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Fousséni Traoré (coton sport de Garoua/Cameroun) : « J’ai failli jouer dans l’équipe nationale du Niger, n’eut été…. »

Publié le mardi 13 novembre 2012 à 22h44min

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Fousséni Traoré (coton sport de Garoua/Cameroun) : « J’ai failli jouer dans l’équipe nationale du Niger, n’eut été…. »

Rigoureux et teigneux, il était lorsqu’il a fait les beaux jours de l’EFO quart de finaliste de la coupe CAF il y a de cela cinq ans. De passage au pays pour ces vacances, Fousséni Traoré, qui est aussi passé par l’Algerie, la Libye, le Niger et au Cameroun notamment dans la formation de coton sport, s’est confié à Sidwaya sport.

Que deviens Fousséni Traoré ?

Fousséni est là et joue toujours au football. Il est présentement sociétaire de coton sport de Garoua du Cameroun. Avant ce pays, je suis d’abord passé par l’Algerie, la Libye et le Niger. Là-bas, le Niger voulait que je porte le maillot de l’équipe nationale. Mais finalement ils n’ont pas eu l’accord de la fédération burkinabè de football.

Étiez-vous donc prêt alors à opter pour un autre pays ?

J’avais donné mon accord de principe parce que depuis l’arrivée de Paulo Duarté, je n’avais plus été appelé en équipe nationale. Pendant que j’y étais, le président de la fédération nigérienne m’a contacté. Je lui avais dit que s’il a l’accord des autorités sportives burkinabè, j’étais partant. C’est ce qu’il a fait et ça n’a pas marché.

Après que la fédération ait refusé, avez-vous été contacté par un membre de cette structure pour vous informé de leur décision ?

Personne. C’est le Docteur Edouard Traoré qui m’a eu au téléphone. Il a dit avoir appris que je voulais opter pour le Niger et je lui ai fait la genèse de l’affaire.

Comment les choses se passent pour vous au coton sport ?

Je suis arrivé au coton sport depuis l’année passée. J’ai pu m’imposer et j’ai disputé toutes les rencontres de l’équipe. J’ai été le joueur le plus utilisé que ce soit en champions league qu’au championnat national. Nous avions terminé 2è au championnat national avec la meilleure défense.

Quelle comparaison faite vous du niveau du championat camerounais à celui burkinabè ?

Le niveau est plus relevé que celui du Burkina. Il est difficile à jouer et est devenu professionnel.

Avez-vous rencontré de footballeurs burkinabè évoluant dans ce pays ?

Je n’ai pas rencontré de joueurs burkinabè.

Où pourrait être votre prochaine destination ?

Juste vous informer que j’ai quitté la Libye à cause de la guerre. C’est ainsi que l’entraineur du coton sport Denis Lavenge m’a contacté de venir jouer la champions league avec son équipe parce qu’il avait des opportunités pour moi en France dans une équipe de ligue 2. Et lorsque je suis arrivé, j’ai signé un contrat de 2 ans. Mais après, Denis Lavenge a été appelé à la tête de l’équipe nationale du Cameroun et un autre est venu le remplacer. Ce qui a un peu faussé les données. Je suis à ma dernière saison et je suis toujours en contact avec lui.

Avez-vous des nouvelles du football burkinabè depuis le Cameroun ?

Si. Il ya par exemple les frères Pierre et Paul Koulibaly, Ibrahim Kaboré « Figo », Charles Kaboré, Bakary Koné etc. On s’appelle souvent. C’est vrai qu’il ya un peu longtemps que j’ai quitté le Burkina mais j’ai amis qui sont toujours à l’EFO comme Adama Serré, Ernest Traoré et bien d’autres. Je me renseigne souvent avec eux pour avoir des nouvelles du football burkinabè. Par exemple j’ai été touché d’apprendre que les resultats de mon ancien club l’EFO ne sont plus comme à notre temps.

Un mot sur la qualification des Etalons à la CAN 2013 ?

Ça été fierté pour moi. Je suis arrivé à la veille du match retour contre la Centrafrique. Mon coéquipier de l’axe central de coton sport Zibory Nikens est un international centrafricain. Et depuis lors, on se défiait par rapport à cette rencontre. A la fin du match lorsque je suis descendu pour lui traduire ma fierté, il s’est trouvé qu’il était malheureusement tout en larme. C’est pour vous dire que je suis très content pour mes amis et je prie Dieu que nous puissions aller loin dans cette CAN.

Fousséni Traoré pense toujours aux Etalons ?

Bien sûr. Pour un joueur, il ya le club et l’équipe nationale. Si l’on m’appelle, je suis partant. Dans le cas contraire je fais avec. C’est le football et le plus important est que je gagne ma vie. Je veux profiter de vos colonnes pour faire un clin d’œil à tous les encadreurs qui font des efforts pour relever le niveau. Sans oublier mes fans. Je veux les rassurer que Fousseni est toujours là et est resté le même.

Entretien réalisé par Yves OUEDRAOGO

Sidwaya

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