Accueillie par son homologue du Burkina, Mme le ministre suédois a eu un entretien avec le chef de la diplomatie burkinabè hors la présence de la presse. A sa sortie d’audience, Mme Guncilla Karlsson a confié être venue, accompagnée de représentants du monde des affaires, « confirmer les bonnes relations que la Suède a avec le Burkina Faso ». Et de préciser, « nous travaillons en partenariat avec le Burkina au niveau mondial et au niveau régional aussi ». La vision de la Suède est d’entretenir avec le pays des Hommes intègres des relations multilatérales assez fortes, a indiqué Mme le ministre pour conclure.

A la presse, Djibrill Bassolé dira que les échanges avec son hôte du jour ont porté sur la santé, l’agriculture ; mais surtout sur la paix, la stabilité en Afrique, particulièrement en ce qui concerne le Mali. A propos de ce pays voisin qui vit depuis près d’une année une grave instabilité, le ministre d’Etat indique avoir « donné à la ministre les dernières informations relatives au processus de sortie de crise confié au président du Faso en sa qualité de médiateur de la CEDEAO ».

Et d’ajouter, « Mme la ministre s’est montrée très intéressée par cette option et a montré sa disponibilité ainsi que la disponibilité de son pays à travers les relations bilatérales, mais aussi à travers l’Union européenne, à supporter nos actions, à nous accompagner au mieux de leurs possibilités afin que la paix revienne le plus rapidement possible au Mali et dans l’ensemble de la bande sahélo-saharienne ».

Ces dernières informations sur le Mali, le ministre d’Etat Bassolé de plus en plus fréquent à Bamako, semble en disposer suffisamment et d’assez importantes. En effet, il compte, dans la soirée de ce jour même, animer un point de presse y relatif. Nous y reviendrons dans nos prochaines pages.

Fulbert Paré
Lefaso.net