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Assemblée générale de l’ONU : Cuba en appelle à la levée de l’embargo

Publié le jeudi 15 novembre 2012 à 01h48min

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Assemblée générale de l’ONU : Cuba en appelle à la levée de l’embargo

L’ambassadeur de la République de Cuba au Burkina Faso, Ana Maria Rovira, a animé un point de presse, le 9 novembre 2012 à Ouagadougou. Il s’est agi d’expliquer le contenu du projet de résolution, destiné à mettre fin au blocus économique, commercial et financier, que son pays va déposer à la prochaine Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies(ONU).

L’ambassadeur de la République de Cuba au Burkina Faso, Ana Maria Rovira, a souligné que son pays ne désarmera pas, tant que le blocus américain sera de vigueur. Il l’a répété à l’occasion d’une conférence de presse animée, le 9 novembre 2012 à Ouagadougou. C’est dans cette dynamique, a-t-elle dit, que son pays va présenter pour la 21e fois consécutive, le 13 novembre prochain, devant l’Assemblée générale des Nations unies, un projet de résolution, intitulé : « Nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé par les Etats-Unis à Cuba ». Elle a déclaré que les Cubains sont optimistes avant de souffler qu’elle espère que la plupart des Etats vont voter le projet, à l’unanimité, comme en 2011 quand il avait recueilli 187 voix contre deux, notamment ceux des Etats –Unis et Israël. La diplomate cubaine au Burkina Faso a fait savoir que les Américains doivent céder à la pression internationale.

Elle a montré son incompréhension, en arguant qu’avant, le pays de l’Oncle Sam reprochait au sien d’être un satellite de l’Union Soviétique, de n’être pas démocratique, de ne pas respecter les droits humains ou encore d’avoir engagé des réformes timides. A entendre la diplomate, l’embargo, instauré dans les années 1960, a été renforcé au point qu’il a occasionné des dommages économiques et des préjudices au commerce, à l’éducation, à la santé et à la coopération multilatérale de Cuba. Mme Rovira a laissé entendre que son pays a perdu plus de 108 milliards de dollars, avant de dire que son pays ne peut pas commercer des aliments et des médicaments avec des subsidiaires d’entreprisses nord-américaines dans des pays tiers.

De plus, elle a avancé que les Cubains ne peuvent exporter ni importer librement des produits et des services vers ou depuis les Etats-Unis, sans compter qu’ils ne peuvent utiliser le dollar américain dans les transactions internationales.

A la question de savoir quelles sont les garanties que son pays a données à l’administration Obama qui est attachée à la démocratie et au respect des droits humains, la diplomate cubaine a déballé une multitude d’arguments. « Notre pays a une vraie démocratie. La révolution a été faite par le peuple. Il est à 100% d’accord avec la révolution. Il s’exprime librement », a-t-elle lâché, avant d’expliquer que la démocratie, c’est la volonté du peuple. En sus, elle a dit que le peuple, dans son ensemble, membre du Parti communiste cubain, est consulté par le pouvoir avant toute décision. Dans mon pays, a-t-elle confié, tout le monde a droit à la santé, à l’éducation, au sport, à la culture et l’espérance de vie est élevée, 78 à 79 ans. Dans la même foulée, elle a relevé qu’aucun enfant ne dort dans la rue et que la peine de mort a été abolie pendant qu’elle est en vigueur dans des Etats du pays de l’Oncle Sam. Enfin, Mme Rovira a affirmé que les Etats-Unis entretiennent des relations avec la Chine, l’Iran et le Vietnam et pourquoi pas Cuba ?

Adama BAYALA (badam1021@yahoo.fr)

Sidwaya

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