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Paul Put, entraîneur des Etalons : “J’ai placé ma confiance sur des joueurs polyvalents”

Publié le mardi 15 janvier 2013 à 23h00min

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Paul Put, entraîneur des Etalons : “J’ai placé ma confiance sur des joueurs polyvalents”

Après avoir arrêté la liste de ses 23 joueurs pour la CAN et joué un premier match amical contre le Niger (0-0) le 10 janvier dernier, le sélectionneur national Paul Put nous livre ses analyses sur cette rencontre et justifie le choix de ses hommes.

Quels sont les enseignements que vous retirez de ce match amical ?

On avait d’autres priorités car j’avais programmé le match pour le 11 janvier et on l’a anticipé pour le 10. Je n’ai donc pas bouleversé mon programme et nous avons respecté notre programme d’entraînement du matin. Cela a été dur et l’adversaire était très agressif dans les duels. Mais j’ai pu voir de bonnes choses et éventuellement des lacunes qu’on devrait encore corriger. Il reste encore dix jours avant la compétition (ndlr : interview réalisé le 10 janvier) et les joueurs ont démontré qu’ils ont envie de jouer et cela est important, surtout après un long voyage et un entraînement dans la matinée.

Que faut-il corriger systématiquement dans ces derniers jours qui nous séparent de la CAN pour être au top à ce rendez-vous footballistique ?

Il ne faut pas oublier que nous devons commencer sans Alain Traoré et sans Charles Kaboré. Maintenant, il va nous falloir avoir un œil sur la situation de Jonathan Pitroipa. C’est autant de paramètres qu’il faudra prendre en compte mais il y a encore des choses à corriger. J’ai aussi vu de bonnes choses et il faut positiver. Nous avons encore cinq jours(premier match le 21 janvier contre le Nigeria) pour travailler et c’est pour cela que je suis en train d’essayer plusieurs paramètres. J’ai été satisfait de la manière de jouer de Wilfried Balima comme latéral droit.

Il l’a souvent fait en Moldavie à plusieurs reprises. J’ai regardé plusieurs de ses DVD quand il évoluait à ce poste et il m’a confirmé sur les entraînements à Ouagadougou. Henry Traoré, lui par contre, peut jouer dans l’axe et sur les cotés. Il y a également Djakaridja Koné qui joue de temps à autre dans l’axe dans son club tout comme Florent Rouamba et cela me donne beaucoup d’opportunités à modifier mon équipe à souhait. Aujourd’hui on est en phase de préparation pour affronter le premier adversaire. On analysera le match pour voir ce que nous allons faire.

Votre liste des 23 a été arrêtée. Etes-vous sûr aujourd’hui que vous avez fait des choix judicieux ?

Pensez-vous avoir un autre meilleur choix ? Les joueurs ont confirmé pendant le stage de Ouagadougou et on a essayé de sélectionner ceux qui sont polyvalents. On ne peut pas se permettre d’emmener ici des joueurs qui ne sont pas en bonne condition physique pour une compétition comme la CAN. Nous nous sommes aussi basés sur cet aspect pour arrêter la sélection et c’est pour cela que nous avons fait les tests. Pourquoi sélectionner des joueurs polyvalents ? Nous n’avons pas beaucoup de défenseurs qui sont en compétition et c’est pour cette raison. Mais j’ai confiance en mes choix.

A chaque match, la défense des Etalons encaisse au moins un but. Pour vous, ce bastion est-il à bâtir ou à rebâtir ?

Nous avons eu un travail spécifique sur la défense depuis que nous sommes arrivés. On commence à devenir compact à ce niveau car notre bastion défensif ne concède plus assez d’occasions. Mais on a encore du travail à faire. Il ne faut pas oublier que Charles Kaboré et Bakary Koné nous ont rejoints jeudi dans l’après-midi et en plus nous avons fait un long voyage et ce sont des charges qui pèsent dans les jambes. Mais malgré cela, je suis très satisfait.

Et les conditions d’hébergement ?

Sans faire la langue de bois, c’est très excellent. Le terrain est en bon état, la nourriture est parfaite et les chambres assez reposantes. Je n’ai entendu aucune réclamation des joueurs. On a le jacuzzi, le sauna, une salle médicale et une salle de musculation. Malheureusement, on doit quitter ce cadre le 16 janvier, mais nous profitons des commodités du centre au maximum.

Quelle ambiance mettre dans le groupe pour que vous soyez serein pour aborder la CAN ?

Les joueurs et les responsables qui nous accompagnent m’ont fait la confidence que nous voyons aujourd’hui un groupe. Avant, ce n’était pas pareil où on voyait trois joueurs à gauche et quelques-uns à droite. C’est aujourd’hui une famille soudée et cela me satisfait beaucoup. Il y a un bon esprit qui règne au cours des entraînements avec beaucoup d’enthousiasme et pour moi, c’est très important avant d’aborder une grande compétition comme la CAN.

Entretien réalisé par Béranger ILBOUDO : Envoyé spécial à Nelspruit (Afrique du Sud)

Sidwaya

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