Il s’explique : « Au moment de mon intronisation, j’avais promis de ne pas m’engager en politique pour le moment. C’est ce que j’avais bien dit et quand le moment allait arriver, j’allais m’engager. Le moment est bienvenu cette fois-ci, parce qu’on avait besoin de l’alternance et il fallait un dossier (candidat) lourd pour pousser à l’alternance. Je sais que s’il y a un changement et qu’il y a de l’amélioration, peut-être qu’on aura plus besoin d’intervenir pour une crise, peut-être qu’il n’y aura même plus de crise.

Je me sens très bien, parce qu’en réalité, j’ai été retenu. Ce que les gens ne comprennent pas est que ma candidature était juste pour un objectif. L’objectif a été atteint. Alors, figurer sur la liste des candidats retenus n’était pas ma préoccupation. Sachant bien que je ne suis pas bien expérimenté en politique, ce n’était vraiment pas la peine que je sois sur la liste des candidats retenus cette fois-ci. On aura l’occasion de se préparer pour d’autres échéances ».

Lycée provincial de Kaya : Byé Bagué a remplacé G. Patrice Poda

Byé Bagué. C’est le nouveau locataire de la direction du lycée provincial de Kaya. Il succède ainsi à G. Patrice Poda, appelé à d’autres fonctions après 14 ans passés à la tête de cet établissement. Quant au nouveau proviseur, il est certainement averti de l’immensité de ses tâches dans un contexte où les problèmes à résoudre dans l’urgence sont lésion. En ce début d’année scolaire, le plus grand établissement d’enseignement secondaire de la province du Sanmatenga enregistre d’une part, une forte demande de place et d’autre part, la menace des enseignants face à la pléthore des effectifs.

Vite, des ouvrages d’assainissement pour le Centre-Nord

La défécation à l’air libre semble être la pratique la plus courante chez les Burkinabè. Selon l’Enquête nationale sur l’accès des ménages aux ouvrages d’assainissement familial (ENA-2010), la proportion des ménages de la région du Centre-Nord déféquant dans la nature est de 77,1%. Elle est de 80,1%, 78,3% et 69,3% respectivement pour les provinces du Namentenga, du Sanmatenga et du Bam.

Selon la même source, le taux d’accès à l’assainissement familial est très faible, 1%, soit 0,8% en milieu rural et 3,1%, en milieu urbain.
Ces chiffres à l’image de la situation nationale seraient le reflet de la précarité économique des ménages et aussi du poids important des habitudes socioculturelles.

89 ménages sur 100 utilisent des latrines traditionnelles. Seulement 11 utilisent des latrines améliorées et 6 des douches améliorées.
Cette situation doublée de la quasi absence du réflexe de lavage des mains interpelle les acteurs du secteur d’assainissement à des actions d’urgence et concertées pour mettre fin aux vieilles pratiques aux lourdes conséquences. Les populations sous l’égide des leaders sociopolitiques se doivent également de s’impliquer dans la mise en œuvre des politiques d’amélioration du cadre de vie amorcée par le gouvernement.

Augustin Irwaya OUEDRAOGO

Sidwaya