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Pouls de la cité : Image de la cité

Publié le vendredi 23 novembre 2012 à 00h22min

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Le phénomène de transport mixte, combattu au niveau des camions communément appelés « dix-tonnes », a gagné aussi les taxis-motos. Des hommes et des motos, tous, ensemble, il ne manque plus que des animaux… Ces taximen s’adonnent à cette pratique au vu et au su de tout le monde. Cela est inadmissible en pleine capitale. Il faut que les autorités municipales ouvrent l’œil comme on le dit souvent, pour mieux réglementer les taxis-motos.


Nettoyage des pare-brise en pleine circulation, un danger

Haro sur le nettoyage des pare-brise aux feux tricolores des véhicules . Dans la ville de Ouagadougou, il n’est pas rare de voir des jeunes postés devant les feux de signalisation avec un pinceau et un sceau d’eau à l’affût des véhicules à quatre roues. Ils profitent du feu rouge, donc de l’arrêt obligatoire pour bondir, telles des fauves, sur les voitures à la recherche de « jetons ». Outre le fait qu’ils exaspèrent, ces jeunes loups créent beaucoup de dommages aux usagers de la voie. Le moindre mal de ces dommages, ce sont les klaxons et grincements de dents. Par ailleurs, les usagers victimes de cette pratique sont souvent, à leur corps défendant, arrosés d’eau savonnée que ces gens utilisent pour le lavage des vitres. La circulation routière à Ouagadougou est un parcours du combattant. Il ne faut pas contribuer davantage à la compliquer. Les autorités municipales doivent prendre des mesures idoines contre cette pratique. Les intéressés certes, vivent de ce boulot mais quand on voit les risques que cela peut engendrer, il vaut mieux l’interdire purement et simplement.


Ces bénévoles qui nous rendent un grand service

A Ouagadougou, capitale africaine des deux roues, les accidents de la circulation sont courants sur certaines artères de la ville. Dans le but de réguler la circulation en vue d’éviter d’éventuels accidents, l’Office national de sécurité routière, en partenariat les mairies des différents arrondissements, déploie de jeunes volontaires sur les différentes artères. Un acte qu’on peut qualifier de louable, tant le service qu’ils fournissent aux usagers, nous est bénéfique. Ces jeunes gens sont le plus souvent « positionnés » au niveau de certains carrefours de la ville de Ouagadougou, la où il n’y a pas de feux tricolores. Mais comme aiment le dire certaines personnes, « l’Africain n’est pas reconnaissant », car ce qui est avéré, c’est que ces jeunes volontaires éprouvent de la difficulté à faire correctement leur travail. Et pour cause ?

Certains motocyclistes refusent d’obtempérer aux injonctions de ces bénévoles. En effet, lorsque ceux-ci (les usagers) doivent marquer un arrêt afin de permettre à d’autres passants de traverser, il y en a qui forcent le passage. Pour une raison ou pour une autre, des individus irresponsables mettent la vie de leurs compatriotes en danger. La dernière en date, à Karpala, au secteur n°30, un motocycliste ayant refusé de s’arrêter alors que la priorité a été donnée à d’autres passants, a failli renverser un cycliste. Il faudrait que chaque Burkinabè fasse preuve de retenue, car la vie est précieuse. Ces volontaires sont aux abords des voies, à certains croisements pour nous aider, rien de plus. Ils ne sont pas là pour donner des ordres comme pourraient le penser certains. Qu’adviendra-t-il à ces carrefours sans feux tricolores sans ces braves gens ? Alors, aidons-les à nous aider.

Sidwaya

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