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Vrai ou faux : Dimanche à 00 heure, heure fatidique

Publié le jeudi 20 septembre 2012 à 22h23min

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C’est ce dimanche à 00 heure que tous les partis et formations politiques qui présentent des candidats aux élections couplées (législatives et municipales) du 2 décembre devront avoir déposé les candidatures des candidats retenus. On imagine pour cela les battements de cœur et les peurs qui suivront immédiatement après cette heure. Car, ils sont nombreux, tous ceux qui aspirent à être député pour la première fois ou à rebeloter pour ceux qui l’ont déjà été, une fois ou deux. Quand on sait que tous les partis attendent la dernière minute pour arriver au siège de la Commission électorale nationale indépendante où les dossiers sont reçus, on imagine le rang qui pourrait s’y former aux environs de 23 heures 50 minutes.


Le populisme mal placé de Macky Sall

Macky Sall pour faire avaler la dissolution du Sénat par tous ceux qui pouvaient s’y opposer à faire croire que c’est pour faire face aux exigences des inondations dans son pays. Autrement dit, les 7 milliards de F CFA qui constituent le Budget du Sénat vont servir à résorber le phénomène des inondations. C’est dire donc que Dakar ne connaîtra plus d’inondations. L’argument est trop simpliste, et à la limite du populisme. Car, en vérité, il n’a rien à voir avec le rôle du Sénat, en tant qu’institution d’exercice de la démocratie. La seule dissolution du Sénat ne résoudra pas d’autres problèmes comme celui très récurrent des coupures d’électricité. Quelle autre institution va-t-on dissoudre pour y faire face ? Et après ?


Plus de 343 millions F CFA de 2006 à juillet 2012 à Dafra

La mairie de l’arrondissement de Dafra a recouvré depuis l’arrivée de Sidi Sanogo à la tête du conseil d’arrondissement en 2006, exactement 343 137 911 F CFA. Et ce, à la date du 31 juillet 2012. Avec des taux de recouvrement qui ont connu des pics d’abord en 2007 avec 112,98 % et de 2009 à 2011 avec respectivement 123,25 %, 134,60 et 112,73 %. Le Budget étant la traduction en ressources financières des actions à mener, on peut dire que le maire a réussi son mandat. La quasi-totalité de ces fonds ont servi à la réalisation d’infrastructures socio-éducatives, sanitaires, culturelles, sportives et d’assainissement. Conformément aux priorités que le maire s’était données à sa prise de service le 25 juin 2006 et qui sont : l’assainissement, la promotion de l’emploi, la réalisation d’un réseau de voirie et des actions en faveur de la santé, de l’éducation, du sport et de la culture.


Prompte réaction au CHUSS de Bobo

Les premiers responsables du Centre hospitalier universitaire Souro Sanon n’ont pas perdu de temps pour prendre les mesures nécessaires afin de libérer la devanture pavée de l’hôpital qui était occupée par des vendeurs d’articles divers. Ce qui est bien dit. Mais, fallait-il attendre que l’endroit soit suffisamment occupé et que l’on en parle pour le dégager ? On espère que cette mesure prise sera définitive et que ces revendeuses ne reviendront plus encombrer et salir ces jolis pavés. Quant aux conditions d’admission des enfants malades à la pédiatrie, les mesures à y prendre dépassent sans doute les compétences des seuls responsables du CHUSS. Mais en attendant, ils peuvent travailler à éclairer certains endroits, couloirs d’unités, tels que les escaliers du pavillon B, le couloir qui mène à la salle néo-natalité, etc.


On va se pencher sérieusement sur le don de sang à Bobo

Le Centre régional de transfusion sanguine de Bobo-Dioulasso veut mener une grande opération pour renflouer le stock des poches de sang afin de sauver des vies. Pour cela, il compte se concerter avec deux groupes distincts de ses partenaires au don de sang. Ces rencontres auront lieu le 25 septembre au Centre agricole polyvalent de Matourkou. Elles visent essentiellement à consolider les rapports entre partenaires, le partage d’expériences et l’harmonisation des pratiques en termes de mobilisation pour le don de sang. Fauceny Traoré, le directeur régional, a vu juste car le problème de sang se pose avec beaucoup d’acuité en ce moment de paludisme dans les formations sanitaires.


AMBF : forum sur le développement économique local

Du 24 au 28 septembre, l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) organise en collaboration avec son homologue, la Fédération canadienne des municipalités (FCM) un forum sur le Développement économique local (DEL). Le dit forum se tiendra à Bobo-Dioulasso à Relax hôtel, et regroupera les partenaires du continent africain participant au Programme des partenaires municipaux pour le développement économique (PMDE). Au cours de cet atelier, les participants échangeront sur les principaux défis du DEL et partageront leurs différentes expériences en la matière.


Le RIJ à Banfora

Le Réseau d’initiatives de journalistes (RIJ) organise un forum régional du 20 au 22 septembre 2012 à Banfora dans la région des Cascades. Cet atelier s’inscrit dans le cadre des activités de la structure. Les participants au forum vont discuter avec les acteurs locaux de la région sur le rôle des médias pour le développement de cette localité. Au programme, il est prévu des sorties au cours desquelles les participants feront des productions.


ASCE : aller fouiller dans le bilan du bureau de l’Union de producteurs de coton sorti dans le Tuy

L’ancien bureau de l’Union provinciale des producteurs de coton du Tuy, dirigé par Tani G. François aurait laissé une ardoise assez salée à l’actuel bureau qui, visiblement n’entend pas la gérer, car il n’y comprend absolument rien. Selon des informations concordantes, ce sont des dizaines de millions de F CFA qui auraient été dilapidés pour quoi on ne sait, par l’ancien bureau. D’abord, les arriérés de cotisations des travailleurs aux Impôts et à la Caisse nationale de sécurité sociale et les services rendus par plusieurs prestataires de l’Union qui remontent à plusieurs millions de nos francs n’étaient jamais versés. Ainsi, l’actuel bureau qui fait face à la crise cotonnière doit se battre pour rembourser tout cela. Ensuite, on parle de plusieurs autres millions de F CFA qui auraient dû servir à payer des intrants et qui auraient disparu ; on ne sait où. Selon nos sources, l’ancien président Tani François, serait mieux placé pour donner des explications. Des sources indiquent que même dans le bilan du bureau départemental de Koumbia, il y aurait eu ce que certains considèrent comme des malversations.

Au moment où le Premier ministre mène une lutte sans merci contre la malgouvernance après les investigations de l’ASCE, il ne serait pas superflu de jeter un coup d’œil de ce côté. Car, les producteurs sincères, pourraient porter cette situation sur la place publique. Pendant qu’on y est, quelle est cette histoire de tracteurs qui impliquerait des anciens dirigeants et qui pourrait resurgir elle aussi ?


Sy s’en va, Paré revient

C’est ce samedi que Sy Traoré, directeur régional de la police nationale des Hauts-Bassins passe le témoin à Marcel Paré, bien connu à la même direction régionale où il a occupé par le passé le poste de commissaire central de la ville de Bobo. Sy Traoré, après un peu plus d’une année à la tête de la police des Hauts-Bassins, serait pressenti pour une mission onusienne. Quant à Marcel Paré qui a déjà fait la même mission, il quitte le Haut-commissariat du Tuy pour Bobo. Ce sont donc deux commissaires de police chevronnés qui se remplacent.


Des agro-businessmen français à Koumbia

La commune de Koumbia dans la province du Tuy accueille ce 27 septembre une trentaine d’hommes d’affaires agricoles. Réunis dans le club Demeter, ces agro-businessmen français visiteront des champs de productions diverses, mais également une ferme d’élevage. Cette délégation française vient échanger avec les producteurs de Koumbia sur leurs conditions de production et éventuellement les possibilités de nouer des relations afin d’échanger leurs expériences dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage. Le maire et l’ensemble des populations de Koumbia sont actuellement mobilisés pour réserver un accueil inoubliable à leurs hôtes.

L’express du Faso

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Vos commentaires

  • Le 21 septembre 2012 à 06:23, par Hamane En réponse à : Vrai ou faux : Dimanche à 00 heure, heure fatidique

    Prompte réaction au CHUSS de Bobo "Quant aux conditions d’admission des enfants malades à la pédiatrie, les mesures à y prendre dépassent sans doute les compétences des seuls responsables du CHUSS" et ces toilettes de la pédiatrie gérée par un privée, surveiller permanemment par unagent venduer de ticket mais toujours sale, son entretien depasse les compétences des responsables ? Que ce privée fasse correctement son travail cela depasse les compétences de son recruteur ? l’agence de netoyage nettoie les toilettes de la pédiatrie une seule fois par jour et c’est fini il faut attendre le lendemain. par ailleurs, les bestioles dans les matelas non protégés, les cafard, cela aussi dépassent les compétences des responsables ? le manque d’hygiène est 100% de leur responsabilités et compétences. c’est à eux de jouer leur rôle et d’éduquer leur usagers. car la propreté a une dimension culturelle. étant donné que les usagers viennent de différent horizon, ils n’ont pas la même perception de la propreté donc il faut les éduquer mais il faut de votre pars exiger que le service d’entretien joue son rôle conformément à son cahier de charge.

  • Le 21 septembre 2012 à 11:03, par Six cent En réponse à : Vrai ou faux : Dimanche à 00 heure, heure fatidique

    Donnez nous des exemples de réalisations d’infrastructures faites par le maire de DAFRA.qu’en est il du lotissement de sarfalao ?vous les gens de l’express du faso,vous êtes tout sauf des journalistes.incapables de faire des analyses critiques.

  • Le 21 septembre 2012 à 11:17, par bil En réponse à : Vrai ou faux : Dimanche à 00 heure, heure fatidique

    Monsieur de l’express. ce n’est pas du populisme. Le senat est aussi budgetivore et son utilité n’est pas averée. c’est dans cette merde que le burkina veut rentrer

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