qu’il y’a vraiment du boulot dans les gouvernorats. le Gouverneur est le dépositaire de l’autorité de l’État dans la région,il est le délégué du Gouvernement et le représentant direct de chaque Ministre dans la région, Il coordonne toutes les administrations publiques à cet effet.je vous invite à lire le Décret N°2012-804/PRES/PM/MATDS/MEF portant modalités de création ,d’organisation et de fonctionnement des circonscriptions administratives du BF.
      Chacun essai à sa manière, avec le peu de moyen dont il dispose, d’ apporter sa pierre à l’édification de notre jeune nation. On fait avec les moyens de bord.

  • Le 23 janvier 2013 à 09:50, par Le visionnaire En réponse à : On murmure : Les deux challengers de la maire de Zéguédéguin au tribunal

    Belle initiative que celle des jeunes communicateurs. C’est vrai que ces conflits sont parfois le résultat d’une défaillance de l’Etat mais quelquefois la méconnaissance de certaines lois et la survivance de certains préjugés contribuent à l’éclatement ou l’exacerbation des conflits inter communautaires. Tout comme Kantigui, moi j’adhère entièrement à ce projet. Je demande à Kantigui et au Faso.net de nous tenir informés de l’Assemblée générale constitutive de ce réseau pour que nous puissions nous mobiliser pour les soutenir.

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