LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Panel des Droits humains et de la Promotion civique : « Un parti politique ne se fonde pas pour détruire »

Publié le jeudi 29 novembre 2012 à 01h07min

PARTAGER :                          

En prélude aux élections couplées du 02 décembre et dans le but de préserver, de promouvoir la paix sociale la direction régionale (Hauts-Bassins) du ministère des Droits humains a organisé un panel sur le rôle des partis politiques et des OSC dans la préservation de la paix sociale le mercredi 28 novembre 2012.

L’archevêque émérite Anselme Titiama Sanou, le président du tribunal administratif de Ouagadougou, Edilbert Somé et le directeur régional du ministère des Droits humains et de la Promotion civique Germain Z Pimé sont les conférenciers attendus pour animer ce panel « Rôle des partis politiques et de la société civile dans la préservation de la paix sociale dans le contexte électoral ». Le représentant du gouverneur des Hauts-Bassins, Joachim Somda au cours de son allocution d’ouverture a souligné l’enjeu du moment à savoir les élections couplées du 02 décembre 2012.

Période de tension, de contentieux et donc d’embrasement de la paix sociale, des élections se transforment souvent en hécatombe surtout en Afrique. D’où l’espérance de Joachim Somda et par ailleurs acte fondateur de l’UNESCO « La guerre prend naissance dans l’esprit des hommes ; Je reste convaincu que c’est dans l’esprit des hommes qu’il faut la combattre ». Après le secrétaire général du gouvernorat, l’émérite archevêque, Anselme Titiama Sanou a livré la substance de son message à partager avec les jeunes, les politiques et les Organisations de la société civile soit les principaux animateurs des périodes électorales. « Un parti politique ne se fonde pas pour détruire.

Les organisations de la société civile, les partis politiques doivent livrer des messages de paix. Les jeunes doivent penser paix et non au malheur. La paix nait d’abord dans la pensée des hommes. C’est donc aux leaders politiques de jouer franc jeu en acceptant le verdict des urnes. Car les populations ne voteront pas des hommes mais des programmes. » selon l’émérite archevêque de Bobo-Dioulasso.

L’esprit du panel

En conviant les élèves, les étudiants, les partis politiques et les organisations de la société civile, à échanger autour de la question cruciale de la préservation de la paix en période électorale, le directeur régional des Droits humains et de la Promotion civique, Germain Z Pimé entend susciter une culture de civisme, de la tolérance ; De sensibiliser les partis politiques et la société civile sur leur rôle dans la préservation de la paix sociale en période électorale et consolider la paix base de toute démocratie et partant du respect des droits humains. Dire donc qu’au soir du 02 décembre, main dans la main, le cœur meurtri ou plein de joie les leaders et militants de partis politiques doivent se mettre au dessus de toute considération égoïste pour élever la démocratie burkinabè.

En attendant cette date fatidique, Anselme Titiama Sanou félicite d’ores et déjà la jeunesse burkinabè, la Commission électorale nationale indépendante et l’ensemble des politiques pour l’esprit apaisé des campagnes. N’empêche qu’il met en garde les uns et les autres contre des « Comportements mal propres » tout en insistant sur le fait que « L’autre n’est pas un ennemi, c’est un frère »

Ousséni BANCE

L’Express du Faso

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Municipales partielles : Les résultats provisoires proclamés
Municipales partielles : Le scrutin se déroule normalement