« L’objectif poursuivi par cet atelier est de contribuer à renforcer les capacités des OSC afin qu’elles puissent mieux assumer leur rôle de veille et d’alerte en matière de gestion des marchés publics. Autrement dit, il s’agit de montrer les mesures qui se sont révélées efficaces pour renforcer l’intégrité et la résistance à la corruption dans les marchés publics. Il s’agit plus spécifiquement :
  de renforcer la connaissance des OSC sur la réglementation des marchés publics ;
  d’outiller les OSC sur les procédures de passation des marchés publics ;
  de renforcer les connaissances des OSC sur les règles relatives aux conflits d’intérêt dans les marchés publics », a précisé à l’ouverture de la rencontre le secrétaire permanent de l’ARMP, Mamadou Guira, représentant le président du Conseil de régulation.
 
Pour ce faire, deux communications ont constitué le menu de l’atelier. La première communication, assurée par le SP Guira, a porté sur le thème : « Le cadre institutionnel de la commande publique et les procédures de passation des marchés ». La seconde communication, donnée par Jean-Marie Bonkoungou, a porté sur le thème : « La bonne gouvernance et les conflits d’intérêt dans les marchés publics ».

La présente rencontre a été par ailleurs une opportunité pour les organisateurs de souligner l’importance des OSC dans la lutte pour la transparence et la bonne gouvernance dans les marchés publics. « Pour bien conduire sa mission, l’ARMP a besoin de l’accompagnement des OSC qui véritablement les porte-voix des populations bénéficiaires du service public », a indiqué Mamadou Guira au nom du président du Conseil de régulation. Et d’ajouter :
« L’atelier de ce jour m’offre l’agréable opportunité de réaffirmer une fois de plus la volonté affiche de l’ARMP de combattre à la fraude et la corruption dans les marchés publics sous toutes ses formes. Pour inscrire son intervention dans la cohérence et dans le temps, l’ARMP élabore actuellement une stratégie nationale de lutte contre la fraude et la corruption spécifique aux marchés publics et aux délégations de service public qui s’intègre dans la politique nationale de lutte contre la corruption. La mise en œuvre du plan d’actions issu de cette stratégie permettra de mettre en place des mesures anti-corruption d’ordre systémique ou institutionnelle susceptibles de favoriser une gestion transparente des marchés publics et des délégations de service public ; de définir des mécanismes de détection, de sanction et d’éradication de la fraude et de la corruption ; de promouvoir une coopération entre les acteurs du système ».

Grégoire B. BAZIE

Lefaso.net