Combats au Mali : Le Burkina appelle à l’arrêt des hostilités et sécurise son Nord
« Ce qui est arrivé est un incident très grave. Au nom du médiateur, je lance un appel solennel, à toutes les parties, à l’arrêt des hostilités déclenchées cette semaine… » C’est ce qu’a laissé entendre Yipèné Djibrill Bassolé, ministre en charge des Affaires étrangères du Burkina Faso, au cours du point de presse qu’il a tenu ce jeudi 10 janvier 2013 à Ouagadougou. Son collègue en charge de la Sécurité, Jérôme Bougouma, présent à cette rencontre avec les hommes de médias, a, quant à lui, fait le point du « dispositif sécuritaire préventif » mis en place dans le nord du Burkina Faso.
Un groupe antiterroriste de plus de 1000 hommes en voie de déploiement, 500 militaires déjà déployés sur le terrain. Tel est le dispositif sécuritaire mis en place par le Burkina Faso pour sécuriser ses trois régions frontalières avec le nord Mali à savoir le centre-nord, le nord et le sahel. Pour le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma, ce dispositif qui n’est qu’une mesure préventive a été mis en place pour « parer à toute éventualité » en cas de débordement. « Pour le moment, il n’y a pas d’incursion de quelque nature que ce soit, venant du Mali », a signifié le ministre Bougouma. « Que les populations ne s’inquiètent pas et qu’elles vaquent à leurs activités quotidiennes, nous veillons au grain », a-t-il assuré.
Quant au ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale, représentant du médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour le Mali, Blaise Compaoré, les affrontements entre les groupes islamistes et l’armée régulière représentent « un incident grave » et constituent une rupture flagrante de la cessation de feu obtenue lors de la rencontre du 4 décembre 2012 à Ouagadougou. « Nous déplorons la situation et appelons solennellement toutes les parties à un arrêt des hostilités pour éviter de nombreux dégâts », a noté le missi-dominici du médiateur Compaoré.
Par ailleurs, Djibrill Bassolé, a indiqué que les discussions entre les groupes islamistes et les autorités maliennes reprendront en principe le 21 janvier prochain. Il a en outre assuré que tout sera fait pour que cette nouvelle date puisse tenir car il y va de l’intérêt de tous les acteurs. Avant cette conférence de presse, les deux ministres ont fait le point de la situation à l’ensemble du corps diplomatique accrédité au Burkina Faso.
Dimitri Kaboré (Collaborateur)
Fasozine
Vos commentaires
1. Le 11 janvier 2013 à 04:51, par BEM-KAGNONDO En réponse à : Combats au Mali : Le Burkina appelle à l’arrêt des hostilités et sécurise son Nord
Ah ! Ce n’est pas trop tôt. Avec ces gens-là aucune précaution n’est de trop. Imaginons ! À un certain Gompiga ou un Ouigou des fins fonds de Manga ou de Kindi on lui interdit son dolo. Ou encore à un Dagari, un Bwaba ou un Bobo on lui interdit l’accès à son kiepalo du matin. C’est là catastrophe. Restons encore dans l’objectif. Au Burkina Faso, un barbu vient, enturbainé comme uncomme un cadavre qu’on conduit en terre selon certains rites religieux vient ordonner que tout couple non uni selon là religion musulmane doit être fouetté ou encore mes parents qui m’ont conçu dans l’amour sans être mariés doivent être lapidés à mort. Je me demande où nous irons. Sans être opposé à aucune.religion importée.fusse-t-elle révélée ou non, je trouve assez decadant ce que ces "fous de dieu" exigent. Apparemment, ils n’ont pas.compris que 2012 ans sont passés déjà pour certains et, plus de 1600 ans pour.d’autres et qu’en lieu et place des tentés en toile où ont habité leurs parents, partout dans le monde entier, même.chez eux.dans.les déserts d’Afghanistan, d’Iran, Irak, bref, le territoire Arabe qu’ils défendent bec et ongle, les gens vivent dans des buldings et boivent de l’eau de robinet. En.clair, ils refusent d’évoluer. Pour ma part, un adage dit : "lorsque vous mangez du tô de mil rouge avec un enfant, quand il veut aller à.là.selle, il vous invitera à.venir cher avec lui, le caca.du mil rouge". De ce fait, une extrême vigilance.s’impose à nous effectivement. Mieux ! Il sera nécessaire que nos populations se tiennent.en alerte maximale car aucune surprise de ces gens-là ne devrait être laissée passer.car, avec leurs turbans qui.cachent tout d’eux exception faite.de leurs méchants petits.yeux, ils sont.capables.d’infiltrage dans.nos villes.aux fins d’y préparer leur terrorisme. Quant aux parents et amis maliens, je pense.honnêtement.qu’ils doivent leur situation à leur laxisme.dans leurs rapports avec ces gens.du nord qui n’ont.jamais.admis.le black qu’à titre.d’esclave à en.croire aux pratiques encore soutenues dans cette région désertique (sic : commentaires dans les.presses), et, à là folie.de leur.fameux Capitaine qui.sans.carrure presidentiable comme.Dadis Camara de Guinée, a tenu à être Président à là place du Président. Pour dire enfin que les dispositions ainsi prises sont les bienvenues et même.qu’il faudra.les renforcer. Je.constate que dans cette affaire malienne, ou
encore cettsituation en RCA et en RDC, preuve est donnée que l’International et même.cette France qui nou a colonisé et à.qui nous devons notre.arriération en Développement, n’ont que outre de nous africains. Nous tromper pour nous mettre les.uns.contre les autres pour, revenir derrière jouer.au pompier est uniquement leurs stratégies pour nous refiler leurs armes désuètes, mais suffisamment capables.de.tuer pour faire avancer les productions de leurs Industries d’armement. Restons frères et soudés sans tenir compte des.soit-disants "révélées" qui ne.servent.qu’à nous embobiner
Le 11 janvier 2013 à 09:49, par Shaha En réponse à : Combats au Mali : Le Burkina appelle à l’arrêt des hostilités et sécurise son Nord
Mon frère, "boire l’eau du robinet et habiter dans des bunkers" n’est pas forcement signe d’évolution pour l’humain ; ce sont bien entendu des commodités mais justement l’erreur fatale de notre monde dit moderne : la profération matériel est à la hauteur de la décadence morale. Résultat, malgré tous les moyens dont disposent certains pays dit développés, la vie est de plus en plus infernale pour eux avec le taux de suicide permanentent en hausse et des tares (du genre homosexualité) en prolifération.
PS:ton texte est rébarbatif avec ces points placés n’importe comment.
2. Le 11 janvier 2013 à 06:21, par clin En réponse à : Combats au Mali : Le Burkina appelle à l’arrêt des hostilités et sécurise son Nord
Le danger au Mali c’est d’abord le capitaine sanogo. Il faut le neutraliser et installer un vrai exécutif civil avant de régler le problème du Nord.
Et puis sanogo et sa bande font le malin ; il faut alors laisser les islamiste arriver à Bamako.
3. Le 11 janvier 2013 à 06:27 En réponse à : Combats au Mali : Le Burkina appelle à l’arrêt des hostilités et sécurise son Nord
Un voeux pieux qui ne sera pas entendu. Qui pouvait croire que l’on peut négocier avec "ces fous de dieu" et qui ne sont que pour la plupart des aventuriers ou de vulgaires trafiquants ?
4. Le 11 janvier 2013 à 08:34 En réponse à : Combats au Mali : Le Burkina appelle à l’arrêt des hostilités et sécurise son Nord
Ce que les africains de l’Afrique de l’Ouest n’ont pas encore compris, c’est qu’il ne s’agit pas de guerre contre le Mali, mais contre toute l’Afrique de l’Ouest d’où le MUJAO. c’est curieux qu’on soit si aveugle ! Un mouvement qui dit combattre pour le djihad en Afrique de l’Ouest et ces mêmes africains croient qu’ils s’agit du Mali et continuent de vaquer à leurs occupations. Le AO du MUJAO concerne aussi bien le Mali que le Burkina, Bénin, Togo, Côte d’Ivoire, Ghana, Libéria, Sénégal, Guinée, Gambi, Sierra Léonne, Niger ! Si nous ne nous levons pas pour les combattre dès maintenant, ils viendront sûrement jusqu’au cabarets bobo, dagara etc...L’exemple du Mali est l’exemple patent de ceux qui négligent ces gens jusqu’à ce que l’irréparable se produit. Attention, attention, attention !!! Même au Burkina, des chose se dessinent et et se précisent et on continue de circuler jusqu’à ce que ....
Le 12 janvier 2013 à 07:32, par BEM-KAGNONDO En réponse à : Combats au Mali : Le Burkina appelle à l’arrêt des hostilités et sécurise son Nord
Enfin quelqu’un qui nous a compris contrairement à Mr. Shaha. Dans notre partage nous avons voulu comprendre qu’il ne.fallait pas tergiverser avec ces gens-là qui constituent un danger pour toute la zone Ouest-africaine ; Bamako n’étant qu’un point de départ pour une déstabilisation qui à analyser les actions de ces fous de dieu, se voulaient sous-regionale qu’on.devait étouffer dès leurs apparition. Voilà ce que nous voulions passer.comme message. Parlant dès comportements -/+ négligeants de l’International dont là France, nous avons voulu dénoncer cet attentisme de leur part qui a fait croire à ces barbus qu’ils pouvaient se permettre bon nombre de choses, nous estimant incapables de réactions, sachant (France et International réunis) que c’est eux et rien qu’eux qui dans leurs besoins.constants de nous.tenir en soumission font tout pour que la plupart de nos pays ne disposent pas d’Armées équipées et opérationnelles. Le cas.du Mali.est épatant. Ainsi, pour un rien, l’État en difficulté est tenu.de faire appel à.eux ou aux Syndicats dès Présidents africains à travers ces regroupements régionaux par eux imaginés, réfléchis et mis en place sous les orientations économiques au bénéfice d’une mondialisation en réalité fictive (puisque elle aussi est venue.de leurs imaginations) ?dont là réelle visée reste de mieux nous.contrôler, nous surveiller et nous maintenir dans une constante.et permanente.soumission à.eux. Quant à là nécessité pour ces pays de maintenir les Industries dont entre autres.d’armements soulevée, il faudrait comprendre et retenir Mr. Shaha que notre déclaration répond d’un développement économique logique. En effet, faute de ressources naturelles.comme le sont là plupart de ces pays d’Europe, avides de développement ont épuisé les richesses jadis fourrées dans leurs sous-sols, mais qui doivent continuer de se développer ou de mourir d’eux-mêmes, il reste nécessaire pour eux que de soutenir par tous moyens, leurs Industries. Et, quand on veut produire, il faut de la matière première que nous seuls (africains et sud-américains) disposons. Quand on produit, c’est pour commercialiser, vendre si vous voulez. Mais.à.qui ? À quelqu’un qui en veut bien sûr. De ce point de vue, pour ce qui est dès Usines d’Armements, il n’y a en réalité que les moins développés, les plus opprimés dont les oppresseurs ne sont généralement que par eux (France + International) montés pour susciter dès besoins en armes pour en découdre avec tel ou tel voisin, tel ou tel confrère parce qu’il.à duré au pouvoir et qu’il mange seul etc. etc. Avez-vs compris maintenant Mr. Shaha ? Je l’espère.
5. Le 11 janvier 2013 à 09:36, par KAM En réponse à : Combats au Mali : Le Burkina appelle à l’arrêt des hostilités et sécurise son Nord
Quand la case de ton voisin prend feu, il faut l’aider tout de suite à l’éteindre.
Il faut que le Burkina sorte les dents. Il faut ouvrir un front sur la frontière Burkina Mali du côté de Dori ; cette partie du côté malien est pris par les bandits il faut que les burkinabé entrent au Mali pour chasser les bandits. Cela permettra à l’armée malienne de se concentrer sur sa partie sud et en même temps fera le rôle back des bandits en attendant le reste des pays africains.
Si aucun pays ne vient, il faut réinstaurer les CDR armés au Burkina et au Mali, des comité de défense des deux pays car nul ne connait le terrain mieux que les habitants (Ref des guerres Vietnam, Corée).
Peuples Africains, personne ne viendra nous soutenir sans arrières pensées ! Le temps de montrer au monde que nous comptons aussi est arrivé.
NOUS N’ALLONS PAS DEMANDER LA PERMISSION A PERSONNE POUR NOUS DÉFENDRE.
SI CES GENS LA SONT AU MALI, IL VIENDRONS ICI AU FASO !!!
6. Le 11 janvier 2013 à 10:15, par Le Burkinabé Conscient. En réponse à : Combats au Mali : Le Burkina appelle à l’arrêt des hostilités et sécurise son Nord
« Que les populations ne s’inquiètent pas et qu’elles vaquent à leurs activités quotidiennes, nous veillons au grain ». Gnagnagni gnagnagnan ! L’armée malienne est encore en débacle depuis hier et on nous pompe l’air au Faso. Vous croyez que nos hommes sont plus courageux, mieux entraînés et mieux armés que les maliens ? Vous croyez que ces quelques hommes (500) peuvent empêcher ces barbus, aussi courageux et bien entraînés que les nôtre, d’entrer au Faso surtout que nos hommes sont sans armes (les vraies armes étant mises en lieu sûr pour éviter les coups d’Etat) ?! Nous ferions mieux, nous Etats de l’Afrique de l’ouest, de nous unir militairement pour traquer ces djihadistes sur le sol malien et en finir avec eux. Sinon après le Mali, ce sera notre tour. D’ailleurs, on dirait qu’on a peur de ces gens là ! Sinon depuis lors, la "coalitite" des Etats noirs africains les aurait écrasés. Jeunes du Burkina, aux armes. Soyons prêts pour l’entraînement militaire pour défendre notre patrie. Que Dieu nous garde.
Le 11 janvier 2013 à 10:53 En réponse à : Combats au Mali : Le Burkina appelle à l’arrêt des hostilités et sécurise son Nord
Pourquoi le Burkina Faso ne ferme pas ses frontières avec le Mali comme la Mauritanie, l’Algérie et le Niger ? Je soutiens qu’ils faut une coalition contre les barbus car dans MUJAO AO veut dire Afrique de l’Ouest : Mali, Burkina, Bénin, Togo, Ghano, RCI, Sénégal...
7. Le 11 janvier 2013 à 10:36 En réponse à : Combats au Mali : Le Burkina appelle à l’arrêt des hostilités et sécurise son Nord
Courage messieurs les Ministres. Que Dieu protège le BF et la sous région et qu’il sauve le Mali. Hummm ! On croirait qu’il s’agit d’un cauchemare et pourtant c’est la triste réalité ce qui arrive dans ce pays voisin.
8. Le 11 janvier 2013 à 10:52, par Chrétien réveillé En réponse à : Combats au Mali : Le Burkina appelle à l’arrêt des hostilités et sécurise son Nord
Moi je veux seulement que ces gens là arrivent au Faso. On verra comment des manipulateurs d’esprit et autres diseurs de non vérités comme les Karambiri P. Mamadou se comporteront. je parie qu’ils renverseront leurs vestes comme d’habitude. Ils pactiseront avec les intégristes musulmans de Ansare Eddine pour "nuancer" Jésus afin de pouvoir survivre tout simplemment. Pendant ce temps, ils sont là à manipuler ces croyants béats au QI visiblement faible qui se laissent emberlificoter par eux.
Le 11 janvier 2013 à 14:14, par OPI En réponse à : Combats au Mali : Le Burkina appelle à l’arrêt des hostilités et sécurise son Nord
Fais très attention à ce que tu dis. Si tu vis des moments horribles, si tu as une destinée très sombre, il ne faut pas en vouloir à Karambiri. Il vous prévient et c’est à vous d’obéir ou pas. Si tu n’obéis pas et tu vis ta situation, ça n’engage que toi. Même tes dirigeants reconnaissent la valeur de cet homme. Karambiri t’aime, mais il ne peut pas t’empêcher de récolter les fruits de ce que tu as semé. Fais encore très très attention, encore et encore très attention
Le 11 janvier 2013 à 17:00 En réponse à : Combats au Mali : Le Burkina appelle à l’arrêt des hostilités et sécurise son Nord
Aie le courage de dire en quoi cet homme t’a fait du mal. Et s’il ne t’a vraiment pas fait du mal, pourquoi lui en veux-tu ?
9. Le 11 janvier 2013 à 12:29, par Le burkinabè En réponse à : Combats au Mali : Le Burkina appelle à l’arrêt des hostilités et sécurise son Nord
Un groupe de 1 000 hommes antiterroristes en voie de déploiement et 500 militaires déjà déployés et vous croyez que le dispositif est rassurant ? Détrompez vous, les djihadistes n’ont pas peur de la mort alors que nos soldats ont peur de la mort. Cè toute la différence entre eux. Cè mieux d’évacuer certains villages au lieu de passer votre temps à donner des assurances aux pauvres paysans. Sinon vous serez ténu pour responsables en cas de perte en vie humaine. Cè sure et certain qu’il y aura débordement dans ces affrontements. Envoyez les soldats au front est bon mais évacuer les villages à risque est mieux.
10. Le 11 janvier 2013 à 12:31, par houmaga En réponse à : Combats au Mali : Le Burkina appelle à l’arrêt des hostilités et sécurise son Nord
bonne idée pour l’instant
11. Le 11 janvier 2013 à 13:04, par Racines En réponse à : Combats au Mali : Le Burkina appelle à l’arrêt des hostilités et sécurise son Nord
Il ne faut pas qu’on s’amuse avec ces énergumènes enturbannés ! L’appétit vient en mangeant dit-ton et après le Mali, ils peuvent se mettre à rêver pour attaquer le Burkina , le Niger. Pourquoi n’attaquent-ils pas l’Algérie (i y a des Touarègues qui vivent là bas aussi) ? La puissance de feu de l’armée algérienne est incomparable dans la région et les autres armées sont moindres. Déployons les hommes et les armes qu’il faut pour qu’en cas d’attaque, notre puissance de feu les fasse comprendre que nous pouvons les vaincre. Nous sommes libres chez nous et il ne faudrait pas que des "fous" se mettent à rêver de nous soumettre à leur tyrannie . Vive l’armée burkinabè !