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Inégalités liées au genre : il faut maintenant passer à l’action

Publié le jeudi 13 septembre 2012 à 23h13min

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Inégalités liées au genre : il faut maintenant passer à l’action

« Impact des inégalités liées au genre sur l’atteinte des objectifs de la stratégie de croissance accélérée et du développement durable SCADD ». C’est sous ce thème que s’est tenue, à Ouagadougou, la première communication de la conférence technique nationale des femmes 2012. Assurée par Delphine Ouandaogo du bureau Agence d’appuis Conseil aux Communautés Entreprises et Sociétés pour le développement (ACCES), la communication a indexé les inégalités comme frein au développement, donné un aperçu des actions menées pour enrayer ces inégalités liées au genre et fait des recommandations.

« Nous avons trop parlé. Nous devons passer à l’action » a insisté Delphine Ouandaogo. ‘’Nous avons passé des décennies à identifier les inégalités liées au genre, à en parler, à dire que les femmes ne participent pas au développement à cause de ces inégalités’’ a-t-elle fait remarqué. C’est pourquoi, elle demande à chacun dans son domaine, de se responsabiliser, de s’engager à ne plus servir les inégalités car convaincue que de cette manière, il n’y aura plus d’inégalité.

Mais auparavant, elle a rappelé que la problématique des inégalités liées au genre persiste et est encore très marquée dans tous les aspects de la vie socioéconomique, politique, culturelle des femmes du Burkina. Le constat qui en est fait, reconnaît qu’en dépit des efforts qui sont faits, les inégalités de genre persistent parce qu’on s’attaque aux conséquences et non aux causes profondes qui sont d’ordre structurel. Par conséquent, ces inégalités inhibent, freinent les efforts de développement du pays. Si les femmes sont confrontées aux inégalités, elles ne peuvent pas être activse.

Or, la SCADD qui reprend certains points des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) doit être mise en œuvre avec la contribution de tous les burkinabé, hommes et femmes. « Il n’y aura pas de réduction de la pauvreté et de développement durable avec des inégalités entre les sexes qui plombent la plus grande majorité du potentiel humain de la société burkinabè que constituent les femmes » a indiqué Delphine Ouandaogo. Elle appelle tous les acteurs à honorer leurs engagements, à tenir la promesse de pratiquer l’égalité, l’équité de genre afin d’espérer une inclusion effective des hommes et des femmes dans le processus de développement.

Les objectifs visés sont ceux de la réduction des inégalités liées au genre, a précisé Delphine Ouandaogo, consciente que toutes ces inégalités ne pourront être éradiquées entièrement d’ici à 2015. Mais, s’engager pour le changement est déjà une grande victoire pour elle.

Aminata OUEDRAOGO (Stagiaire)

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