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Ve Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique : Des experts balisent les priorités, à Ouagadougou

Publié le vendredi 16 novembre 2012 à 01h34min

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Ve Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique : Des experts balisent les priorités, à Ouagadougou

Il se tient, du 15 au 17 novembre 2012 à Ouagadougou, la réunion préparatoire des experts de haut niveau à la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (acronyme anglais, TICAD). L’objectif de cette rencontre est de permettre aux participants de plus de 50 pays et organismes partenaires de passer en revue les grands axes d’intervention de ladite conférence.

A moins d’une année de la cinquième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD V) prévue en juin 2013, à Yokohama, au Japon, les experts de haut niveau de ladite conférence sont en conclave, du 15 au 17 novembre 2012 à Ouagadougou. Il s’agit, pour eux, de se pencher sur les grandes lignes du plan d’action de la TICAD V, orientée sur l’accélération de la croissance économique (infrastructures, commerce…), l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la consolidation de la paix et de la bonne gouvernance…

Trois sessions sont à l’ordre du jour de la réunion préparatoire. Elles concernent, entres autres, la discussion sur les priorités, ainsi que les résultats espérés de la TICAD V, l’économie solide et durable, la paix et la stabilité. La représentante de la Commission de l’Union africaine à la cérémonie, Mme Khadija Masri, a déclaré que la conférence a pour leitmotiv, la synergie d’action fondée sur le devoir de solidarité internationale. Tout en reconnaissant que le continent noir dispose de ressources naturelles, ainsi que de compétences humaines requises pour accomplir son destin, elle a indiqué que l’Afrique a aussi besoin du soutien, de la solidarité de ses partenaires et de la communauté internationale. « Le processus TICAD a servi de plateforme de dialogue politique pour soutenir l’Afrique dans son combat et occuper la place qui lui revient dans l’arène internationale… », a affirmé Mme Masri.

Le représentant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Babacar Cissé, a fait savoir que la conférence est à un tournant décisif de son existence, car le Plan d’action 2008-2012 arrive à son terme. A l’entendre, deux concepts sont à prendre en compte dans les actions de la TICAD, notamment l’appropriation et le partenariat. Le chargé des pays africains au Ministère des affaires étrangères du Japon, Fumio Shimizu, a relevé que la TICAD qui fêtera son 20e anniversaire en 2013, a pour cheval de bataille, le développement économique de l’Afrique. « Cela contribue à la réduction de la pauvreté. On peut réaliser le développement durable, ainsi qu’une société inclusive et résiliente, même s’il y a un problème de stabilité sur le continent », a-t-il soutenu.

Le ministre burkinabè en charge des Affaires étrangères, Yipènè Djibrill Bassolé, a remercié le « pays du soleil levant » pour « le partenariat exemplaire » entretenu avec le Burkina Faso. Il a souligné qu’au-delà de la préparation de la TICAD V, les experts vont également se pencher sur un plan d’action pour 2013-2018, à l’intention des chefs d’Etat.
Le ministre Bassolé a rappelé que le Japon a beaucoup soutenu le continent africain dans sa quête de bien-être. « Pour les Africains, au-delà du soutien financier et logistique, il nous importe de nous inspirer de ce que ce pays a pu faire, lui-même, pour atteindre ce niveau de performance économique, notamment par la discipline, la rigueur, l’ardeur au travail, surtout la capacité de résister aux chocs endogènes et exogènes.

Nous souhaitons que nos pays puissent prendre en compte cette expérience et le traduire dans les différents programmes et projets », a-t-il recommandé.

Nestor BAKI

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 19 novembre 2012 à 02:40, par penseur En réponse à : Ve Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique : Des experts balisent les priorités, à Ouagadougou

    Les partenariats ne manquent pas. Les bonnes actions aussi. Le problème de nos dirigeants africains réside surtout sur l’absence de patriotisme pour le bien être de leurs populations. Comme venait de dire le Président américain avant sa réélection, que le continent africain n’avait besoin de rien pour se développer si ce n’est que d’avoir des institutions fortes, l’application de la démocratie et de la bonne gouvernance .
    Mettons en pratique cette suggestion

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