Tronçon Ouahigouya-Thiou-frontière du Mali : La fin du calvaire dans dix-huit mois
Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a officiellement lancé, lundi 12 novembre 2012 dans la cité de Naaba Kango, les travaux de construction et de bitumage du tronçon Ouahigouya-Thiou-Frontière du Mali. Longue de 63 kilomètres, la route va être exécutée en dix huit mois.
Longtemps attendu par la population, le bitumage de la route qui relie la cité de Naaba Kango à la frontière du Mali est devenu une réalité depuis le 12 novembre dernier. Le top de départ de l’exécution des travaux donné par le chef du gouvernement, Luc Adolphe Tiao, marque du même coup, la fin du calvaire des usagers de ce tronçon long de 63 km. C’est avec joie que le premier adjoint au maire de Ouahigouya, Hamidou Ouédraogo, a accueilli le lancement des activités. Se disant honoré, il a donné l’assurance que le conseil municipal ne ménagera aucun effort à œuvrer pour le succès des travaux et à préserver ce patrimoine national.
Tout aussi ému que le 1er adjoint au maire, le président de l’association pour le développement économique et social de Thiou et Kaïn, Mahamadou Diallo, a traduit les remerciements des populations des deux localités au gouvernement pour les efforts consentis en vue de désenclaver les zones du Burkina. « Cela fait 15 ans que nous attendons cette route et nous en sommes très fiers », a-t-il déclaré. Les mêmes sentiments sont partagés par le gouverneur de la région du Nord, Khalil Bara, lorsqu’il a souligné que la route, une fois bitumée, va permettre d’exploiter les potentialités économiques de sa zone. Le présent projet, à en croire le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Jean Bertin Ouédraogo, s’inscrit en droite ligne dans le programme quinquennal du Président du Faso.
A cet effet, il a cité l’exemple des routes Ouagadougou-Pô- frontière du Ghana, Yéguéresso-Diébougou-Frontière du Ghana et Dori-Saytenga-frontière du Mali comme la manifestation visible de la volonté du chef de l’Etat à honorer ses engagements. « C’est dire que loin d’être un simple exercice pour sacrifier à l’air du temps, comme pourraient l’insinuer certains, notre cérémonie d’aujourd’hui rentre dans le cadre d’une tradition et matérialise une option politique clairement définie et mise en œuvre par le gouvernement pour le bonheur des populations burkinabè et de l’ensemble des usagers de ce tronçon routier », a précisé le ministre Ouédraogo. Pour lui, cette route communément appelée, route du poisson pour les uns et route du sel ou de la cola pour les autres, est un axe à caractère éminemment sous-régional car elle est classée comme l’axe inter-états CU 13 de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Le Premier ministre, pour sa part, a signifié que le désenclavement fait partie des priorités du Président du Faso pour développer le Burkina. De son avis, le tronçon dont les travaux de bitumage viennent d’être lancés, va permettre de desservir le Burkina en direction du Mali et apporter un plus au développement de la région du Nord. Séance tenante, il a annoncé que des efforts seront faits pour que la route Ouahigouya-Tougan-Bobo soit bitumée pendant le mandat présidentiel de Blaise Compaoré. D’un coût de plus de 19 milliards de FCFA, le projet est financé par la Banque ouest- africaine de développement (57%), la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (27%) et l’Etat burkinabè (16%) pour un délai d’exécution de dix huit mois. Les travaux seront réalisés en trois sections. Une section longue de 3,6 km traversant la ville de Ouahigouya sera aménagée sur une plateforme de 12 m de largeur comprenant une chaussée de 8 m revêtue en béton bitumineux de 5cm d’épaisseur et deux accotements de 2 m de largeur revêtu chacun en enduit superficiel monocouche.
La section 2 d’une longueur de 41,4 km comprendra une plateforme de 10 m de large avec une chaussée de 7m revêtue en enduit superficiel tricouche et deux accotements de 1,5 m de large chacun en enduit superficiel monocouche. La section 3, longue de 18 km environ sera également construite selon les caractéristiques ci-dessus citées. D’autres aménagements sont aussi attendus. C’est le groupe des entreprises ATP/SGTI qui a été retenu pour l’exécution des travaux.
Mady KABRE (dykabre@yahoo.fr)
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 14 novembre 2012 à 01:36, par indjaba En réponse à : Tronçon Ouahigouya-Thiou-frontière du Mali : La fin du calvaire dans dix-huit mois
Inauguration, lancement de travaux etc pendant la campagne électorale : le somnifère a été administré par voie injectable aux burkinabè. Ils vont tous dormir d’ici peu et le CDP aura le meme resultat. Tronçon Djibo=Dori. Penser à nous. Tous es parents ne sont pas bergers. Tous ne archent pas dans la brousse. Il y’ en a qui ont besion de goudron.
2. Le 14 novembre 2012 à 06:10, par mamadou maiga En réponse à : Tronçon Ouahigouya-Thiou-frontière du Mali : La fin du calvaire dans dix-huit mois
longue vie son excellence
3. Le 14 novembre 2012 à 10:19, par BANGO BIGO En réponse à : Tronçon Ouahigouya-Thiou-frontière du Mali : La fin du calvaire dans dix-huit mois
Que ce lancement des travaux ne soit pas un attrape - nigauds ( nous sommes en pleine campagne des élections ) et si par bonheur c’est véritablement le début des travaux , que ces travaux ne soient pas bâclés et que le délai soit respecté. Bon vent à ATP !
4. Le 14 novembre 2012 à 10:24 En réponse à : Tronçon Ouahigouya-Thiou-frontière du Mali : La fin du calvaire dans dix-huit mois
des lancements de travaux au allure de campagne, pourquoi ne pas lancer ces travaux dans un mois après la campagne.
5. Le 14 novembre 2012 à 11:40, par RAYIM En réponse à : Tronçon Ouahigouya-Thiou-frontière du Mali : La fin du calvaire dans dix-huit mois
c`est ca le burkina de blaise compaore .
plus on est mediocre , plus on a de la promotion , cet ATP vendeur de sucre et de riz ( mouilli yolgo) apres sa merde sur la rue 56 en ville au vu et su de tout le monde , prend un 19 millards qu`il va encore bacler .
dans tout les cas le soleil se levera bientot , et NOUS BURKINABE ferrons nos compte propremment.
DIEU SAUVE CE PAYS
6. Le 14 novembre 2012 à 12:23, par S. DIALLO En réponse à : Tronçon Ouahigouya-Thiou-frontière du Mali : La fin du calvaire dans dix-huit mois
Bravo pour ce chantier de l’intégration qui est stratégique pour la ville de Ouahigouya équidistante de Mopti et de Ouaga. avec cette route bitumée, Ouahigouya retrouvera sa place de carrefour entre le Burkina et le nord du Mali. Ouagadougou sera la capitale de fait de la région de Mopti qui ne sera qu’à 360km de bitume de Ouaga contre 640 km de Bamako. Il ne restera que le bitumage de la route Ouahigouya Tougan Dedougou pour permettre à Ouahigouya de connaître son lustre d’en temps
Le 15 novembre 2012 à 01:11, par Quick-Silver En réponse à : Tronçon Ouahigouya-Thiou-frontière du Mali : La fin du calvaire dans dix-huit mois
un peu de ca mème les membres du gouvernement. On n’est à quelqe jours de l’ouverture de la campagne. ou étiez vous depuis ? hein !!!!