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Lutte contre le paludisme : les moustiques piquent et le ministère de la santé réplique

Publié le jeudi 20 septembre 2012 à 22h25min

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Lutte contre le paludisme : les moustiques piquent et le ministère de la santé réplique

L’association Impact santé a tenu le mardi 18 septembre à Ouagadougou une conférence sur le paludisme. Les participants ont appris à prendre en charge des cas de paludisme dans les formations sanitaires après un diagnostic correctement fait. C’est le Pr Robert T. GUIGUEMDE qui a été l’orateur principal de ladite conférence qui a réuni étudiants et acteurs du domaine de la santé.

Le paludisme constitue le premier motif de consultation, le premier motif d’hospitalisation et le premier motif de décès dans nos formations sanitaires selon le ministère de la Santé burkinabè. Selon cette même source, en 2010, cinq millions de cas et environ neuf mille décès dû au paludisme ont été décomptés.

C’est dans ce contexte que se tient cette conférence dont l’objectif premier est de mettre à jour les connaissances des participants sur l’actualité du paludisme. Il s’agit aussi de promouvoir la communication factuelle, une composante essentielle de la lutte contre le paludisme, pour un impact positif sur la santé publique.

Ainsi donc, le Pr GUIGUEMDE a décrit l’épidémiologie du paludisme à travers le monde en général et au Burkina en particulier. La communication a aussi porté sur la démarche diagnostique et les techniques ainsi que l’arsenal thérapeutique disponibles pour les différentes catégories de personnes. Les stratégies de prévention du palu et la politique nationale de la lutte contre la maladie ont été abordées.

Pour l’imminent conférencier, le diagnostic sur la base des signes cliniques ne sont pas efficaces car des études ont montré que 30% de cas sont faux du fait que ces signes cliniques ne sont spécifiques au paludisme.

Il prône par ailleurs le diagnostic biologique qui donne un résultat certain. Il souhaite également la vulgarisation du nouveau test de diagnostic à savoir le test de diagnostic rapide (TDR), utilisable partout et dont le résultat est disponible 5 à 10 mn après le test.

Pour le ministre de la Santé Adama TRAORE, parrain de la conférence, des stratégies contre le paludisme d’ici à 2015 ont été élaborées par son département. Il s’agit du renforcement de la lutte contre les facteurs du paludisme et de sa prévention chez les populations vulnérables, de l’amélioration de la prise en charge des cas.

Il y a aussi le renforcement du plaidoyer, de l’information, de l’éducation et de la mobilisation sociale.

Y. Alain Didier COMPAORE

RTB

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Vos commentaires

  • Le 21 septembre 2012 à 11:16 En réponse à : Lutte contre le paludisme : les moustiques piquent et le ministère de la santé réplique

    Le paludisme constitue le premier motif de consultation, le premier motif d’hospitalisation et le premier motif de décès dans nos formations sanitaires selon le ministère de la Santé burkinabè’’

    De grace monsieur le journaliste, arrêtez de vouloir à chaque fois nous faire des poemes dans les articles. Un MOTIF ne peut être évoqué pour justifier le décès de quelqu’un. Parlant de décès et médicalement, on dit CAUSE et non motif.

  • Le 21 septembre 2012 à 13:46, par construire le burkina En réponse à : Lutte contre le paludisme : les moustiques piquent et le ministère de la santé réplique

    Moi ma préoccupation c’est les rupture recurente des anti paludéen pendant que l’épidémie de palu fait rage à chaque saison. SVP comme le ministre est un technicien je veu qu’il apporte une solution à cela.

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