C’est le 21 avril 2011 que Jean Koulidiati a été appelé à la tête du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD). Après 20 mois passés aux affaires, le ministre sortant ne manque pas d’acquis. Au niveau institutionnel, entre autres, ces avancées ont été enregistrées : réorganisation des services pour répondre aux nouvelles missions et l’organisation des états généraux de l’environnement et du développement durable ; l’adoption d’un projet de loi sur le code de l’environnement au Burkina Faso ; la dynamisation des programmes de gestion des filières forestières, fauniques et halieutiques ; la conduite du deuxième inventaire forestier national ; et l’organisation réussie du premier salon de la faune et des ressources induites du Gulmu. « En matière de renforcement des capacités du MEDD, nous avons réussi à faire recruter sur mesures nouvelles, 258 agents forestiers et environnementalistes pour soutenir les différents programmes mis en œuvre. C’est dans ce même ordre d’idée que j’ai lancé la réforme de l’Ecole nationale des eaux et forêts afin d’adapter les programmes de formations aux mutations nationales et internationales.

Sur le plan international, le département s’est illustré par une brillante participation aux différents fora où sa contribution a été sollicitée. Ainsi, grâce au dynamisme de notre diplomatie environnementale, plusieurs partenariats fructueux ont donné naissance à des projets en cours d’exécution ou en négociations. Je citerai par exemple, le programme d’appui aux parcs de l’entente avec l’Union européenne, le Programme d’appui au secteur forestier avec la Suède et le Luxembourg, le programme d’investissement forestier en cours de montage avec la Banque mondiale et la Banque africaine de Développement ».

Pour parvenir à ces résultats, le Pr Koulidiati et ses ex-collaborateurs du ministère ont observé dans leurs actions de tous les jours quatre principes fondamentaux que sont l’engagement, l’audace, la perspicacité et l’innovation ; le dialogue inclusif et la participation de toutes les composantes du ministère ayant été les principaux outils de leur démarche.

Exprimant sa gratitude aux plus hautes autorités pour la confiance placée en lui, le ministre entrant, Salif Ouédraogo a promis de continuer, dans un esprit de participation, le travail de promotion de l’environnement et du développement durable à partir du sillon tracé par son prédécesseur et avec notamment l’appui de tous les agents du ministère. « Je suis venu pour travailler honnêtement avec vous. Chez moi, il n’y a pas de petit agent, chacun a quelque chose à apporter », a-t-il indiqué. Salif Ouédraogo s’est par ailleurs engagé à faire en sorte que le concept de développement durable soit d’abord bien compris par les agents du ministère et ensuite par la population car, dit-il, il faut que chacun sache l’impact de ses actions sur l’environnement.

Grégoire B. BAZIE

Ph. Bonaventure PARE

Lefaso.net