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CASEM du ministère des Infrastructures et du Désenclavement : Pour la construction d’un réseau routier de qualité

Publié le mercredi 2 janvier 2013 à 02h05min

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CASEM du ministère des Infrastructures et du Désenclavement : Pour la construction d’un réseau routier de qualité

Le deuxième Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année 2012 du ministère des Infrastructures et du Désenclavement s’est tenu le 27 décembre 2012 à Ouagadougou. Il a été question de mener la réflexion pour la bonne marche du département. Dans cette logique, les participants ont fait le bilan de l’année écoulée et dressé des perspectives pour l’année 2013.

Le Ministère des Infrastructures et du Désenclavement (MID) affiche sa volonté de briser les obstacles pour réaliser un réseau routier de qualité, capable d’assurer un ravitaillement du pays à un coût modéré et de faciliter la mobilité des Burkinabè, où qu’ils se trouvent. Il l’a fait à travers un exercice d’analyse au cours de son deuxième Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année 2012. La rencontre s’est tenue le jeudi 27 décembre, à Ouagadougou, dans l’après-midi.

Les travaux ont été une opportunité pour apprécier la mise en œuvre du programme d’activités dudit département. La rencontre a servi de cadre de réflexion et d’orientation des actions futures, dans la perspective d’un meilleur accomplissement de leurs missions. Cette évaluation a eu lieu, neuf mois après le premier CASEM et s’est voulu un arrêt pour une évaluation à mi-parcours, dans l’optique de partager les acquis et les faiblesses. D’où le diagnostic des causes des faibles performances afin d’y trouver des solutions pertinentes et pour un rendement optimum.

Le secrétaire général du MID, Pascal Yaméogo, a souligné que le premier CASEM leur avait permis de noter des résultats positifs concernant l’exécution des missions de 2011 et d’annoncer les défis qui s’imposaient en 2012. Notamment les projets de construction, de bitumage et d’entretien du réseau routier et la formation de personnel administratif et les prestataires. Il a alors rappelé qu’à la date du 30 septembre, le taux de réalisation du Programme d’investissement public (PIP) a été de 46,63%. « Un tel résultat commande donc que notre CASEM s’y penche avec sérieux et en trouve des éléments d’explication aux fins de corrections », a-t-il dit à l’ouverture des travaux du deuxième CASEM.

Il a, par ailleurs, déploré la lourdeur des procédures des marchés, l’insuffisance du savoir-faire et du professionnalisme des entreprises et de certains bureaux d’études, ainsi que la faiblesse de l’implication de l’administration dans la supervision des chantiers. Selon lui, le retour à la déconcentration de la gestion des marchés, après deux ans de centralisation, a nécessité une réorganisation des service et a entraîné des retards d’exécution du plan de passation des marchés, quand bien même cette déconcentration constitue la bonne option.

« Au regard du taux d’exécution du PIP enregistré, il nous est fait obligation de fournir toujours plus d’efforts afin de le rehausser à un niveau plus performant lors des exercices futurs. Cela nous oblige à travailler en synergie pour une meilleure efficacité de département », a-t-il recommandé.Toutefois, il a exhorté les participants à garder à l’esprit que le dernier trimestre de l’année a connu le lancement de plusieurs projets de grande importance pour les populations. Il s’agit, selon lui, des bitumages des routes Ouahigouya-Thiou-Frontière du Mali, Sakoinsé-Boromo, Sabou-Koudougou-Réo -Didyr, Ziniaré-Zitenga. A cela s’ajoutent les projets de voirie et de bitumage de voies dans la région du Centre.

Aimée Florentine KABORE

Sidwaya

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