Le 16 décembre 2004, les différents groupes politiques ont défilé à la tribune de l’hémicycle pour apporter chacun son appréciation du contenu du projet de loi de finances, gestion 2005. Etaient témoins de l’exécutif : les ministres des Relations avec le Parlement, des Finances et du Budget, de l’Economie et du Développement, des Enseignements secondaire et supérieur et celui des Sports et des Loisirs.

Comme il fallait s’y attendre, le gouvernement a eu l’aval du groupe parlementaire Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ainsi que de celui dit de la mouvance, notamment la Convention des forces républicaines (CFR). Pour ces derniers, le projet de budget 2005 est favorable à la réalisation de la promotion économique et sociale ; au renforcement de la lutte contre la pauvreté, dans le sens de la satisfaction des besoins vitaux des populations, de la sécurité ; et à l’enracinement de la démocratie au Burkina.

Ont refusé de donner leur approbation au projet de loi de finances, gestion 2005, les groupes parlementaires ADF - RDA, Justice et Démocratie et PDP - PS. Ils ont dénoncé la flambée des prix des produits en général, surtout des hydrocarbures et de l’électricité, l’institution ultérieure de la taxe sur les véhicules à moteur, la non-exécution ou la mauvaise exécution physique de certains projets, l’insuffisance des ressources humaines et matérielles prévues dans le projet de loi de finances, gestion 2005 pour faire face à l’insécurité grandissante dans nos villes et campagnes.

Hamidou Ouédraogo
Sidwaya