L’honneur est revenue à Filippe Savadogo, Ambassadeur, Répresentant permanent de l’Organisation Internationale de la Francophonie auprès des Nations Unies à New York de souhaiter la bienvenue aux uns et aux autres et de présenter le Centre de la presse Francophone dont l’objectif est de faciliter le travail des journalistes francophones basés aux Etats-Unis en leur permettant de rencontrer des personnes ressources. Le centre se veut aussi un cadre informel et convivial pour des rencontres et des échanges entre professionnels.

L’ocasion était belle pour entretenir la presse de la prochaine tenue à Kinshasa (RDC) du XIVeme Sommet de la Francophonie du 12 au 14 Octobre 2012.

Les grands axes de la coopération OIF/ONU dans le contexte de la 67eme session de l’Assemblée générale a été aussi l’un des thèmes débattus. Et ce sont Ousmane Paye, conseiller spécial du Secrétaire général de la Francophonie, et président du comité de pilotage du XIVeme sommet de la Francophonie et Atoki Ileka, ambassadeur de la RDC à Paris qui ont débattu de ces sujets.

Avant d’aborder le premier sujet, Monsieur Ousmane Paye a tenu à saluer Mme Chantal Compaoré, première dame du Burkina Faso, pour ses efforts dans la lutte contre l’excision. Celle-ci était présente dans la salle pour apporter son soutien au groupe des ambassadeurs de la Francophonie. Elle avait à ses cotés le Ministre des Affaires Etrangères du Burkina Faso, Monsieur Djibrill Bassolé. “Le groupe des Ambassadeurs de la Francophonie supporte votre action”, dira Monsieur Paye.

Abordant le premier thème sur l’organisation du XIVeme sommet de la Francophonie, Monsieur Paye laissera entendre que les conditions sont réunies pour la tenue dudit sommet à Kinshassa, même s’il reconnait que des voix se sont élevées pour protester contre la tenue du sommet en Republique Démocratique du Congo. Et ce du fait que la récente élection présidentielle a été jugée non démocratique par un certain nombre d’observateurs internationaux et contestée par l’opposition congolaise. Monsieur Paye dira qu’il y a des normes qui prévalent pour qu’un pays puisse abriter un sommet de la francophonie ; il cite entre autres l’aspect politique, l’aspect technique et l’aspect institutionnel.

On retiendra de tout cela que le processus démocratique en RDC est en marche, les capacités d’hébergement et les conditions des aéroports sont satisfaisantes à en croire Monsieur Paye. Il est soutenu dans ses propos par Raymond Tshibanda, Ministre des Affaires étrangères, de la coopération internationale et de la francophonie de la RDC qui a rassuré que Kinshasa est prêt pour accueillir le sommet.

M. Atoli Ileka qui a aussi intervenu à plusieurs reprises pour apporter des éclaircissements a révélé que trois pays africains ne seront pas de la fête à Kinshassa parce que suspendus. Il s’agit du Madagascar, du Mali et de la Guinée Bissau. Il est à retenir que c’est la première fois qu’un sommet de la francophonie se tient en Afrique Centrale.

Barnabé Bazona Bado
Lefaso.net
Correspondant à New York