LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Prix de la meilleure journaliste : Rachelle Somé consacrée

Publié le mardi 23 octobre 2012 à 23h09min

PARTAGER :                          
 Prix de la meilleure journaliste : Rachelle Somé consacrée

A la faveur de la célébration de la 14e édition de la journée nationale de la liberté de la presse, le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) a organisé, le 20 octobre à Ouagadougou, un dîner gala au cours duquel le bureau exécutif de l’Observatoire burkinabè des Médias (OBM) a été présenté. C’était aussi l’occasion de proclamer les résultats du prix de la meilleure journaliste burkinabè.

Journaliste à radio Pulsar, Rachelle Somé remporte, avec son reportage « Ecoles sans écolières au Sourou : l’exode rurale se féminise », la 2e édition de ce prix et empoche la somme d’un million de francs CFA. Avec la même production, elle avait déjà, en juin dernier, remporté le Galian du meilleur grand reportage en radiodiffusion. Le jury de cinq membres présidé par Sié Offi Somé a disqualifiés 7 des 14 œuvres en compétition (presse écrite, radio et télé), essentiellement pour non-respect des genres rédactionnels en compétition.

La soirée, agrémentée par les prestations des musiciennes Mariam Rovane, les sœurs Doga et Mariah Bissongo, a été aussi l’occasion de présenter officiellement le premier bureau exécutif du tout nouvel Observatoire burkinabè des médias. Il est composé de cinq membres avec à sa tête Jean Baptiste Ilboudo qui, dans son propos, a légitimé l’enthousiasme éprouvé par « le cercle de la famille de presse » après la naissance de cet organe d’autorégulation. « L’avènement de l’OBM permettra de restaurer et de renforcer la crédibilité de notre noble métier » a-t-il laissé entendre, non sans souligner l’urgente nécessité de corriger les manquements à l’éthique et à la déontologie dans les productions journalistiques.

Très prochainement, a promis M. Ilboudo, un conseil de l’éthique et de déontologie fort de 16 membres mis sur pied. Ces derniers seront répartis en trois commissions spécialisées (presse écrite et presse en ligne ; audiovisuelle ; presse écrite et audiovisuelle en langues nationales) afin d’observer les contenus des productions médiatiques. L’OBM a, entre autres, pour mission la constatation et la dénonciation des manquements à l’éthique et à la déontologie.

La mise en place de l’OBM, explique le président du comité de pilotage du CNP-NZ, répond à un souci d’émergence d’une presse de qualité, surtout dans un contexte marqué par le foisonnement des journaux, radios et télés. Justin Coulibaly dira également que cette floraison de titres et de médias audiovisuels est le fruit d’une « lutte ardue » menée par le Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples (MBDHP), les organisations professionnelles des médias et les démocrates. « Ce n’est nullement un cadeau du ciel encore moins de l’autorité politique de l’époque », a-t-il tenu à rappeler.

La 14e édition de la journée nationale de la liberté de la presse a été célébrée du 19 au 21 octobre, à travers un atelier, un panel-débats et des matchs de football, sous le thème central de la « place de l’observatoire des médias dans le paysage médiatique ».

Guy Yaméogo (collaborateur)

Fasozine

PARTAGER :                              

Vos commentaires

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique