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Dégradation des routes : Jean Bertin Ouédraogo sollicite l’indulgence des populations

Publié le dimanche 30 septembre 2012 à 23h35min

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Dégradation des routes : Jean Bertin Ouédraogo sollicite l’indulgence des populations

Au cours du point de presse du jeudi 27 septembre 2012, le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Jean Bertin Ouédraogo a fait le point de l’état du réseau routier du Burkina Faso.

Le secteur des transports, particulièrement le réseau routier national constitue une priorité de premier plan dans le processus de développement du Burkina Faso, selon le ministre des Infrastructures et du désenclavement (MID), Jean Bertin Ouédraogo. Le ministre Ouédraogo a affirmé que depuis un certain nombre d’années, le gouvernemnt consent régulièrement des efforts considérables pour son maintien en bon état. « Nous avons un réseau routier long de 15 272 km avec un réseau de pistes rurales de l’ordre de 46 mille km inventoriées dont 12 mille km ont été aménagés. La particularité de ce réseau est que la moyenne d’âge des routes est de l’ordre de 30 ans », a-t-il indiqué. Et de préciser que dans le cycle de vie de ces routes, il y a des opérations comme l’entretien courant, qui s’exécutent annuellement et l’entretien qui se fait entre 5 et 7 ans.

La deuxième particularité de ce réseau est que « sur les 15 272 km du réseau que nous avons, environ un quart seulement est bitumé », a-t-il fait savoir. Se basant sur les dernières statistiques, le premier responsable du département des Infrastructures et du Désenclavement a confié qu’environ 25% de routes ont été fortement dégradées avec un taux de dégradation de 60% moyenne sur un certain nombre de linéaire et de section. Si les routes bitumées en général n’ont pas connu beaucoup de dégâts, comme il estime, des quantités d’eau, ont submergé des ouvrages de l’ordre de 80 cm. « Par exemple, sur la nationale n°6 qui relie Ouagadougou à Léo ».

Des actions d’urgence

Le ministre Ouédraogo dit avoir fait un constat douloureux en ce qui concerne les pistes rurales. « Sur les 12 mille km de route aménagées, à peu près 70% ont été fortement dégradés par les eaux. Il s’agit essentiellement des pistes qui ont été aménagées sur les 15 dernières années et qui, malheureusement, n’ont pas reçu d’entretiens réguliers faute de ressources financières », a-t-il déploré. Afin de faire face aux dégradations poussées des routes dues aux eaux de pluies, des remèdes sont en vue selon le MID.

Dans le court terme, il s’agira principalement de mettre en œuvre des actions d’urgence consistant essentiellement à réhabiliter tous les ouvrages par la reconstitution des couches de chaussée emportées par les eaux. « Dans le moyen terme, nous allons revoir la configuration du réseau en mettant en œuvre un standard pour améliorer le niveau de service de ces routes en transformant, l’essentiel des radiers en dalots pour éviter les coupures intempestives en saison des pluies.

Nous avons engagé ce processus sur le tronçon Bilanga-Fada N’Gourma et Taparko », a-t-il ajouté. En guise de conclusion, le ministre Ouédraogo a sollicité la compréhension des populations. « Nous avons mis en œuvre un dispositif avec l’appui des directions régionales pour démarrer ; dès la fin des pluies, les travaux d’urgence. Toutes les ressources ont été mobilisées », a-t-il rassuré. Abordant le volet actualité, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, s’est prêté aux questions relatives aux nombreuses visites du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao dans sa région.

« On ne peut pas demander à une autorité de ne pas se rendre chez elle. C’est une personnalité qui reçoit des milliers de sollicitations auxquelles, elle ne peut rester indifférente. Il n’a rien fait de spécial. Il n’a pas demandé que Zawara devienne la nouvelle capitale du Burkina », a-t-il répondu. Existerait-il un hélicoptère qui serait arrivé à Ouagadougou en pièces détachées ? Le porte-parole du gouvernement s’est montré catégorique :« non ». Pour ce qui est des Burkinabè emprisonnés en Guinée Equatoriale, Alain Edouard Traoré a assuré que des négociations sont en cours pour leur rapatriement. Face à cette situation, il a indiqué qu’il y a suffisamment de grands projets en cours pour les occuper.

Paténéma Oumar OUEDRAOGO &
Habibata WARA

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 1er octobre 2012 à 02:38, par ravè En réponse à : Dégradation des routes : Jean Bertin Ouédraogo sollicite l’indulgence des populations

    c’est facile d’acuser les usagers . les routes sont tres tres mal faites .OK

  • Le 1er octobre 2012 à 07:31 En réponse à : Dégradation des routes : Jean Bertin Ouédraogo sollicite l’indulgence des populations

    quand vous croquez dans nos bitumes,est ce que vous pensez à la souffrance faite à la population ? le dernier exemple en date est l’avenue de la liberté d’à peine 4km inaugurée le 10 juillet 2012 pour 5milliards224millions. j’invite les gens à faire un tour pour constater qu’il n’y a plus de goudron. un travail baclé pour ramasser le max de gombos et avec ça on demande l’indulgence de la population. tchuuurrrrrrrr un jour vous allez courir dans tous les sens avec vos cantines sur la tete mais nous n’allons pas vous rater. quant au pemier ministre,il peut transformer son zawara en capitale du burkina,c’est pas notre affaire mais on lui demande de nous prendre au sérieux parceque nous ne sommes pas des dupes,son sauguié n’est pas la seule région de ce pays pour bénéficier de ses dizaines de visite tout en mobilisant tous les moyens de l’état(escorte,garde corps,presse écrite d’état,radio et télévision d’état etc...). tout ça pour se faire connaitre en vue des législatives de décembre. qu’il fasse des visites privées dans son village meme tous les week ends,cela ne nous regarde pas,on n’a pas besoin de le savoir et surtout pas user des moyens de l’état. c’est ça qui est choquant et c’est ce qui est à dénoncer

  • Le 1er octobre 2012 à 10:15 En réponse à : Dégradation des routes : Jean Bertin Ouédraogo sollicite l’indulgence des populations

    il suffit de voir la circulaire pour comprendre qu’il y a un problème récurrent dans l’entretien courant des routes. On attend toujours des mois avant de commencer à boucher un trou. Or, on devrait pouvoir les boucher au fur et à mesure pour éviter les dégradations. Mais, comme, on préfère des échangeurs, le peuple va continuer à casser ces amortisseurs dans les nids de poule avant et après l’échangeur.
    Même au niveau des échangeurs, les voies d’accès à proximité posent problème car on ne prévoit pas l’évacuation correcte des eaux.
    Il n’y a pas d’indulgence à avoir car quand on est ministre, il faut savoir gérer.

  • Le 1er octobre 2012 à 10:22, par woufff... En réponse à : Dégradation des routes : Jean Bertin Ouédraogo sollicite l’indulgence des populations

    M. Jean Bertin OUEDRAOGO, sauf tout le respect que je vous dois pour votre rang de ministre, on s’en fou de chez s’en fou de ces explications techniques et de l’indulgence que vous demandez à la population.
    Je suis écœuré quand j’entends le premier responsable du ministère donner des explications techniques pour nous berner et nous perdre dans des statistiques bons pour les bailleurs de fonds qui ne sont pas sur le terrain.
    M. le ministre, avouez que la réfection et les travaux qui seront à reprendre vous arrange vous et votre gouvernement dans le but de faire main basse sur des commissions.
    Sinon allez comprendre comment une voie qui a engloutie des centaines de millions, ne puisse pas faire 2 mois, et on nous sort des théories à deux bal pour un élève de CM2 (nappe phréatique et incivisme de la population).

    S’il vous plait le peuple est fatigué de vos justifications qui vous enfoncent tous les jours.
    Heureusement que l’ASCE n’est pas passée au PASSEC-T.

  • Le 1er octobre 2012 à 10:49 En réponse à : Dégradation des routes : Jean Bertin Ouédraogo sollicite l’indulgence des populations

    Si les moyens etaient bien investis sans les malettes et le detournement on en serait pas la.

  • Le 1er octobre 2012 à 11:08, par La citoyenne En réponse à : Dégradation des routes : Jean Bertin Ouédraogo sollicite l’indulgence des populations

    Monsieur le ministre, on est fatigué de ces bla bla. La route de Djibo est coupée et le seul car "STAF" qui desservait la province a cessé toute activité vers Djibo. Il faudrait diligenter rapidement les travaux sur le tronchon Kongoussi-Djibo, sinon nous allons prendre nos responsabilités et aucun animal ne quittera le Soum pour Ouagadougou.

  • Le 1er octobre 2012 à 11:22, par Cla En réponse à : Dégradation des routes : Jean Bertin Ouédraogo sollicite l’indulgence des populations

    Mr le ministre on est fatigué. chez nous au Sourou depuis le début de la saison pluvieuse on n’a pas de bonne route bitumer pour rejoindre la capitale comme les autres, le pire encore aujourd’hui 1er octobre 2012 la route a encore tué au Sourou, un véhicule partant pour le marché de Gouran à Di est tombé et il y a eu des mort. Que pensé vous Mr le Ministre chaque foi on parle des routes au Sourou soit en étude ou des recherche de financement, a quand le lancement et les début des travaux ?

  • Le 1er octobre 2012 à 11:52, par indjaba En réponse à : Dégradation des routes : Jean Bertin Ouédraogo sollicite l’indulgence des populations

    Comment explique t-il qu’une nationale (Djibo-Koungoussi) soit non bitumée, impraticable au point où tous les transports en commun ont suspendu leur desserte ? Pendant ce temps une route départementale (Ziniaré-Zitengua) est en cours de bitumage car financement acquis, marché attribué en conseil de ministres. Indajaba si les gens de Djibo n’ont pas un président de Faso parmi leurs fils.

  • Le 1er octobre 2012 à 11:52 En réponse à : Dégradation des routes : Jean Bertin Ouédraogo sollicite l’indulgence des populations

    arrêtez de nous prendre pour des imbéciles, Messieurs les ministres ! Regardez la route de la Liberté, déjà dégradé en 2 mois. Et, surtout, ne dites pas que c’est à cause de l’eau qui remonte. Car, moi, qui suit un citoyen lambda sans aucune notion particulière en TP, je sais très bien que c’est le cas à côté d’un barrage et de son canal d’évacuation. Pas besoin non plus de longues études et analyse de labo pour le savoir. Quand on veut bouffer, on bâcle tout. Sur ce tronçon, il est clair qu’il fallait un soubassement. Alors, où sont ces ingénieurs qui ont conçu, contrôlés les travaux de cette voie ? Ce sont des criminels en col blanc !

  • Le 1er octobre 2012 à 12:53, par Eric de Kouria En réponse à : Dégradation des routes : Jean Bertin Ouédraogo sollicite l’indulgence des populations

    Si le ridicule pouvait tuer, hé bien personne dans ce gouvernement n´aurait survécu. Comment peut-on demander aux usagers d´être indulgents quand tout le monde sait que les marchés sont passés de gré à gré avec vos amis et qu´ils sont surfacturés !? Combien de milliards partent en fumée chaque année justement à cause de la corruption !? Comment une route goudronnée peut avant même la remise officielle être dans un tel état !? À Ouagadougou certains Goudrons de l´époque du président Maurice Yaméogo tiennent encore mieux que ceux réalisés il y a à peine 05 ans !? Alors ne me dites pas que c´est la faute aux usagers. N´allez pas non plus trouver les raisons ailleurs. Les responsables c´est bien vous les hommes politiques. Si les hommes politiques exigent des entrepreneurs un certain pourcentage du marché, ces derniers naturellement ne peuvent que déposer, un ou deux centimètres de goudron sur nos routes. Ces entrepreneurs ne peuvent pas non plus être mis en prison par ce qu´ils n´ont pas été seuls à bouffer. Et c´est bien là le dilemme. Arrêtez de nous raconter des contes à dormir débout. Combien de milliardaires le Burkina compte !? Quelle est l´origine de ces milliards !?

  • Le 1er octobre 2012 à 17:37, par popol En réponse à : Dégradation des routes : Jean Bertin Ouédraogo sollicite l’indulgence des populations

    Vraiment le Faso va mal !
    On vous attend tous de pied ferme !

  • Le 1er octobre 2012 à 19:39, par Munaka En réponse à : Dégradation des routes : Jean Bertin Ouédraogo sollicite l’indulgence des populations

    La route qui passe deavant le LYCEE BANGRE YIGYIA est un vrai casse tête. Le comble c’est devant le lycée même il faut slalommer pour éviter la latérite apparente et les élèves. je ne sais pas si on attend qu’il arrive un drame. Ca fait 6 six ans que j’habite le quartier cette route n’a jamais été ne serait-ce que racléé. Faites -y un tour.

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