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Fait de chez nous : Victime de sa bonté

Publié le vendredi 7 décembre 2012 à 03h12min

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La maison d’El hadj Mamadou ne désemplit pas. Chaque jour que Dieu fait, un ressortissant de son village vient le solliciter pour une aide quelconque. Hier rejeton du village, El hadj Mamadou est aujourd’hui au-devant de toutes les décisions dans son village. Né d’une mère aveugle, Mamadou (aujourd’hui El hadj), a perdu son papa à 12 jours de sa naissance. A 8 ans, il perd sa mère. Il fut donc confié à un oncle paternel pour adoption. L’épouse de ce dernier lui en fera voir de toutes les couleurs. A 8 ans, il était soumis à tous les travaux domestiques. Il ne mangeait pas à sa fin. Et toute personne qui lui donnait à manger, avait affaire à l’épouse de son oncle. « Dieu ne laisse pas mourir les oiseaux du ciel », dit-on.

Alors, ce n’est pas un être humain qu’il abandonnera malgré de telles conditions de vie. En dépit de ces tracas, Mamadou a pu grandir. Il apprend la couture. Un métier qui lui réussit à peine. Sans perdre espoir, il continue de chercher pour lui. C’est ainsi qu’il finit par exercer le commerce général. Et tout lui sourit alors comme sur des roulettes. Dès lors, les comportements ont commencé à changer à son égard. Ses parents qui le maltraitaient hier, sont devenus « doux » à son égard. Personne ne veut plus qu’on parle de son passé. Mamadou, qui se souvient toujours de ce qu’il a enduré, a tout pardonné.

Chaque fois qu’un des siens le sollicite, il lui vient en aide sans arrière pensée. Malgré sa bonté, des parents qui ne voulaient pas le voir hier, trouvent insuffisantes ses largesses. Toutes ces exigences et le comportement ingrat de certains ont fini par révolter Mamadou qui ne veut plus venir en aide aux ressortissants de son village. Cette option lui aurait valu des propos maléfiques de ceux-là qui n’ont rien fait pour lui quand il était dans la misère. Nonobstant leur méchanceté, Mamadou grâce à sa richesse, œuvre pour le développement communautaire de sa localité, mais pas pour certains individus qui pensent qu’il est obligé de leur venir en aide.

Selon nos sources, lors d’une rencontre familiale, les membres de sa grande famille lui auraient exigé un montant élevé pour faire face à des obligations coutumières. Toute chose qu’il a refusée et depuis, il est au cœur des causeries des « mauvaises langues ». Sa bonté semble lui être devenue un fardeau. Une histoire qui justifie bien la méfiance de plusieurs personnes à venir en aide à autrui.

Souro DAO (daosouro@yahoo.fr)

L’Express du Faso

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Vos commentaires

  • Le 8 décembre 2012 à 16:51, par toksida En réponse à : Fait de chez nous : Victime de sa bonté

    Il serait bien que nos journalistes soient un peu plus rigoureux dans la rédaction de leurs articles. Et surtout qu’ils se fassent relire avant la publication de leur "papier". Entre la "faim" et la "fin", il y’a une grande différence en terme de signification même si les deux mots sonnent de la même façon.
    En outre, la teneur de certains articles fait penser à de l’affabulation. La façon de raconter cette "histoire" donne l’impression que c’est un conte.
    Bon courage au journaliste pour ses efforts.

  • Le 8 décembre 2012 à 17:07, par nabayouga En réponse à : Fait de chez nous : Victime de sa bonté

    C’est effectivement connu que ceux qui ont "un peu les moyen " sont perçus par beaucoup comme des personnes "mauvaises" . La raison est toute simple : ne pouvant pas aider tout le monde,ils ne sont guère appréciés . Ce n’est pas non de tirer une lécon générale comme le fait l’article , à savoir aider l’autrui est négatif .
    Aidons les autres sans pour autant nous ruiner nous-mêmes . Sinon ......

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