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IIIe Festival des cinémas européens au Burkina

Publié le mercredi 26 novembre 2003 à 10h58min

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Les villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso abriteront du 27 novembre au 7 décembre 2003, le IIIe Festival des cinémas européens. Le rendez-vous est d’importance, d’attrait et d’intérêt. Alors... vivons à l’heure européenne avec ce festival, symbole de l’échange culturel entre deux continents.

Pour la IIIe année consécutive, le cinéma européen est à l’honneur au Burkina. En effet, sous l’égide des représentations diplomatiques et bureaux de coopération européens, il sera donné au public burkinabè, particulièrement de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso l’occasion de voir une sélection de films européens. Au menu du festival qui se tiendra du 27 novembre au 7 décembre 2003, figure une douzaine de longs métrages dont certains ont été primés dans de grands festivals cinématographiques. Une dizaine de courts métrages seront également en projection en avant- programme.

Ces films, deux semaines durant, seront projetés à l’intention des cinéphiles à Ouagadougou au Centre culturel français Georges Méliès, aux quartiers Sig-Noghin et Bogodogo ainsi qu’à l’Université. A Bobo-Dioulasso, les projections se feront au Centre culturel français Henri Matisse et au ciné Sanyon.

Le choix de certains quartiers pour la diffusion des films européens cette année, répond au souci du Festival des cinémas européens de s’approcher beaucoup plus du public burkinabè.

Des séances scolaires seront également organisés pour intéresser les élèves de certains établissements de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Parmi les films qui sont au programme de ce IIIe Festival des cinémas européens au Burkina, on retiendra :

"Une enfance africaine", de Caroline Link (Allemagne, 2001) ;

"Code inconnu" de Michael Haneke (Autriche, 2000) ;

"Hop !" de Dominique Standaert (Belgique, 2002) ;

"Dancer in the dark" de Lars Von Trier (Danemark, 2000) ;

"La reine Isabelle en personne" de Rafael Gordon (Espagne, 1999) ;

"Le cracheur de feu" de Pirjo Honkasalo (Finlande, 1998) ;

"Décalage horaire" de Daniel Thompson (France, 2002) ;

"J’ai toujours voulu être une sainte" de Geneviève Mersch (Luxembourg, 2003) ;

"Les sœurs jumelles" de Ben Sombogaart (Pays-Bas, 2002) ;

"Un peu, beaucoup, passionnément" de Mikael Hylin (Suède, 1995) ;

"L’héritier" de Christian Karcher (Suisse, 2001) et

"Santa Maradona" de Marco Ponti (Union européenne, Italie 2001).

Ces films qui témoignent tout l’art cinématographique européen conjuguent harmonieusement amour, humour, comédie, aventure et drame. Ils mettent en scène des acteurs de renom dont les jeux bénéficient de reconnaissance pas uniquement dans leur pays d’origine mais également à l’échelle internationale. Outre les films que le public burkinabè aura à découvrir parce que méconnus dans ses salles de cinéma, il aura le loisir de rencontrer certains de leurs réalisateurs. Le cinéma européen trouvera-t-il enfin une place naturelle sur les écrans burkinabè ? Difficile de répondre ! Une chose est certaine. A travers le Festival des cinémas européens, les Burkinabè commencent à prendre goût aux films européens. Et comme dirait l’autre, l’appétit vient en mangeant.

Sita TARBAGDO
Sidwaya

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