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Sécurité alimentaire au Burkina : validation des résultats définitifs de la campagne agro-pastorale 2012-2013

Publié le dimanche 20 janvier 2013 à 22h42min

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Sécurité alimentaire au Burkina : validation des résultats définitifs de la campagne agro-pastorale 2012-2013

Calculer l’ensemble des agrégats de la situation alimentaire à l’issue de la campagne agricole écoulée, c’est à cette fin que la première session du Comité de prévision de la situation alimentaire (CPSA) de l’année 2013 se tient à Ouagadougou ce 18 janvier. Il s’agit en réalité d’un atelier dont la cérémonie d’ouverture a été l’occasion pour le tout nouveau ministre de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire, Mahama Zoungrana d’exprimer les attentes du Gouvernement par rapport à l’état de la situation alimentaire dans notre pays courant 2013.

Après avoir présenté ses vœux du nouvel an et remercié l’ensemble des participants, le ministre Mahama Zoungrana a rappelé que le Comité de prévision sur la situation alimentaire (CPSA) « a la charge de produire et de mettre à jour, les données sur l’état de la situation alimentaire et nutritionnelle de notre pays ». Et d’ajouter, « le travail de ce Comité est très important parce que ça nous permet de faire une analyse tout à fait claire de la situation alimentaire, et surtout de tracer des perspectives ; lorsque la situation alimentaire est bonne, ce sont des perspectives en termes d’écoulement d’excédents céréaliers, et lorsque la situation alimentaire n’est pas très satisfaisante, c’est l’organisation de la riposte du Gouvernement pour soutenir les populations ».

Venant à la réalité du terrain, le ministre Zoungrana dira que « le combat contre l’insécurité alimentaire au Burkina Faso est un combat quotidien ». Et d’expliquer, « en effet, les quatre dimensions de la sécurité alimentaire que sont la disponibilité de produits alimentaires, l’utilisation qui en est faite, l’accès à la nourriture et la qualité de la nutrition restent problématiques dans notre pays ».

Et à écouter le ministre, c’est pour mener une bataille contre ces problématiques que le département dont il est le premier responsable est créé. En conséquence, dira le ministre Zoungrana, « nous avons le devoir de gagner cette bataille en apportant une réponse globale à court, moyen et long terme ».

Dans ce sens, le ministre dit savoir compter, en s’adressant particulièrement aux participants à l’atelier, « sur vous tous qui êtes des personnes ressources avisées, sur votre disponibilité et votre assiduité lors de ces travaux, afin de nous projeter une situation alimentaire juste, réaliste et des perspectives et recommandations en vue d’une gestion plus réussie et efficace de la situation alimentaire dans notre pays ». Et de poursuivre, « les résultats de vos travaux feront l’objet d’un rapport en conseil des ministres pour adoption, et d’une publication officielle lors d’une conférence de presse ».

Cet atelier devra connaître, précisément à la cérémonie de restitution des résultats prévue pour cet après-midi, la participation des représentations diplomatiques et des partenaires techniques et financiers.

Fulbert PARE (stagiaire)

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 21 janvier 2013 à 11:03, par Bala Wenceslas SANOU En réponse à : Sécurité alimentaire au Burkina : validation des résultats définitifs de la campagne agro-pastorale 2012-2013

    Merci M. Paré pour cet article succinct ; mais les (quatre) piliers de la sécurité alimentaires évoqués ont besoin d’être précisés ; ils sont identifés comme suit :
    • la disponibilité des aliments (cela renvoie à des productions suffisantes)
    • l’accès aux aliments (sur le plan économique notamment, et concerne donc le pouvoir d’achat des populations)
    • l’utilisation des aliments (= qualité nutritionnelle, sanitaire, socioculturelle)
    • la stabilité dans l’approvisionnement (=aussi la question de stabilité prix).

    Pour notre pays (comme d’autres pays sahéliens) la disponibilité constitue le pilier principal dans un contexte d’incertitude pluviométrique. En plus des aléas climatiques non entièrement maîtrisables, un des aspects importants à mon avis relève de nos politiques publiques : il s’agit de la qualité de la gouvernance du foncier rural pour assurer un accès équitable et durable à la terre, support de production Agricole (agriculture, élevage, pêche, foresterie).

    Je souhaite que le (nouveau) ministère l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire innove l’accompagnement du secteur Agricole par une politique de meilleure gouvernance des terres rurales : à cet effet, il est indispensable d’asseoir un mécanisme de la transparence dans l’acquisition et la valorisation (en somme la régulation) des terres rurales au Burkina. Le ministère gagnerait à oeuvrer avec les communes rurales autour de programmes et de plans d’action opérationnels de sécurisation de l’accès aux terres rurales et de leur mise en valeur durable. Les organisations de producteurs et organisations de la société civile devront contribuer à rendre effectif et fonctionnel des espaces de dialogue social autour de la question de gouvernance locale des terres rurales. Cela aiderait à apaiser les rapports sociaux conflictuels pour l’accès et le contrôle des terres rurales et autres ressources naturelles. Faisons de la terre rurale une réalité de (re)construction d’une citoyenneté inclusive, responsable, et soucieuse des intérêts des générations futures.

  • Le 15 février 2013 à 17:06, par Data En réponse à : Sécurité alimentaire au Burkina : validation des résultats définitifs de la campagne agro-pastorale 2012-2013

    Merci pour nous avoir informer de la validation des résultats.
    Cependant, je trouve cet article de très basse qualité quand je constate au vous vous limiter à nous relater ce que le ministre a dit sans pour autant nous informer sur ce qui a été valider, et c’est vraiment dommage que pour un article d’une validation de données, il n’y ait aucune donnée.
    Toutefois, comme circonstance attenuante, j’attribuerais cette défaillance au fait que vous êtes un stagiaire.

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