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ON MURMURE : De bonnes raisons de renouveler les instances des jeunes

Publié le mardi 21 août 2012 à 22h07min

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Kantigui commence à s’inquiéter sérieusement parce qu’il cherche vainement à comprendre pourquoi, jusqu’à présent, les instances des jeunes, aux niveaux national et régional, mises en place en 2009, ne sont pas renouvelées. Kantigui se rappelle bien qu’elles ont vu le jour avec le soutien financier des Nations unies, à travers le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) pour la place et le rôle de cette jeunesse dans la bonne gouvernance et la démocratie. L’inquiétude de Kantigui est d’autant plus fondée que la plupart des membres de ces conseils régionaux et du conseil national de la jeunesse élus pour un mandat de trois ans, n’ont plus de raison valable d’être toujours dans les bureaux. En effet, ces instances devaient être renouvelées puisque leur mandat est arrivé à échéance depuis fin 2011.

De plus, nombreux sont ceux qui ont dépassé l’âge limite de 35 ans pour être dans le bureau. Enfin, certains de ces membres du bureau sont à présent dans des bureaux de partis politiques, ce qui est contraire aux principes de l’instance. La vitalité et l’impartialité de la jeunesse sont synonymes de démocratie. Il y a donc de bonnes raisons de renouveler ces instances. La bonne marche de notre démocratie en dépend.


SOS pour les populations de Poura, Fara… dans les Balé

Kantigui qui a bénéficié de quelques jours de congés, en ce mois d’août, a décidé de se rendre à Fara, afin de respirer l’air pur, loin des bruits et autres pollutions de Ouagadougou. Mais Kantigui qui ne sait pas nager, ignorait qu’après le virage au carrefour de Poura, à une vingtaine de kilomètres de Fara, la route est barrée. En effet, Kantigui a été surpris de constater que l’affluent du Mouhoun qui traverse la route, a débordé le pont. Impossible donc de passer. C’est là que Kantigui a été informé, par les usagers de la route, que depuis plus d’une semaine, rares sont les véhicules qui peuvent traverser l’eau pour se rendre à Poura, Fara… ou au Ghana.

Comme moyen pour traverser, il y a des piroguiers circonstanciels qui vous embarquent, la peur au ventre, contre 500 FCFA, avec le risque de se voir renverser au cours de la traversée que tous ces derniers, ne sont pas des professionnels. Certains clients ont même eu de la chance, car des pirogues se sont renversées avec eux. Quant aux commerçants, c’est encore plus compliqué. Les camions transportant les marchandises sont obligés de stationner de l’autre côté de la rive. Les propriétaires, avec l’aide des riverains qui savent nager, aident à faire acheminer les marchandises de l’autre côté. contre paiement. Il a été confié à Kantigui que celui qui fait traverser le sac de riz est rémunéré à hauteur de 500 FCFA.

Cette situation rend la vie plus dure à la population de la zone, car cela se répercute sur le coût des produits sur les marchés. S’ajoutant au problème d’eau, la route est en état lamentable, ce qui complique les déplacements dans cette partie de la Boucle du Mouhoun. Kantigui a pu traverser, en aller et retour, en payant 1000 FCFA aux piroguiers, qui font de bonnes affaires. Les populations ont donc les yeux tournés vers qui de droit, espérant que quelque chose sera fait, en construisant un pont plus haut et en bitumant la route, afin de désenclaver cette zone à forte potentialité économique, surtout que la reprise de la mine de Poura est pour bientôt.


Comportements choquants des vendeuses du kiosque PMU’B de Kossodo

Il est parvenu à Kantigui qu’un parieur du PMU’B a été très indigné et choqué par le comportement des vendeuses de l’unique Kiosque du jeu dans la zone industrielle de Kossodo. Et pour cause, celles-ci l’auraient traité injustement, sans aucun respect, ni ménagement. En effet, comme tout bon et fidèle client, il est revenu à Kantigui que le parieur, son ticket gagnant de 20 000 FCFA en poche, s’est rendu à ce kiosque pour jouer. A son grand étonnement, les vendeuses auraient catégoriquement refusé de prendre son ticket, le renvoyant « aux margouillats » ou aux « pressés-pressés », des gens qui font de la spéculation en payant les gagnants qui veulent rentrer en possession de leur gain rapidement, tout en prélevant un pourcentage.

Chose que le client n’a pas compris et toléré, puisque, selon les informations de Kantigui, en ce qui concernent les tickets de moins de 100 000 FCFA, ce sont les kiosques qui sont habiletés à payer les gains et non le siège de la Loterie nationale du Burkina (LONAB). En tous les cas, le client, tout en colère, parce qu’il a passé un mauvais quart d’heure dans le kiosque, a confié à kantigui que cet incident est dû au fait qu’il n’y a qu’un seul kiosque dans la zone, sinon ces vendeuses perdraient leurs clients qui sont fatigués de devoir toujours supporter leur mauvaise humeur. Kantigui souhaite vivement que des initiatives soient prises pour augmenter le nombre de kiosques P’MUB et mettre fin à la misère des clients de Kossodo.


Avis aux futures stars du football burkinabè

Kantigui a ouï dire que le Centre d’éducation et de réinsertion sociale des enfants (CERESSE), en partenariat avec la direction des examens et concours, invite les élèves âgés de 10 à 14 ans, admis au CEP 2012, à s’inscrire pour prendre part à un test de recrutement de 30 élèves-footballeurs bénéficiaires d’une bourse d’études allant de la 6e au supérieur. Il s’agit d’un programme dénommé « Aider les futurs footballeurs dans leur réinsertion sociale ». Les inscriptions se dérouleront du lundi 27 au vendredi 31 août 2012 au stade municipal de Ouagadougou. Selon les informations confiées à Kantigui, les épreuves pratiques du football auront lieu le samedi 1er septembre 2012 de 7 H à 18 H, toujours au stade municipal, sous les auspices des entraîneurs de football et les épreuves écrites, le samedi 8 septembre 2012 à la Fédération burkinabè de football, de 7 H à 12 H. A ce qui se dit, tous les candidats devraient se munir d’une photocopie simple d’acte de naissance, du numéro PV du CEP et d’un certificat de scolarité.


La DR, le fou enchaîné et sa famille…

Kantigui, dans ses tournées, a été informé de la souffrance de Lassané Ilboudo, ce fou qu’on a enchaîné sous un arbre depuis des années, dans un secteur de Boussé. Selon les sources de Kantigui, ce fou que l’on dit dangereux, a déjà fait tomber deux maisonnettes et un arbre. L’arbre sous lequel il est enchaîné actuellement est lui aussi menacé de s’écrouler d’ici quelques mois. Kantigui qui s’est interrogé sur les moyens utilisés, s’est entendu dire qu’il utilise ses doigts et quelques outillages à sa portée. Isabelle Bicaba, directrice régionale de la santé de la réfgion du Plateau central, qui a appris la nouvelle, a donné des instructions fermes pour que le malade soit immédiatement pris en charge. Mais le hic, a constaté Kantigui, est que les parents veulent bien que des soins lui soient administrés, mais ils ne souhaitent pas qu’il revienne à leurs côtés. Selon une source bien informée, cette prise de position est motivée par les propos que le malade répète à longueur de journée à tout visiteur, en insistant qu’il n’est pas fou et qu’il n’hésiterait pas à tuer ses deux frères, une fois libre. Dans cette polémique, Kantigui s’interroge de la suite à donner à la décision de la directrice régionale de la santé du Plateau central, surtout que son milieu se montre déjà hostile.


Zamo à pied d’œuvre pour le cinquantenaire de son école

Il est parvenu à Kantigui que l’Association pour le développement de Zamo (A.D.DE.ZA) était en assemblée générale extraordinaire, le dimanche 5 août 2012 à Zamo, chef-lieu de ladite commune. Cette assemblée générale extraordinaire qui était dirigée par son président, M. Békalan Ido, a connu la participation effective des membres des sections de l’A.D.DE.ZA venus de diverses localités du Burkina Faso. La convocation de cette assemblée générale extraordinaire avait pour objectif d’informer les membres de l’association des préparatifs du cinquantenaire de la première école primaire publique qui a officiellement ouvert ses portes en 1962. A cet effet, un comité de réflexion réparti en commissions, a été mis en place et présidé par un des tout premiers élèves de l’école « A » de Zamo, Korou Daniel Non, aujourd’hui inspecteur de 1er degré de l’enseignement de base. Selon les sources de Kantigui, c’est le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao, qui sera le parrain de la commémoration du cinquantenaire de l’école de Zamo. Par ailleurs, selon la même source, sauf par réaménagement de date, c’est le 22 décembre 2012 qui est proposée comme date officielle pour célébrer les 50 ans de ladite école.


Des agents préposés à l’enregistrement des données des compteurs d’électricité et de l’eau, pointés du doigt

Kantigui a ouï dire que les agents des nationales d’électricité et de l’eau, préposés au relèvement des compteurs, sont de plus en plus critiqués pour la qualité de leur travail. En effet, il ne se passe un mois, sans que des abonnés de ces sociétés, ne se plaignent des factures dont lesdits agents seraient à l’origine des écarts de traitement.

Ainsi, certains abonnés se sentent lésés, estimant que les relevés des compteurs ne concordent pas avec leur consommation "réelle". Erreurs, inattention ou négligence ? En tous les cas, il a été susurré à Kantigui que des contestations surviennent et engendrent souvent des coups de gueule. En plus, il y a des coïncidences troublantes, car il y a des factures qui viennent toujours avec le même montant, c’est-à-dire qu’elles sont identiques aux précédentes, difficile de comprendre la non- variabilité des factures à des périodes différentes. Kantigui a appris un cas poignant à Dori. Là, c’est le gardien d’un service public de la place qui se charge parfois de noter les indications des compteurs d’électricité et de les retransmettre ensuite à l’agent commis à cette tâche. De telles situations sont à proscrire dans les entreprises (…)

Kantigui

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 22 août 2012 à 09:45, par Natogsé En réponse à : ON MURMURE : De bonnes raisons de renouveler les instances des jeunes

    Pourquoi les jeunes doivent-ils céder leur place à d’autres jeunes ? Dans les syndicats, les associations de tout genre, qui a déjà céder ? N’est-ce pas les mêmes "gourourou" qui sont là depuis des décennies ? Le hic, c’est que chacun parle d’alternance et ne veut pas donner l’exemple. On veut l’alternance au sommet de l’Etat or, quand vous observer toutes les associations du Burkina et tous les syndicats ( centrales comme autonômes) ça fait pitié. Personne ne croit en l’alternance ! Tout le monde a compris au Faso que les mandats nourrissent leurs hommes. Vive Blaise COMPAORE, VIVE Blaise COMPAORE ! Grâce à Blaise COMPAORE, nous avons tout vu au Faso.

  • Le 22 août 2012 à 10:54, par Bibilfou En réponse à : ON MURMURE : De bonnes raisons de renouveler les instances des jeunes

    Vous me faites rire ! c’est maintenant que vous vous rendez compte que ces structures sont inféodée par les parti politiques et qu’elles sont plus politisées que certains partis

  • Le 22 août 2012 à 12:36, par jouma En réponse à : ON MURMURE : De bonnes raisons de renouveler les instances des jeunes

    Cet problème est récurent. Que se fait-il qu’un consommateur qui a en moyenne 2000 à 3000 frs à payer pour sa facture d’eau se retrouve pour un moi donné avec une facture de 23 000 frs. Ce fut mon cas à OHG malheureusement que je n’ai pas faire la réclamation dans les délais. Vigilance à tous !

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