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Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

Publié le vendredi 4 janvier 2013 à 16h04min

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Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

Gilbert Diendéré. C’est lui le chef d’état-major particulier du président Compaoré. La mémoire du régime, l’homme de l’ombre depuis plus d’un quart de siècle... Enquête sur un soldat qui sait tout, mais ne dira rien.

On lui donnerait le bon Dieu sans confession à ce grand gaillard. Il doit faire près de 1,95 m et chausser du 50 mais, dans le treillis qu’il semble ne jamais quitter, il ressemble à un enfant qui se cache derrière les jambes de sa mère quand on lui présente un inconnu. S’il tend une main ferme pour saluer, c’est par un « bonjour » presque gêné qu’il répond. Quand il parle, il faut tendre l’oreille. L’habitude des messes basses, peut-être...

On a peine à le croire, mais il s’agit bien du général Gilbert Diendéré, le chef d’état-major particulier du président, l’homme le plus puissant du Burkina Faso après Blaise Compaoré lui-même. En août 1983, quand Thomas Sankara a proclamé la révolution, ils étaient trois officiers à ses côtés : Blaise Compaoré, Jean-Baptiste Lingani et Henri Zongo. Diendéré était le cinquième homme. En retrait certes, mais déjà au coeur du système.

C’est lui qui dirige depuis trente ans les soldats d’élite du Burkina, le Régiment de la sécurité présidentielle (RSP). Mille hommes que le reste des troupes jalousent tant ils sont choyés ; cinq groupes de commandos formés aux situations les plus extrêmes dans le fameux Centre national d’entraînement commando (CNEC) de Pô. « Le RSP, c’est une armée parallèle, glisse un ministre aux compétences régaliennes. À eux seuls, les hommes de Diendéré pourraient mater le reste des troupes. Ils sont bien formés et très bien armés. »

À 53 ans, Diendéré est aussi le big boss des renseignements généraux. « L’homme le mieux informé du pays », souffle un journaliste. Peut-être même de la région. En mars, il admettait avoir été mis au courant qu’un putsch était en préparation en Guinée-Bissau (il sera mis à exécution le 12 avril). En avril, au retour d’une énième mission dans le nord du Mali, et avant même que la victoire des milices islamistes sur les combattants du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) ne se dessine, il nous annonçait la débâcle des rebelles touaregs.

Rien ne lui échappe, et ils ne sont pas nombreux à pouvoir en dire autant. Les RG étant éclatés en quatre services distincts (gendarmerie, police, douanes et armée), seule la cellule de coordination qu’il dirige depuis la présidence dispose de l’ensemble des données. Sans oublier les précieuses informations que lui transmettent les Américains et les Français. C’est ici, à Ouaga, que des troupes d’élites françaises se préparent à intervenir à tout moment. Ces commandos s’entraînent d’ailleurs régulièrement avec ceux du RSP. Diendéré lui-même ne dit pas non à un petit exercice de temps en temps. Il y a quelques mois, il a sauté en parachute avec l’ambassadeur français en poste à Ouaga, le général Emmanuel Beth. À cause d’un orage, le saut a mal tourné. Beth a fini à l’hôpital, Diendéré s’en est sorti avec quelques contusions.

Réseau d’informateurs

Cette étroite collaboration qu’il s’évertue à garder secrète ne l’empêche pas de porter un regard critique sur ses amis occidentaux. Prenez la Libye : quand Kaddafi est tombé, des colonnes de pick-up transportant des Touaregs surarmés ont fui vers le Mali. Et pourtant, les Français et les Américains n’y ont vu que du feu. « Il y a des satellites partout, mais il n’y a plus personne sur le terrain », déplore-t-il. Lui compte encore sur la matière humaine pour s’informer. À Ouahigouya, une ville stratégique située près de la frontière avec le Mali, il a mis en place un réseau efficace d’informateurs volontaires. Et ce bien avant que le MNLA, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) ne prennent le Nord.

Il sait tout, et c’est bien ce qui le rend « intouchable » - le terme est d’un proche collaborateur de Compaoré - même si (ou peut-être parce que) il n’a aucun poids politique. En 2011, après les violentes mutineries qui ont enflammé la quasi-totalité des casernes du pays, l’ensemble de la chaîne de commandement de l’armée a été renouvelé. À une exception près : le général Diendéré. Le RSP s’était pourtant rebellé lui aussi, à l’intérieur même du palais présidentiel. « N’importe quel autre officier aurait été viré », croit savoir un officier de réserve.

Tous ceux qui se sont attaqués à lui se sont brûlé les ailes. Le général Lougué, alors chef d’état-major, a tenté de réduire son poids en 2000 : il est aujourd’hui dans un placard à la primature. Même Hyacinthe Kafando, protégé de Compaoré depuis la rectification (la période qui a suivi la révolution, de 1987 à 1992), a échoué. Accusé d’avoir fomenté un coup d’État en 1996, il a disparu pendant cinq ans pour échapper à une arrestation certaine, avant de réapparaître en 2001. Il avait eu le malheur de comploter contre Diendéré.

Mais Diendéré, c’est aussi la mémoire du régime. À chacune des étapes qui ont marqué l’histoire récente du Burkina, « Gilbert » était là. C’est le cas en 1987. Le 15 octobre, Diendéré « supervise » l’arrestation de Sankara, qui tourne au bain de sang. Vingt-cinq ans après, on ne sait pas encore ce qu’il s’est réellement passé, ce jour-là, au siège du Conseil national de la révolution. Diendéré dirigeait déjà les commandos de Pô chargés d’assurer la garde de Sankara. On l’aurait entendu dire à ses hommes qu’il fallait « neutraliser à tout prix le PF », le président du Faso. Était-il présent sur les lieux ? Les rares témoins encore en vie disent l’avoir vu arriver après la tuerie. Boukary Kaboré, un fidèle de Sankara qui dirigeait à l’époque une autre unité d’élite basée à Koudougou, pense qu’il a été « surpris » par la tournure des événements.

Pour entendre la version du général, et parce que, depuis, il se tait, il faut relire l’ouvrage de Ludo Martens (Sankara, Compaoré et la révolution burkinabè, EPO, 1989). Diendéré y déclare ceci : « [Nous avons été prévenus] que Compaoré, Lingani et Zongo seraient arrêtés ce soir. [...] Notre réaction a été qu’il fallait arrêter Sankara avant que l’irréparable ne se produise. [...] Sankara tenait comme toujours son arme, un pistolet automatique, à la main. Il a immédiatement tiré et tué un des nôtres. À ce moment, tous les hommes se sont déchaînés. »

Pas très causant

Au moment des faits, Diendéré est déjà le fidèle bras droit de Compaoré. En 1981, quand Compaoré a hérité du commandement du CNEC, à Pô, il a fait de ce jeune sous-officier son adjoint. Quand se sont-ils rencontrés ? Mystère. Mais le lien entre les deux hommes, c’est peut-être le commandant Lingani, le n° 3 sous la révolution, qui l’a fait. Lingani était le parrain de Diendéré au Prytanée militaire de Kadiogo (PMK). Il l’appréciait. À l’époque déjà, Diendéré n’est pas très causant. « Il souriait, mais ne disait pas un mot, se rappelle Philippe Ouédraogo, ministre dans le premier gouvernement de la révolution. C’était impossible de deviner ce qu’il pensait. » Aujourd’hui, un de ses proches collaborateurs dit de lui qu’il est « extrêmement discret et très discipliné » et qu’on « ne peut jamais savoir quelle est sa position ». Originaire de la région de Yako, dans la province du Passoré, comme Sankara, le jeune Gilbert s’est installé à Ouagadougou avec sa famille dans les années 1970. Ils sont pauvres. Son père, militaire mossi, ne dépassera jamais le grade de caporal. Gilbert, lui, aime le foot et les filles. Comme beaucoup de fils de militaires, il intègre le Prytanée.

On le retrouve en 1981 sous les ordres de Compaoré. Le 4 août 1983, il joue un rôle majeur dans la prise du pouvoir par les révolutionnaires en menant ses troupes jusqu’à Ouagadougou. C’est lui qui annonce à la radio le coup d’État. Il est 22 heures. « Peuple de Haute-Volta, le capitaine Thomas Sankara vous parle... »

Il est de tous les coups « et tire à chaque fois son épingle du jeu », note Philippe Ouédraogo. Est-il « l’homme des basses besognes », comme ses détracteurs aiment à le qualifier ? « Il est très fin, estime un ami d’enfance, un opposant à Blaise Compaoré. Jamais il ne se promènerait un colt à la main dans la rue. Il a peut-être échafaudé des plans, mais je ne crois pas qu’il les ait exécutés lui-même. »

Le 18 septembre 1989, il déjoue une tentative de coup d’État qui - selon la version officielle - aurait été fomentée par Lingani et Zongo, ses deux vieux compagnons d’armes. Lingani lui aurait fait part de leur plan et Diendéré en aurait informé Compaoré avant de procéder aux arrestations des présumés putschistes. Ils seront passés par les armes dans la nuit. Quelques jours plus tard, Diendéré est nommé secrétaire général du comité exécutif du Front populaire - autrement dit numéro deux du régime. Le voilà chargé de la défense et de la sécurité. Il n’a que 30 ans.

Vingt ans plus tard, Diendéré est resté fidèle à Compaoré. Il a été son homme de confiance sur bien des dossiers. Quand le Libérien Charles Taylor reprenait des forces à Ouaga avant de repartir en guerre, c’est lui qui s’en occupait. Idem pour l’Ivoirien Guillaume Soro au début des années 2000, avant sa fulgurante ascension. Même chose pour le Guinéen Moussa Dadis Camara depuis deux ans. C’est lui aussi qui, selon des témoins cités dans un rapport de l’ONU, a géré le transit à Ouaga d’armes ukrainiennes destinées à la Sierra Leone à la fin des années 1990.

Lui qui, selon les principaux intéressés, s’occupait d’envoyer au Liberia en guerre des mercenaires burkinabè. Lui qui s’est rendu au Tchad, le 1er décembre 1990, le jour même où Hissène Habré fuyait N’Djamena. Lui, enfin, qui fut au coeur de l’affaire David Ouédraogo, ce chauffeur accusé par la femme de François Compaoré, le frère et conseiller de « Blaise », de leur avoir dérobé de l’argent. Ce sont les hommes de Diendéré qui ont arrêté David Ouédraogo et ont tenté de lui extorquer des aveux, avant qu’il ne soit donné pour mort en janvier 1998. Un an plus tard, le journaliste Norbert Zongo, qui a révélé l’affaire, mourra dans l’incendie criminel de sa voiture.

Sale coup

Aujourd’hui, Diendéré suit de près le dossier malien. Il s’est transformé en libérateur d’otages (lire encadré), la nouvelle spécialité du Burkina. Diendéré, c’est un homme de l’ombre, un vrai. « Le pouvoir ne l’intéresse pas », assure un proche. Il y a bien eu des bruits le concernant. Dans les années 1990, certains l’ont soupçonné de fomenter un sale coup. Sa femme, Fatou, l’y aurait poussé. « Fatou », députée et membre du bureau exécutif du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, au pouvoir), c’est l’exact contraire de Diendéré. Elle pétille, parle fort, aime la politique et ne cache pas ses ambitions. « Si Blaise est là, pourquoi pas mon mari ? » aurait-elle lâché, un jour, en société. Si elle ne refuse pas la lumière, lui la fuit comme la peste. Hormis quelques apparitions dans la presse et de rares décorations, il est invisible. « On ne le voit pas en ville », indique un journaliste. Et lorsqu’on lui parle de faire son portrait, il se braque. « Je ne veux pas. » Pourquoi réveiller les vieux démons ?

Sa spécialité ? Faire libérer les otages

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Vos commentaires

  • Le 4 janvier 2013 à 16:26 En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

    Au fait, pourquoi le surnomme-t-on GOLF ?

    • Le 4 janvier 2013 à 18:02 En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      Sa femme Fatou et beaucoup de politiciens n’ont pas compris la vie. Golf lui a bien compris. Il fait ses affaires (essence de Sonabhy, ciment, deals avec les rebelles ivoiriens, liberiens, sierra leonais, touaregs) qui l’ont fait milliardaire, il vit bien de son argent (luxe, aisance de ses freres et enfants...) et il se tait. De quoi a t on besoin dans la vie pour etre heureux ? Pourquoi les gens veulent qu on les voit a la tele, qu on les entende a la radio, dans les journaux ou qu on parle d eux dans les cabarets genre (c est le fils d un tel, il est riche...).
      Gilbert a compris la vie, faire tout ce qui peut te donner l argent et eviter la popularite.

    • Le 4 janvier 2013 à 20:50, par Manitu En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      GOLF est juste dû à son nom de code. Dans le langage militaire, aussi utilisé dans de nombreux cas, les lettres sont remplacés par des mots clés afin de permettre leur compréhension. C’est là on entend les "CHARLIE, PAPA, TANGO, etc."
      Ainsi son initiale G correspond au code GOLF et D à DELTA. Il a alors longtemps été appelé par les soldats GOLF DELTA pour ne pas dire son nom...

  • Le 4 janvier 2013 à 16:44, par drissa En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

    Bel article. Cependant quelques précisions sur le différent Kafando-Diendere.
    Le commando du 15 octobre 1987 était dirrigé par Hyacinte Kafando et non Gilbert Diendéré. La réussite du coup a de faco fait de hyacinte le chef de la sécurtié rapprochée de Blaise Compaoré d’ou la naissance d’une certaine animosité entre Diendéré et Hyacinthe. Nombreux sont les témoins des couacs entre les 2 hommes s’étant souvent menacés par voix interposées. Il y avait donc 2 clans au sein de la sécurité présidentielle :
    - La sécurité rapprochée dirrigée par yacinthe kafando et ses hommes avec qui il a agit au conseil de l entente le 15 octobre 1987 (sergent Arzouma Ouedraogo dit Otis, sergent Maiga Amidou, sergent-chef Marcel Kafando, caporal Nabié dit 4 roues,etc...)
    - La sécurité éloignée dirrigée par Gilbert Diendéré et qui en principe englobait tout le disposif sécuritaire du conseil de l’entente.
    En principe, Yacinthe était sous les ordres de Diendéré mais yacinthe en tant qu’acteur MAJEUR de la prise du pouvoir ne l’entendait donc pas de cette oreille et ne vouait aucun respect hiérarchique à Diendéré. La cohabitation a ainsi durée d’octobre 1987 à la fuite de Yacinthe Kafando le 6 octobre 1996 à partir d’abidjan pour une prétendue histoire de tentative de putsch.
    Que s’est-il passé ? Hyacinthe Kafando de plus en plus sur de lui, voulait coute que coute devenir officier , d’ou son exigence de subir une formation accérérée au Maroc. Pendant son absense il a tout simplement été trahi par celui dont il avait le plus confiance et dont il en avait fait son adjoint, il s’agit de Marcel Kafando ! Ce dernier, de conivence avec Diendéré, profitant du séjour de Hyacinthe au Maroc pour un stage d’officier a ourdi le dit complot ayant entrainé l’arrestation de plusieurs de ses compagnons dont Otis (qui sera exécuté sur la route de Bobo) Abdou,Damiba,Yougbaré, etc.
    Marcel devenait ainsi le chef de la sécurité rapprochée et Diendéré régnait désormais en chef omnipotent vu qu’ils avaient réussi à écarter Hyacinthe. Bien sur on a vu la suite avec l’affaire Norbert Zongo dont on est à peu près sur qu’il ne serait jamais mort si hyacinthe avait été toujours aux affaires ! En effet, pour rien au monde Francois Compaoré n’aurait OSÉ aller demander à Hyacinthe de faire arrêter et intérroger David Ouédraogo et quant on sait que c est de là que tout est parti........

    • Le 4 janvier 2013 à 17:13 En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      mon pote tu était labas ou quoi tu en sait des choses oubien tu as l’imagination fertile.Pardon si tu es bien informé il faut le partager avec nous car j’adore les histoires de soldat, de stratégies et autres plans lié à l’art de la guerre

      • Le 4 janvier 2013 à 17:38, par drissa En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

        Ce sont des faits Mr. Vous devez apprendre à faire la différence entre faits et récits

        • Le 4 janvier 2013 à 18:19 En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

          L’Africain me fait pitie. Pendant que Golf fait ses affaires et gagne des milliards, vous ce qui vous interesse c est la vie des autres, le sensationnel.
          Arretez vos curiosites inutiles et allez chercher l argent dans les deals comme Golf afin de bien vous occuper de vos femmes et enfants. La vie est devenue chere au Faso, personne ne devrait avoir le temps de chercher a connaitre la vie des autres (Golf, Francois, Blaise...). Allez travailler et faire des deals comme eux. Est ce que Gilbert cherche a savoir ce que vous vous faites ? Vous croyez qu il a ce temps a perdre ?

      • Le 5 janvier 2013 à 21:00 En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

        On est pas des cons. Quand quelqu’ un, meme s’ il a l’ inimagition fertile, quand il raconte des clounes, on sait si c’est des clounes ou pas. Celui- la, ila dit la verite, tchon !! A lon le man se !!

    • Le 5 janvier 2013 à 07:26 En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      Paix a son ame Nabie Kayawo dit 4 roues est Sergent et non Caporal.
      Je sai de quoi je parler .
      Nabie Kayawo dit 4 roues etait le plus craint par Hycinthe, Sou officie Zitinga,Sou officie Marcel,Otis Manga- Naba ,Maiga Amidou Sanou,Sourabie,Yambajean, Sogo,pas ce que Nabie Kayawo dit 4 roue etai physiquement for comme un taureau ,le nom 4 Roues c,est quant il te tape tu tombe les pieds en laire c,est la est venu le nom 4 roues.Il ne tai pas aime par les autres mai .Mai il avec la confience du President et de Diendere qui la connu depui Po avec le President Thoma Sankara, Diendere, Lingani,Kanfando Zongo .
      Quant il est parti a Po avec le Presidesnt Thoma Sankara il a ete arrete et enfermer ,et quant le President Thoma est rentre a Ouaga il na pas vu Nabie Kayawo ,il a demande ont lui dit qu’il a ete arrete a Po .Le President Thoma a demande sa liberation .et Quant il est rentre il a demande au President la raison de son arrestation ,le President lui a dit que je ne jamain donne des ordres de t ,arrete .
      le weeken qui a suivi il est repartir a Po ,ce jour la ils ya des officies qui ont fui leur Bureaux ,ceux qui non pas ue le temps de fuir les bureaux ont ete tabasser par Nabie Kayawo dit 4 roue C,est la le nom 4 roues et Terminatoir est venus .Je ne fait pas la politique ,mai le President Compaore est tres tres gentil ,le probleme c,est son entourage .

      • Le 5 janvier 2013 à 17:10, par drissa En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

        Les grades que j’ai cité étaient ceux que les intéréssés avaient lors des évènements du 15 octobre. Vous citez également à tout va des noms qui n’ont aucun rapport. Que vient faire le nom de manga-naba (Tondé de son vrai nom) qui n’était que le chauffeur analphabète de diendéré et qui aujourd’hui s’occupe des affaires de ce dernier ? Idem pour Yamba Jean qui aujourd’hui travaille pour Diendéré à titre privé. Ces 2 n’ont jamais parti du dispositif sécuritaire direct.
        Les affaires de Diendéré ne me regardent pas et je préfère de loin qui’il fasse des affaires florissantes plutôt que d’ourdir encore des scénarios douloureux que notre pays a connu.
        Quant à vos affirmations selon lesquelles Hyacinthe craignait 4 roues, cela relève d’un pur fantasme tant Hyacinthe dirrigeait ses hommes de main de fer. Seul son appétit vorace à travers cette formation d’officier au Maroc l’aura perdu.
        À celui qui affirme que Otis à été abattu entre Diébougou et Gaoua, je prefère ne pas en dire plus pour l’instant mais c’est tout simplement une contre vérité.
        Patience, un moment donné tout pourra être dit

      • Le 5 janvier 2013 à 21:05 En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

        Blaise est peut- etre tr4es tres gentil, meme trop gentil. Mais tu n’es pas surement un parent a Henri Zongo, Lingani, Sankara, Yorian, Guebre Fidele, Daniel Kere. Alors, tu peux dire qu’ il est gentil puisque tous ces gens qui ont ete tue sous sa responsabilite, c’est histoire- geo pour toi. Mes faut les oublier. Des gens pleurent toujours la mort de leur parente et Blaise, N0 12 mainant N0 1 en est pleinement responsable. Faut tu vas respecter la douleur des autres. tu n’avait pas besoin de mettre cette derniere phrase.

    • Le 5 janvier 2013 à 09:12, par Lepigeonrêveur En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      Que de contrevérité das ton récit mon type ! Pour ton gouverne, Otis a été tué entre Diébougou et Gaoua. Précisement vers le village de Tiankoura....Nous detenos d’autres informations et au moment opportun le peuple le saura...

    • Le 5 janvier 2013 à 14:06, par elie En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      merci pr les details..je trouve bcp de coherance ds vos dit et ds les faits.une nation se construit en s’instruisant et s’instruire c’est connaitre l’histoire qui fait de nous c que nous sommes.j’avoue q g passé des année a vouloir comprendre c qui c reelllement passé le 15 octobre et les jours qui on suivi et c qui est devenu les acteurs de ce fameu 15 octobre.ton recit ma vrma situé...q Dieu te beniss.mais g croisé mr hacinthe kafando à la station la dernière fois.puis je savoir c qil deviens ds notre armée ainsi q le reste de son commando du 15 octobre ?

      • Le 5 janvier 2013 à 21:29, par drissa En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

        Elle, Hyacinthe était député à l’assemblée nationale de 2007 à 2012 pour le compte du CDP. Il a cependant perdu les dernières élections ou il était candidat dans le sanmatenga. Qaunt aux directeurs directs du commando permettez que je cite uniquement les noms de ceux qui ne sont plus de ce monde à savoir : arzouma ouedraogo dit otis,marcel kafando, Maiga Amidou et Nabié dit 4 roues.

    • Le 5 janvier 2013 à 20:58 En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      Merci pour ces informations apparemment credibles. Vous semblez etre de la maison et on sent que vous savez de quoi vous parlez. C’est tout ca qui constituera les materiaux pour nous autres historiens. On va decripter et recouper les differents messages pour voir un peu plus clair dans cet embrouillamini de la politique apres octobre 1987. Mais pourquoi fRnacois n’ aurait pas demande a Hyacinthe Kafando d’ arreter David ? C’est une question legitime puisque appremment HK voudrait bien etre dans les graces de toute la famille. Si non, pourquoi ? Mais je me rends compte que la trahision est dans le sang des mossi. Un Kanfando trahit un autre Kafando. Ou bien c’est ma vilaine maniere Samo de voir les choses ? A cete allure, je reconnais l’ inte ;lligence des rois mossi qui ont toujours reserve Djiba pour toute personne susceptible de pretendre au trone. Encore une fois merci.

  • Le 4 janvier 2013 à 17:13, par drissa En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

    Quant à la tentative de putsch du 18 septembre 1989. Il est officiellement connu que c est le Capitaine Laurent Sedego qui, profitant du long séjour de Blaise Compaoré en Asie (qui vient d’être débarqué de son poste de ministre de l’agriculture) qui a été voir Lingani pour s’offusquer du fait que la droite,symbolisée plus précisément le regreté Issa Tiendrebeogo, était en train de prendre de l’importance dans le système. En effet Blaise Compaoré contre toute attente avait fait d’issa Tiendrebeogo un de ses conseillers le plus influent. Sedego a donc dit à Lingani de prendre ses responsabilités et ce dernier s’en est ouvert naivement à Diendéré. Le rôle exact de Diendéré a toujours été floue dans cette affaire...mais il finira par faire arrêter Lingani (qui avait fuit et trouvé refuge chez un officier)quelques heures avant le retour de Blaise Compaoré Toujours est-il qu’à l’atterissage de Blaise Compaoré , Hyacinthe Kafando et ses hommes ont fait bloqué l’appareil en bout de piste et ils y ont extrait Blaise Compaoré pour s’engoufrer dans la pénombre (l’aéoroport n’était pas clos entierement a cette époque) et rejoindre le conseil de l’entente (vérouillé et sécurisé par les hommes de Hyacinthe Kafando) par un circuit dont eux seuls avaient le secret.
    Diendéré a également fait arrêter Henri Zongo qui aurait donné son accord de principe....Lingani,Zongo,Le capitaine Sayamba des transmissions et le pauvre adjudant Gningnin aide de camp de Lingani, seront tous les 4 passés par les armes à Kamboinsé par un peloton dirrigé par feu le Lieutenant Gaspard Somé.
    Fait important ! Laurent Sedego devait faire parti des suppliciés mais il n’a du son salut qu’à l’intervention personnelle de Hyacinthe Kafado qui l’a fait placé en lieu sûr et même si Sedeogo a par la suite connu une traversée du désert durant plusieurs années au moins il a eu la vie sauve. Il est donc établi que les hommes de Hyacinthe Kafando n’ont pas fait partie de l’équipe qui a procédé à l’exécution des suppliciés.

    • Le 4 janvier 2013 à 17:50 En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      Bravo mon cher Drissa pour ces info. Tu devais être aussi à une place de choix pour avoir autant d’infos.Avec le dernier remaniement Laurent Sedego n’est plus au affaire il doit donc préparer un autre coup !!! C’est Dommage que ces mossis veulent toujours être au devant des choses

    • Le 4 janvier 2013 à 17:51, par kkljb En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      Chers devanciers nous avons soif des évènements qui ont marqué l’histoire de nos hommes. ceux ci nous permettent de mieux apprécier.Merci aux internautes.

    • Le 4 janvier 2013 à 18:09, par Le Jour viendra En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      Chapeau un frère Drissa. Tu es bon ! je comprends mieux ton écrit que celui du jeune afrique qui ressemble plutôt à un atalakou de Djendjéré. Eclaire notre lanterne davantage. J’aime ça !!!

    • Le 4 janvier 2013 à 18:25, par Eric de Kouria En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      Merci Drissa pour ces précisions, moi je prépare un livre sur le président Thomas Sankara et sur l´histoire récente du Burkina. Vous semblez connaître vraiment des choses. Certaines de vos informations concordent avec celles que j´ai. Mais vous ne dites pas encore tout. Bon courage.

    • Le 4 janvier 2013 à 19:15, par PERSONNE En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      Une information regardant l’elemination de Gaspard ? ou bien son accident n’etait pas fomente ? et la tantive manque d’elemination de Diendere aussi ?? est ce une rumeur ??

      • Le 4 janvier 2013 à 20:05, par Eric de Kouria En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

        Vous posez de bonnes questions, mais vous n´obtiendrez pas si vite les réponses à ces questions !

        • Le 5 janvier 2013 à 01:39 En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

          Nous avons besoin de citoyen modèle qui puisse apporter sa pierre à l’édification de notre pays ! Epargnez-nous des fossoyeurs d’hommes ! Mon Cher journaliste seriez-vous le frère ou l’enfant de Thomas Sankara, Lingani, Henri Zongo, Gaspard, Norbert Zongo, et la liste est longue, seriez-vous fier de faire étalage de ces faits qui sonnent comme du bravoure ? Sans doute pas ! Alors, sachez que c’est vaillants citoyens assassinés ont des parents et vous sauriez nuancer votre article pour l’avenir, et en passant, l’avenir nous situera sur le sort de cet homme et bien d’autres. A moins qu’ils ne participent à l’enterrement du dernier burkinabé avant de répondre à l’appel de bon Dieu !

    • Le 5 janvier 2013 à 13:18, par kabore En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      Mr Idrissa. Je vous remercie pour votre apport. Par contre faites attention. De nos jour il est très aisé de vous retrouver juste a travers les post que faites sur un site. Si vous n’avez pas peur pour votre vie, tant mieux ; sinon faites gaffe.
      Merci encore

      • Le 5 janvier 2013 à 21:19 En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

        Avec cette peur de se faire retrouver, les djendjere et les Francpois Compaore et famile feront du Burkina comme bon leur semble. Que vaut la vie d’ un homme ? Vivre 120 ans ou vivre utile par rapport a ses ideaux et par rapport au bien qu’ on peut apporter a la collectivite ? Tu fas pitie. Ne decourage pas ceux qui ont encore des couilles assez dures pour dire que personne n’a le monopole de la force , encore moins de la violence. C’est notre mouillardise qui fait leur force.

  • Le 4 janvier 2013 à 17:36, par drissa En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

    Gilbert Diendéré était un des adjoints de Blaise Compaoré à Po certes mais pas l’adjoint direct qui était plutôt Honoré Nabéré Traoré, actuel chef d’état major des forces armées. En effet c’est ce dernier qui était officiellement l’adjoint du chef de corps du Cnec de Pô lors de la prise du pouvoir le 4 aout 1983. Ce n’est qu’après le coup que Blaise Compaoré désormais à Ouagadougou a fait de Gilbert Diendéré son bras droit immédiat
    Le même Honoré Traoré deviendra aide de camp de Blaise Compaoré au lendemain du coup d’état du 15 octobre 1897. Il sera cependant limogé dès le lendemain de la tentative de coup d’état du 18 septembre 1989 parceque selon plusieurs témoins à bord de l’avion présidentiel il aurait un peu paniqué à bord de l’avion et manqué à son devoir....Il sera en disgrace pendant 20 ans, du moins militairement...se contentant entre autre de dirriger la fédération burkinabè de football à un moment donné...mais complètement ignoré militairement jusqu’à sa nomination comme chef de corps du Régiement central des armées en 2009. La suite on la connait vu que Blaise Compaoré a choisi de lui refaire confiance en le nommant chef d’état major de forces armées durant la crise de 2011.

    • Le 4 janvier 2013 à 18:11, par Uncitoyen En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      Tché DRISSA, tu es informé hein. Et j’espère que tu es en sécurité.

      • Le 4 janvier 2013 à 18:47 En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

        Pour vivre heureux, vivons cachés. N’est ce pas ? S’il est aussi informé que le dit l’article, il a donc laissé faire pour ce qui est des mutineries de 2011 ?

      • Le 4 janvier 2013 à 19:13, par Wend-Nore En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

        Merci Drissa mais stp fait attention et n’oublis de mettre le reste des infos que tu as sur papier au cas si ces vampires decide de te trouver avant que la population mouton du ( BF) decide de se reveiller. Et puis Drissa que penses tu de Zeph avec son ( UPC) ? Moi je prie Dieu seulement qu’il ne soit pas un pion de Blaise car je le soupconne. Que Dieu te protege Drissa.

        • Le 4 janvier 2013 à 19:27, par drissa En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

          Wend-Nore, rassurez-vous, nous nous connaissons tous dans ce pays et je n’ai aucune crainte ! Et comme je l’ai déjà dit certaines informations ne peuvent hélas pas être publiées, non par crainte (à 59 ans je ne crains plus à perdre) mais uniquement par devoir de réserve. La vie des nations est ainsi faite. Les hommes passent, la nation demeure.

          • Le 4 janvier 2013 à 20:16 En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

            Drissa,

            nous on s en fout de ce que tu sais. Tout ce que nous voulons c est l argent pour bien vivre avec nos femmes et nos enfants. Avec l avenement de la democratie, vous racontiez tous nos crimes sur internet et dans les journaux. Est ce que ca nous a empeche de bien vivre ? On continue a se distribuer les marches de gre a gre, vous vous plaigniez partout. Est ce que ca nous empeche de bien vivre ? Tu peux publier tout ce que tu veux. On n a plus le temps de chercher a eliminer des gens comme vous. On ne te fera rien. On cherche l argent seulement. Vous pouvez dire tout ce que vous voulez sur nous.

            • Le 5 janvier 2013 à 01:40, par drissa En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

              Cher inconnu, toi tu dois avoir des problèmes personnelles à régler et moi je ne suis pas là pour ça.

            • Le 5 janvier 2013 à 18:03, par 3e Oeil En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

              comment quelqu’un peut il etre aussi limité,vicieux et ignard ??? consternant !! ce serait interessant de faire une étude sur cet inconnu qui pourrit la toile avec son français d’ancien combattant,ça me fairait plaisir de l’avoir comme cobaye dans mon Labo,je pourrais voir si il est plus évolué qu’un rat ! un cas surement interessant !!
              Poursuit Drissa ! Nous sommes une Nation,Nous avons le devoir de chercher a savoir ce qu’a été notre Pays afin d’eviter les memes sottises !

    • Le 11 avril 2017 à 10:20, par Alma Samb En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      Mr Drissa, votre apport est inestimable, je vous en remercie.
      Je suis particulièrement intéressé par la reconfiguration du dispositif de sécurité présidentielle post coup d’Etat 87.
      Pourrions nous en discuter en interne ?
      Cordialement,

  • Le 4 janvier 2013 à 18:33 En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

    Il n’échapéra pas à la lumière. Tôt ou tard !

  • Le 4 janvier 2013 à 19:56, par Eric de Kouria En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

    L´histoire des trente dernières années du Burkina ne sera certes pas réécrite, mais corrigée. Je dis bien « corrigée » car il y a des non-dits qui attendent depuis longtemps par ce que ceux qui ont souvent eu la chance d´être au cœur des événements ont toujours peur pour leur vie. C´est justement pour cela qu´ils ne parlent pas. L´article sur le général Gilbert Diendéré, est un très bel article,-je ne vous dirai pas si je connais ou pas-, mais sachez une chose : J´ai été du même quartier que sa famille. Et j´ai en mémoire ce que le président Thomas Sankara a fait pour la famille de ce dernier pendant la révolution. Merci à l´auteur de cet article de rappeler qu´il est de la même région que le président Thomas Sankara. Le général Gilbert Diendéré est un bon officier, mais je pense qu´il a toujours été du mauvais côté de l´histoire. Il est très discret, cela est aussi vrai, mais surtout une qualité. L´homme est de tous les coups, qu´ils soient bons ou mauvais, ce qui pourrait laisser supposer qu´il est aussi coupable des crimes de sang commis depuis la révolution jusqu´à nos jours. Ah oui il s´est aussi beaucoup enrichi, et s´est certainement fait beaucoup d´ennemis au sein de nos forces armées. Quant à ses démêlées avec les rebellions, Libérienne, Angolaise, Sierra léonaise, et Ivoiriennes, il est vraiment dans de beaux draps, car au Burkina tant qu´il est fort et puissant il ne craint rien. Mais les instances judicaires internationales, ne plaisantent pas avec ce type de dossiers. Le général Gilbert Diendéré doit enfin parler. Dire tout ce qu´il sait de tous ces crimes de sang et ainsi peut être se racheter, même si jusque là il n´est officiellement accusé de rien. Eric de Kouria

    • Le 4 janvier 2013 à 21:35 En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      Respect Drissa ; je suis d’accord avec vous ; il y a des infos qui vont sortir sur ce qui s’est passé depuis 1980, le coup d’Etat de Saye Zerbo jusqu’à l’assassinat du journaliste norbert zongo ; mais pas maintenant ; soyez patient ; pour l’instant, retenez que ce qu’on vous dit officiellement n’est que partiel, voire partial. Vous savez bien que le jour où le lion va se mettre à raconter son histoire avec le chasseur, elle sera différente de la version donnée par le chasseur ! Plus de 50 ans après sa mort, les Belges vont officiellement enquêté sur la mort de Lumumba !!! On dit que la vérité prend son temps, mais elle arrive à destination

  • Le 4 janvier 2013 à 20:57, par Alexio En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

    Le plus louches des militaires Burkinabe.Pourqoui une armee dans l armee ?Force disuasive contre les coups d Etat ?Une false sikkerhet.

  • Le 4 janvier 2013 à 21:16, par toussida En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

    Merci Drissa pour ces infos. Quand à Mr l’inconnu qui conseille de ne pas s’intéresser et qui évoque tout temps l’argent de Gilbert moi j’aimerais de te que tout le monde n’est pas esclave de l"argent comme toi. Moi je suis très fier avec le peu que je gagne dans la dignité et si je te connaissant j’allais t’appeler on pourra prendre une bière ou un coca avec moi . Je ne suis pas sur que ton commerçant d’armes international que tu envie puisse le faire. Juste te dire que tout le monde ne vise pas ces fortunes comme tu le pense.

    • Le 5 janvier 2013 à 21:26 En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      Bien dit. Un jour, quand il sera de la viande froide comme moi, comme toi, il va amener tous les millirads qu’ il amasse de facon malhonnete ? Donc, l’argent, c’est pas tou dans la vie. D’ailleurs, plus on amasse, plus on a la pauvrete dans l’ame. Amasser est l’ effet de la pauvrete, pas la cause de la richesse. Les ames paubvres seront toujours pauvres, qu’ elles vivent a Ouaga 2000 ou meme a Ouaga 5000. Diogene la- bas est plus riche qu’eux. Ce sont des minables. Laissez - leur au mojns l’ illusion que eux aussi, ils vont laisser une trace apres leur passage ici- bas "sans histoire".

  • Le 4 janvier 2013 à 21:22, par KAM En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

    Bravo Jeuneafrique. Vous savez écrire en français.
    Bien à quoi ça rime cet article ?
    Le passé de cet homme lui appartient à lui seul. Personne ne s’est plein de lui.
    Qu"est ce que vous voulez qu’il y ait comme suite, comme réaction au Faso ?
    C’est pour cela que certains journalistes sont souvent taxés de GUEULARDS. Si vous n’avez rien à dire, taisez vous.
    C’est ainsi que vous créer des problèmes dans les sociétés et vous y retourner pour faire des commentaires et faire acheter vos articles. Vous savez que vous vivez souvent sur le malheur des autres, malheur que vous même vous créez.
    HONTE à vous.
    Le Faso aussi fait paraitre ça.
    Le Journalisme c’est quoi donc ?

  • Le 4 janvier 2013 à 22:02 En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

    Ignoble comme article pour nos jeunes enfants, ils n’ont pas besoin de comprendre cette analyse du sadisme humain ! Au fait, qu’est-ce que cela a apporté au Burkina Faso ? Parlez-nous des personnes dont peuvent se référer nos enfants !!!!!

  • Le 4 janvier 2013 à 22:05 En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

    Nous ne sommes plus à l’époque de la cruauté des années 60. Nous ne voulons rien savoir de cet homme ! il ne constitue en rien aucune référence à n’importe quel besoin utile !

    • Le 4 janvier 2013 à 22:38, par se En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      Aux deux intervenants anonymes qui viennent de poster leur misère, je veux juste vous dire que c’est très important de connaitre son passé sinon l’avenir sera tjrs sombre

    • Le 4 janvier 2013 à 23:28 En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      Merci a Drissa et chapeau pour les informations., mais je te conseille d´etre tres prudent et attentif car ce club est tres tres dangereux.

    • Le 4 janvier 2013 à 23:43, par yack En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      nous voulons savoir tout sur lui ,car il finira par mettre notre cher pays en danger ;surtout avec ses affaires a l’etranger...vous avaz peut etre votre raison ,mais nous aussi ,noius avons la notre. merci a mr Drissa pour ses infos.

    • Le 5 janvier 2013 à 03:59, par Shade En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      Internaute 22:02 et 22:05 ’’Ignoble’’ Les messages sont successifs donc peut-être de vous parce que les arguments sont sur le même ton. Vous parlez des cruautés des années 60, comment savez-vous qu’il y en avait dans ces années-là sans l’histoire, ce serait plus utile à vous de savoir cela pour la simple raison que lorsque le feu prendra chez lui peut-être que les dommages collatéraux toucheront vos enfants parce que veut veut pas, il est au pouvoir avec le PF et ce sont leurs comportements qui décideront si oui vos enfants vont vivre dans la paix ou le chaos, parce que qui détient la force établit les règles, alors au lieu de pondre de dire cela car le forum est libre ici et je respecte votre opinion, faites preuve de plus d’ouverture, si vous êtes là c’est aussi parce que vous avez lu l’articleou juste le titre là c’est encore triste pour vous. salut

    • Le 5 janvier 2013 à 16:37 En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      Les jeunes allaient avoir Diendéré en 2011, seulement, quand ils sont arrivés à son niveau, il a utiliser le wac pour disparaitre ! (...) Quand à Blaise et Hyacinthe, étant tous des mossi, chacun sachant de quoi l’autre est capable, apres avoir tué Sankara, Hyacinthe par prudence, a amené Blaise à Boulsa chez un féticheur renommé pour faire un pacte de sang. "si tu me trahis un jour, si tu me tue, toi aussi tu meurs !" Entre temps Blaise a envoyé voir le féticheur en question pour qu’il détruise l’alliance, Hyacinthe ayant eu vent des démarches de Blaise, s’est simplement rendu à Boulsa, chez lui, tué le féticheur ! En son temps il a meme eu des problemes avec la population mais... On est là !

  • Le 5 janvier 2013 à 00:26, par furio En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

    tres instructif,j’ai appri bcp ce soir sur l’histoire de mon pays.merci a tous ;et celui ki parle bcp d’argent,il n’est pas obligé de rester sur la page,k’il aye chercher l’argent....

  • Le 5 janvier 2013 à 01:30, par andre En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

    mr drissa.entre kaf et golf qui tu prefer ? qui a baucou mal fais ?

  • Le 5 janvier 2013 à 01:37, par andre En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

    mr drissa.entre kaf et golf qui tu prefair ?qui a baucous malfais ?

  • Le 5 janvier 2013 à 12:45 En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

    DRISSA UN EST UN COLONEL MAJOR DANS NOTRE ARMEE

    • Le 5 janvier 2013 à 16:59 En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      La suite du pacte de sang entre Blaise et Hyacinthe, Hyacinthe reduit militairement à Zéro par Diendéré, est tranquillement assis à l’assemblée Nationale comme député depuis belle lurette !

    • Le 5 janvier 2013 à 18:13, par 3e Oeil En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      et toi tu est surement un VIGILE ou un PLANTON,ou peut être un cuisinier ou même mieux UN BOY ! tu est tellement aigris... quant on discutes,il faut élever le niveau du débat pour pouvoir en tirer quelque chose,il ne s’agit pas de s’opposer systématiquement par ce qu’on n’est pas du même avis ! faisons une discussion sérieuse et constructive ! si tu n’as rien a dire,Barres toi !!!

    • Le 5 janvier 2013 à 18:59, par Hamane En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      J’ai seulement deux mots : MERCI DRISSA

  • Le 5 janvier 2013 à 15:38, par franck2sk En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

    Bravo LeFaso.net, bravo Jeune Afrique, bravo M. Drissa ! Rien a redire.

  • Le 5 janvier 2013 à 17:32, par SSBRS En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

    ça fait pitié en lisant article, j’ai comme l’impression qu’on ai entrain de vanter l’éloge de dernier(GOLF),mais en réalité c’est une triste et sombre célébrité .Toujours impliqué dans de sale affaire,comme l’assassinat de d’ héros national ;et à mon avis nous ne dévions pas être entrain de l’apprécier comme j’ai pu le constater en lisant bon nombre d’internautes.

  • Le 6 janvier 2013 à 05:54, par Vigil En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

    Pauvres internautes ! Il suffit que quelqu’un ecrive quelque chose sur la politique du pays et vous y croyez sans preuves. On peut facilement vous tromper

  • Le 6 janvier 2013 à 16:09, par tinga En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

    GOLF, je te supporte. J’aime des gens pareils. Si un pays n’a pas de bons gars efficaces comme lui et son entourage, c’est grave. GOLF, j’aime ton bon caractère de discretion et d’efficacité.

    Les gens qui parlent beaucoup n’agissent point.

  • Le 7 janvier 2013 à 15:10, par le voyeur En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

    Il faut avoir peur de l’eau qui dort

    • Le 10 janvier 2013 à 00:24, par garde En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

      merci, hyacinthe est du namentenga au lieu de sanmentenga et n’est plus député

      • Le 15 janvier 2013 à 09:07, par Raogo En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

        Chaque famille, chaque homme, chaque Minsitère, chaque Direction,chaque pays, chaque continent a son histoire et notre pays le Burkina Faso aussi a son histoire ainsi que GOLF.

        • Le 16 janvier 2013 à 03:55, par amour du prochain En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

          Je crois a travers ces elements que le peuple burkinabe a besoin de faire le deuil de sankara avant de pouvoir regarder ensemble dans la meme direction, celle du developpement social et economique veritable que sankara a trace sans pouvoir poursuivre. L’Afrique a pleure a la mort de sankara dans toutes les capitales. Elle a fait ce deuil. Les burkinabesdepasses par les evenements n’ont pas eu l’occasion de pleurer et de faire ce deuil important. Plusieurs souffrent en silence, se resignent . Il faut des funerailles nationales de cet heros pour un deuil individuel, pour une reconciliation veritable de chaque burkinabe avec soit meme et avec les autres, jeunes ou vieux.

  • Le 17 janvier 2013 à 18:13, par BEAUGOOS En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

    Je connais très bien cet homme pour l’avoir cotoyé quand j’étais étudiant. Très bonne analyse

  • Le 14 mars 2013 à 16:39, par Louis Marie R En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

    Merci pour ce mémoire d’une étape de l’histoire de notre cher FASO ;il est rare qu’on parle de lui à ce piont,vous les journalistes assoiffés de scoop dites aujourd’hui pourquoi un zoom sur lui ?Que vient faire le Général LOUGUE dans cette affaire ?De grace,permettez nous de vivre tranquillement et dans la paix malgré nôtre misère.Les vieux aiment à dire que" la bouche de l’homme peut gâter comme ça peut arranger",le sang a suffusament coulé ds ce pays donnons nous la main pour aller de l’avant.Fatou,Fatou n’est ce pas un humain comme les autres qui a des qualités et des défauts ?Qui dans le système politique de ce pays n’a pas de visées expanssionistes ?Contemplez la belle femme du Monsieur Gilbert et taisez vous car on n’a pas les mêmes chances ds la vie.Vous rappelez vous de ce que Feu Norbert ZONGO disait"lhistoire rattrappe tjrs son homme quoiqu’il ait fait".Vive le FASO,vive Gilbert et les autres et surtout les marthyrs.

  • Le 6 mai 2013 à 18:04, par zanga En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

    La discretion est toujours payante face au bruit .

  • Le 3 août 2013 à 11:18 En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

    il fo savoir que blaise a waké gilbert. il lui est entièrement soumis comme si c’était son dieu. tôt ou tard eux tous seront jugés.

  • Le 21 mai 2015 à 23:51, par TERRA KALIFA En réponse à : Armée burkinabè : Gilbert Diendéré, la discrétion assurée

    De toute façon la vie est faites que de coups bas. C’est les grandes puissances qui déterminent tous ceux qui doit se faire dans ce monde à quelques exception près. Et il faut savoir tirer son épingle du jeux. Si vous prennez le cas de Charles Taylor,libéré des prisons américaines pour mener la rébellion au Libéria avec l’aval des Etats Unis. Et le Burkina avait pour mission de le soutenir. Je me rappelle que lors d’une interview le président Blaise Compaoré avait apparement déclaré que ceux mêmes qui me critique sur le Liberia, c’est eux qui m’ont remis les armes pour y aller. Le problème il faut arriver à trouver le juste milieu dans le cas ou les deux supers puissances (France et USA) vous courtisent.C’est l’exemple du Soundan du Sud où le président est supporté par un et le premier ministre par l’autre.Donc tant que ceux-ci n’arrivent pas à un accord,ce pays ne trouvera pas la paix.

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