LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Journée du transporteur de Bobo-Dioulasso : Pour une meilleure gestion du parc automobile

Publié le lundi 24 septembre 2012 à 23h32min

PARTAGER :                          
Journée du transporteur de Bobo-Dioulasso : Pour une meilleure gestion du parc automobile

La Journée du transporteur s’est tenue à Bobo-Dioulasso, le jeudi 10 septembre 2012 dans le but de renforcer la collaboration entre les différents acteurs de la chaîne des transports à l’Ouest du pays. L’initiative est voulue par la direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM) et le centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA), comme une réponse au problème d’insécurité routière et de mobilité dans les grandes villes.

C’était une recommandation du forum national sur la sécurité routière : que chacun des acteurs puisse faire le maximum en ce qui le concerne, pour réduire les accidents sur la route. Avant de sévir, il convient de sensibiliser les transporteurs sur la panoplie de réglementations appliquées par les organismes de contrôle. C’est dans cette optique que la direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM) et le centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA), ont uni leurs forces pour organiser la Journée du transporteur à Bobo-Dioulasso. Une journée qui a connu la participation des organisations et syndicats des transporteurs et des garagistes-tôliers.

L’image était symbolique, car les transporteurs rechignent généralement à se soumettre aux contrôles techniques requis, et préfèrent jouer au chat et à la souris avec les services habilités. Il en résulte une mauvaise tenue des moyens de locomotion due à la méconnaissance des règles en la matière, la négligence et les comportements à risques. La Journée du transporteur a permis de briser la glace, notamment à travers un exposé didactique du directeur technique du CCVA, Mamadou Diallo, sur les procédures de réception techniques des véhicules. Le communicateur a mis en garde contre ceux qui cèdent à la facilité des visites techniques de complaisance dans les pays voisins, afin de contourner la rigueur du CCVA. M. Diallo a aussi parlé des conséquences dramatiques des surcharges et des surnombres qui semblent être le sport favori de bon nombre de transporteurs.

Le secrétaire général de l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF),Lazé Amidou Zerbo a, au nom de tous les professionnels du transport, remercié la DGTTM et le CCVA pour les initiatives de formations qu’ils ne cessent de développer à leur intention. Il a promis qu’en retour, les routiers feront un bon usage des connaissances qui leur ont été transmises. M. Zerbo a saisi l’occasion pour soumettre une inquiétude aux directeurs généraux des transports et du CCVA, relative à la falsification des cartes grises. Aussi a-t-il suggéré la sécurisation des cartes de visites techniques, ainsi que la préparation des transporteurs à affronter la libéralisation prochaine du fret dans l’espace de la CEDEAO.

Rouler tranquille

Le directeur général des transports a souhaité que les participants à la formation retiennent qu’il est bien possible de transformer un véhicule, mais que cette opération doit obéir à une réglementation stricte dont le non respect entraine la non délivrance de carte grise, c’est-à-dire une interdiction de circuler. L’objectif de ce dialogue permanent avec les routiers, selon le directeur général du CCVA, Kanvali Bamba, est d’amener les automobilistes à se mettre aux normes et à faire la visite technique. Toutes choses qui leur permettront de rouler avec l’esprit tranquille. En attendant, la situation n’est guère rose au regard des chiffres communiqués par M. Kanvali : seulement la moitié des véhicules du parc roulant passe la visite technique.

La DGTTM et le CCVA ambitionnent de porter le taux de visite à 80, voire 90% des véhicules. Cela permettra d’améliorer du coup la sécurité routière. Les deux directions ont sollicité l’appui des autorités communales dans la recherche de solutions à ce fléau, en contrôlant l’état technique des véhicules. Dans ce sens, la commune a bénéficié d’un don de 40 plaques de signalisation routière d’une valeur de 2 millions de F CFA. Elles ont été remises à Assita Ouattara, la première adjointe, représentant le maire de Bobo-Dioulasso, au cours d’une cérémonie solennelle.

Mahamadi TIEGNA (camerlingue78@yahoo.fr)

Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Plongez dans l’univers infini de Space Fortuna Casino