Avec un financement de 2.550.000 U$ octroyé par la fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF), la phase III du CAPES qui couvre la période 2011-2013 a pour but de contribuer à l’amélioration de la formulation et de la mise en œuvre de manière participative de la politique économique au Burkina Faso.

Le CAPES est devenu selon son directeur exécutif, Dr Basga Emile Dialla, un référentiel d’aide de prise de décision à même de mettre en cohérence tout ce qui est projet et programme de développement au Burkina Faso et de mobiliser la communauté des bailleurs.

Le 20 Mars 2012 ayant marqué la moitié de durée de vie de cette phase III, expliquera Dr Coffi Noumon de l’ACBF, appel a été fait au Professeur Birahim Bouna Niang, consultant indépendant, pour un point sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du projet. Il est également attendu de cette rencontre une validation qui permettra de tirer des leçons et de procéder à des ajustements s’il y a lieu pour l’atteinte des objectifs de ce CAPES III.

Le professeur Niang a pour sa part jugé très satisfaisant les résultats de son étude. L’ouverture du conseil d’orientation aux associations de promotion de la femme, le renforcement du staff du centre par le recrutement d’experts junior, l’offre de bourses "CAPES" à des étudiants de Master et la mise en place d’un système d’information sur le suivi-évaluation sont entre autres les recommandations qu’il a formulées.

Néanmoins c’est un collège de spécialistes qui statueront et décideront s’il est nécessaire ou non de rectifier le tir de ce CAPES III.

Yaye Diane SANOU

RTB