En effet, après le docteur Michel Akotionga, agrégé en médecine, qui avait reçu les félicitations des Nahouriens à travers l’Association pour le développement socio-économique et culturel du Nahouri (ADESC/N), c’est au tour de son cadet l’émérite et talentueux journaliste Ouézin Louis Oulon de la Radio nationale du Burkina de recevoir les félicitations des siens pour ses multiples succès aux prix de journalisme sur le plan national, sous-régional et international.

En effet, monsieur Oulon a reçu successivement cinq (05) prix aux différentes éditions des prix galiams entre 1997 et 2004, le prix presse Norbert-Zongo, le prix CNN et le prix suisse de journaliste africain. Toutes ces marques de reconnaissances ne pouvaient être insensibles, et c’est ce qui justifie l’acte de l’ADESC/N et de l’Association pour le développement de Pô (ADPO). Le maire de Pô, monsieur Amadou Kora, a, au nom du conseil municipal et des populations, traduit les félicitations et encouragements du conseil et souhaité que d’autres travailleurs suivent les exemples d’Akotionga et d’Oulon.

Pour le président de l’ADESCN, Claude Wetta, l’Association ne pourrait certainement pas organiser des cérémonies pour toutes les réussites, mais à chaque fois qu’un des leurs brille constamment dans l’excellence, il doit recevoir les encouragements de son mérite.
Et c’est pourquoi, Louis Oulon est à l’honneur aujourd’hui. Lui succédant, Son Excellence monsieur l’ambassadeur d’Amérique au Burkina a traduit toutes ses reconnaissances et félicitations à monsieur Oulon pour l’excellence de son travail reconnue par CNN, ce qui honore toute la presse du Burkina.

Devant l’émotion de tous les éloges, la mobilisation et la qualité de la représentation des personnalités et amis présents à cette cérémonie, l’émérite journaliste a, dans son mot au public, parlé à tous à la manière de Ouézin Louis Oulon. Il a prononcé un discours concis précis en trois langues (kasim, français et anglais) et de façon synchronisée en fonction de sa cible. Tout en remerciant les uns et les autres, Louis Oulon a adressé un chapelet de doléances surtout à l’ambassadeur d’Amérique, mais aussi aux autorités politiques nationales.

Dans son réquisitoire, il a plaidé pour l’éducation, l’implantation de partenaires au développement dans le Nahouri pour un équilibre national entre les provinces. Monsieur Oulon reconnaît qu’il a eu la chance d’aller à l’école, et il plaide la cause de ses frères à qui il faut aussi donner l’opportunité de réussir. Outre les interventions, suivie de la présentation des prix et de la remise de cadeaux, on a dansé du Djongo, chanté et dansé au son de la musique moderne grâce aux artistes tels que : Amas Rabin, Ricson venus de Ouaga, la troupe d’Adongo et la troupe Gonati de Pô , la troupe de Boli venue du terroir de monsieur Oulon et le groupe Nahouri Show qui, avec ses petits danseurs, a fait bouger le public.

Léon COPIA

AIB / Nahouri
L’Observateur Paalga