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On murmure : Sanction contre «  les délinquants économiques  »  : l’ASCE en train d’établir les listes

Publié le mardi 18 septembre 2012 à 23h11min

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Le 13 septembre 2012, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, donnait un signal fort sur sa volonté de traquer «  les délinquants et les fossoyeurs de notre économie  », lors de sa visite à l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE). Revigorée certainement par l’approche qui contribue à crédibiliser l’institution, Kantigui a appris, de source sûre, que le contrôleur général d’Etat, Henri Bruno Bessin et ses hommes sont en action. Ils se sont retranchés en conclave, depuis le début de la semaine, à quelques encablures de la capitale (Kombissiri), pour réactualiser les dossiers mis en cause de 2008 à 2011. Ils comptent bien respecter la première des huit mesures administratives prises par le chef du gouvernement et honorer, à la lettre, le délai de dix jours pour lister les responsables de fautes lourdes de gestion ou de détournements de deniers publics.

Kantigui souhaite tout simplement, bon courage à la famille du contrôle administratif qui œuvre à une gestion publique plus transparente et plus efficiente.


Les pandores de Boulmiougou sous les arbres

Il y a une situation qui choque Kantigui ,si bien qu’il se fait le devoir de porter à la connaissance de tous, dans le seul but de contribuer au changement. Il s’agit du cadre de travail des gendarmes de la brigade de Boulmiougou. Kantigui s’est laissé dire que le bâtiment qui abrite la gendarmerie comprend un secrétariat, trois bureaux composés de celui du commandant de brigade, de son adjoint. Le troisième bureau, destiné au personnel, a dû être transformé en deuxième cellule. Cette brigade qui abat un travail remarquable et connu de tous, ne dispose même pas de magasin pour le matériel saisi. Du coup, ce matériel se trouve être exposé sur la petite terrasse. Ce qui encombre et rend difficile l’accès aux bureaux des pandores.?Il suffit d’y faire un tour pour s’en convaincre.

Les agents sont parfois obligés de travailler sous les arbres, par manque de bureaux. Pis, plaignants et interpellés se retrouvent tous dans un espace très restreint. Kantigui a pourtant constaté qu’il existe assez d’espace dans la cour pour la construction d’un grand bâtiment. Est-ce le nerf de la guerre qui manque ?ou les initiatives ? Selon des sources crédibles, les latrines dont dispose aujourd’hui cette gendarmerie ont été construites par l’Entreprise ECHA. Merci donc à l’entreprise ECHA pour cet acte et à la mairie de Boulmiougou qui a également pensé, le jeudi 13 septembre 2012, à cette gendarmerie, en lui donnant du matériel (un climatiseur, une imprimante et quatre cartons de papier A4) d’une valeur de 1 000 000 de FCFA.

Kantigui se réjouit de cette initiative de la mairie et souhaite que l’Etat, les opérateurs économiques, les sociétés et les entreprises de construction aident ces pandores à travailler dans des conditions idoines pour assurer notre sécurité. C’est leur devoir, mais nous avons aussi des devoirs vis-à-vis des forces de sécurité.


Un délégué du personnel menacé de licenciement à FILSAH

La situation entre les travailleurs et les responsables de la Filature du Sahel (FILSAH) ne cesse de se dégrader. En effet, Kantigui a appris, qu’après le licenciement de 7 travailleurs, le 6 janvier 2012, l’un des délégués du personnel risque, à son tour, un licenciement. Il lui est reproché d’avoir cumulé trois mises à pied, synonymes, selon les textes, de faute lourde, susceptible de licenciement. Mais le hic, a-t-on raconté à Kantigui, c’est que les fautes reprochées à l’agent sont contestées par les représentants du personnel. Le premier remonte à la dernière Semaine nationale de la culture (SNC) quand le gouverneur des Hauts-Bassins avait décrété des journées continues durant la période de la fête.

Ledit délégué, comme plusieurs autres agents, a observé cette note mais, il a été le seul à avoir été mis à pied. Pour le deuxième cas, Il a été dit à Kantigui que ce délégué du personnel est accusé d’une panne sur une machine de l’usine, pourtant, il n’était pas de service, ni le jour, ni à l’heure de la panne. La troisième mise à pied relève d’une situation de maladie où il est accusé d’absence non justifiée. Ce dernier qui se serait pourtant présenté à l’infirmerie de la FILSAH devait faire les examens médicaux prescrits, mais faute de moyens, il n’a pu faire qu’un seul examen. Aux dernières nouvelles, il est revenu à Kantigui que l’agent fait l’objet d’une mise à pied provisoire, en attendant l’avis de l’inspecteur du travail qui est sur le dossier pour son licenciement. Si rien n’est fait, l’inspection du travail ne dispose que de 15 jours pour se prononcer, et ce délai court jusqu’au vendredi 21 septembre.


Solidarité entre députés au cœur des échanges des deuxièmes journées parlementaires du CDP

Le groupe parlementaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) tient ses deuxièmes journées de l’année, les 20 et 21 septembre 2012, à Ouagadougou. Selon les sources de Kantigui, la rencontre est placée sous le thème : « Solidarité entre anciens députés et députés en exercice : formes et modalités ». Ces journées seront ponctuées de débats sur le thème et d’un entretien avec le ministre de l’Economie et des Finances sur le budget de 2013.


Première conférence des investisseurs de Bagrépôle, du 19 au 21 septembre 2012

La première conférence des investisseurs de Bagrépôle se tient du 19 au 21 septembre 2012 au Centre de conférence de Ouaga 2000, sous le haut patronage du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao. La cérémonie d’ouverture est prévue le jeudi 20 septembre 2012 à 9 heures. Il a été confié à Kantigui que l’objectif de la conférence est de contribuer à l’accroissement de l’activité économique dans le pôle de croissance de Bagré par l’augmentation de l’investissement privé, la création d’emplois et la hausse de la production agricole.


Différend entre la direction régionale des Cascades de l’ANPE et cinq formateurs ? : des précisions

Suite au murmure paru dans Sidwaya n°7252 du 12 septembre 2012 relatif au différend opposant la direction régionale des Cascades de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) à cinq formateurs, Kantigui a reçu cette précision, signée du secrétaire général de l’ANPE, Moussa Bello, qu’il vous livre, in extenso, dans les lignes ci-dessous.
« Avant tout, un bref rappel sur le cadre de collaboration avec les sieurs Oumar Mory Coulibaly, Oumar Diabaté, Souleymane Ouattara, Issouf Zonou et Mme Appoline Traoré. En 2004, un projet autrichien, dans le cadre d’un programme d’appui aux Centres d’évaluation et de formation professionnelle (PA/CEFP) de Bobo-Dioulasso a recruté treize artisans formateurs ayant le statut de prestataires de services et non d’employés de l’ANPE.

A l’entame de la fin du PA/CEFP, le directeur régional de l’ANPE de Banfora devait procéder au recrutement de formateurs dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de formation aux métiers (PFM) de 10 000 jeunes. Ce recrutement était conditionné par un diplôme de CAP et seuls huit des treize artisans formateurs étaient titulaires de ce diplôme. C’est ainsi qu’en 2008, les artisans formateurs éligibles furent recrutés et ont pu bénéficier d’une prise en charge dans le cadre du PFM et ce, à la suite du programme autrichien qui devait prendre fin en décembre 2007.

Les 5 formateurs du PA/CEFP non titulaires d’un CAP, que sont les sieurs Oumar Mory Coulibaly, Oumar Diabaté, Souleymane Ouattara, Issouf Zonou et Mme Appoline Traoré, ne furent pas retenus dans le cadre du PFM. Ils ont, par conséquent, décidé en 2008, d’astreindre la direction régionale des Cascades de l’ANPE devant l’inspection du travail et le tribunal du travail. Des tentatives de résolution dudit conflit à la direction régionale du travail et de la sécurité sociale se sont soldées par un procès verbal de non conciliation. Ledit dossier ayant été transmis à la justice, l’ANPE représentée par son directeur régional des Cascades a été convoquée et entendue dans le bureau du juge à Bobo-Dioulasso, le 18 mai 2012.

Pour défendre sa position, l’ANPE a fait recours à l’Agent judiciaire du trésor (AJT), conformément aux dispositions du décret n°2007-837/PRES du 17 décembre 2007, promulguant la loi n°028-2007/AN du 22 novembre 2007, portant statut de l’AJT. La direction régionale des Cascades de l’ANPE a comparu par deux fois en audience du tribunal du travail de Bobo-Dioulasso. Lors de la première audience, les plaignants et leur avocat étaient absents pendant que l’ANPE et l’AJT étaient présents. Ce n’est qu’à la deuxième audience, que toutes les parties étaient présentes et l’AJT, dans sa défense, a remis des copies des contrats de prestation de service desdits formateurs au juge qui, au vu de ces documents, a estimé de retourner tout le dossier au juge de mise à l’état. Depuis lors, l’ANPE n’a pas reçu de convocation sur ce dossier et nous vous assurons que l’ANPE ne manquera pas de se soumettre à toute décision de justice si elle advenait ».

Kantigui

Sidwaya

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