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Karim Barro, président du JCB : « Nous allons continuer de bosser dur pour maintenir le cap de la D1 »

Publié le jeudi 13 décembre 2012 à 00h46min

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Karim Barro, président du JCB : « Nous allons continuer de bosser dur pour maintenir le cap de la D1 »

Sous la coupe de Karim Barro, l’équipe de football, Jeunesse club de Bobo (JCB) vient d’accéder à la première division du championnat national. Après six ans passés en deuxième division, le président de JCB met cette victoire au compte du travail collectif. Il nous parle ici des étapes franchies pour être en D1 et surtout de leur nouvelle ambition.

Pouvez-vous présenter votre équipe à nos lecteurs ?

Jeunesse club de Bobo (JCB) est un club de football qui a été créé en 1953. Ce club a été dirigé par plusieurs dirigeants. Cette fois-ci, c’est moi qui ai la responsabilité de diriger le club et cela fait 6 ans aujourd’hui.

Votre équipe est elle une de la première division (D1) ou de la deuxième (D2) ?

Les 6 ans passés à la tête de l’équipe du JCB, nous les avons faits en D2. Mon objectif était de monter en première division. Et j’avoue que j’ai eu pas mal de difficultés en tant que président du club. Depuis mon arrivée, nous nous sommes fixés une ambition, un objectif à atteindre. Il y avait trop de problèmes au sein de l’équipe et même autour. Dieu merci, on a bossé dur pour pouvoir surmonter les problèmes et cette année nos efforts ont payé, car nous sommes qualifiés pour jouer cette année à la D1.

Que voulez-vous dire par trop de problèmes ?

Quand je prenais l’équipe, elle était laissée à elle-même, il n’y avait pas un vrai encadreur. En clair, il n’y avait pas un décideur pour que l’équipe puisse atteindre son objectif qui était sa montée en première division. Les problèmes ont fait de sorte que l’équipe a sombré. Quand j’ai pris la direction des choses, on a bossé dur pour que l’équipe soit une vitrine pour assurer une relève à l’équipe nationale qui n’est autre que les Etalons. Cette année, nous avons pu atteindre cet objectif à savoir la montée en première division.

Comment avez-vous travaillé pour que votre équipe puisse se hisser en D1 ?

Il est vrai qu’une équipe de football se dirige avec beaucoup de moyens financiers. Mais force est de reconnaitre qu’il faut avoir aussi de belles idées pour le faire. Et je pense que c’est cette option qui nous a permis d’être là ou nous sommes aujourd’hui. Nous avons donc fait des recrutements à la hauteur de nos attentes. Tous les joueurs que nous avons recrutés, avaient l’expérience de la D1. Cet amalgame de joueurs a fait de nous une équipe aguerrie. Au niveau de l’équipe dirigeante, nous avons prêté une oreille attentive aux préoccupations des joueurs. Il fallait les comprendre pour qu’ensemble nous puissions faire de bons résultats.

Notre travail a été donc axé sur la concertation intelligente et intelligible. Tous les matches que nous avons joués, étaient des victoires pour nous. Notre défaite si je peux le dire ainsi, était les matches nuls en phase aller. Pendant les phases retour, on a fait deux défaites. Toutes chose qui a joué à un moment donné sur notre position et on avait le dos au mur. Il fallait tout mettre en œuvre pour renverser les choses en notre faveur. Aujourd’hui, le résultat est là et c’est une satisfaction partagée par toute l’équipe.

Maintenant que vous êtes admis en D1, quelle est votre nouveau combat ?

Très belle question ! Je disais tantôt que le football, c’est les gros moyens. Nous allons donc mettre l’accent sur ce point pour pouvoir faire de nouveaux recrutements pour satisfaire aux besoins de nos fans. Quant aux joueurs, nous allons bien discuter avec eux, pour tenter de résoudre un tant soit peu les problèmes. Je sais qu’on ne peut pas tout régler, mais nous allons faire de notre mieux. Le travail donc sera axé sur la discipline, la concertation et l’assiduité à l’entrainement. On ira également taper à des portes pour nous accompagner. Je pense qu’on pourra ainsi maintenir le cap, ensuite viser le milieu du tableau et pourquoi pas le sommet. Je profite dire merci au premier responsable du camp Ouezzin Coulibaly où nous faisions nos entrainements.

Propos recueillis Par Souro DAO

L’Express du Faso

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