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Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

Publié le vendredi 17 août 2012 à 00h26min

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La ville de Gaoua est depuis mardi sous coupe réglée. Destructions de biens matériels, assassinats, peur, pleurs et appel à la vengeance rythment la vie des Gaoualais. La raison, le meurtre d’un jeune enfant nouvellement admis à son examen du CEPE. La pilule passe difficilement chez la population de Tonkar d’où est originaire la victime. Elle se révolte.

Dimanche 12 août au matin. Village de Tonkar à cinq kilomètres de la ville de Gaoua : Kambou Francis est envoyé au marché avec sa petite sœur pour vendre des chèvres et des poulets. Le petit Francis, 12 ans, vient de réussir à son examen du CEPE et la vente des chèvres doit servir à préparer sa prochaine rentrée scolaire. Sur son vélo, Francis est intercepté par un client qui achète les chèvres mais lui fait savoir qu’il n’a pas l’argent sur lui. Il invite Francis à le suivre chez lui pour prendre l’argent. Francis partit et ne revint plus jamais.

Au village, on attendit Francis en vain. Les habitants de Tonkar commencèrent eux- mêmes les recherches. Le lundi 13 août, ils retrouvent le vélo. Appelée, la gendarmerie vient faire le constat sans entamer les recherches pour retrouver Francis. La population poursuivit alors ses efforts de recherche jusqu’au mardi matin où le corps sans vie de Francis est retrouvé dans un bas-fond du quartier de Youmpi. Le corps, mutilé, est en état de putréfaction. La population est horrifiée et révoltée contre ce crime crapuleux. Justice et vengeance.

Pour exprimer son indignation, la population saccage boutiques, étals et maisons d’habitation. La communauté peulh est particulièrement prise pour cible parce que selon la description de la petite sœur de la victime, l’homme qui a amené son frère est un peulh. D’ailleurs, tout récemment le village de Tonkar avait eu maille à partir avec leurs voisins peulhs dont les concessions auraient été incendiées. Ces derniers avaient promis vengeance.

Toute la journée du mardi, la ville était la propriété des manifestants. Boutiques, services, restaurants et banques sont restés fermés ; les Gaoualais terrés chez eux. Dans les représailles, d’autres meurtres furent commis. Il est fait état d’au moins trois morts : un lobi, un peulh et un mossi. Des enlèvements sont aussi signalés. La journée du jeudi, la communauté moaga décide à son tour de marcher sur le gouvernorat. Malgré les multiples négociations pour apaiser les esprits des uns et des autres, le langage de la violence continua. Le gouvernorat est pris d’assaut par les mossis. La pluie de cailloux sur les bâtiments brisent vitres et autres matériels avant que la CRS ne ramène l’ordre. Un calme précaire règne mais la tension est loin d’être totalement retombée.

Les craintes sont encore grandes. Comment ramener la paix et la cohésion sociales entre ces peuples qui ont toujours vécu ensembles et partagé leurs joies et leurs peines ?

Avant de réagir à cet article, réfléchis. En ce moment, tous, nous avons besoin d’eau, pas d’huile pour éteindre le feu. Kalé à 50km de Nouna ; Dédougou ; Sabcé ; Yako ; Fada ; Kaya ; Koudougou ; Gaoua, etc. "la barbarie" est commune à toutes les sociétés humaines. L’instinct de vengeance aussi. Notre rôle ? Enseigner, éduquer à la non- violence et à la paix. Travailler activement à revêtir la justice burkinabè, dénudée, de ses belles robes justes et impartiales. Complémentarité et fraternité, ensembles entonnons le même chœur, celui de la paix véritable et du respect mutuel.

Koundjoro Gabriel Kambou

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 17 août 2012 à 01:12, par Z. En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Le problème ce n’est ni les peulhs, ni les lobis, ni le mossés, ni aucune autre ethnie. Le problème c’est le manque de confiance en notre justice. Que ce soit au Burkina ou ailleurs, les peuples n’abandonnent la loi du talion que quand il y a une institution capable de rendre correctement justice. Au Burkina, la justice a pendant longtemps été inactive ou injuste. Les gens ne comptent donc maintenant que sur eux mêmes. Nos autorités passent leur temps à dire de faire confiance à la justice. Mais il faut plus que des mots pour convaincre les burkinabè car, ils ont trop subis l’injustice. En plus, il faut savoir que la confiance, ça se mérite.
    Je n’approuve pas pour autant les actes de violence aveugle qui ont lieu à Gaoua. Je me dis que même si on veut se rendre justice soi même, il faut savoir faire preuve de discernement.

    • Le 17 août 2012 à 17:58 En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

      LE PROBLÈME EST PLUS PROFOND QUE VOUS LE PENSEZ ; C’EST UN PROBLÈME SOCIOLOGIQUE CAR LES PROBLÈMES AGRICULTEURS/ELEVEURS et les PROBLÈMES MIGRANTS/AUTOCHTONES NE SONT PAS NOUVEAUX. À CELA EST VENU S’AJOUTER LA DÉLIQUESCENCE DE NOTRE JUSTICE ET LA PAUVRETÉ. J’AI TRAVAILLE AVEC DES PEULH QUI VROIENT FERMEMENT QUE L’ANNÉE OÙ LES BOEUFS NE MANGENT PAS LE MIL, C’EST UNE MAUVAISE ANNÉES QUI S’ANNONCE. LA SITUATION QUE NOUS VIVONS, SEULS LES SOCIOLOGUES PEUVENT NOUS EN SORTIR ; PAS EN ALLANT TOUT LE TEMPS BAVARDER AVEC LES RESPONSABLES COUTUMIERS ET AUTRES LEADERS RELIGIEUX EN MAJORITÉ POURIS ET STUPIDEMENT POLITISÉS AVEC UNE EXCEPTION NOTABLE QU’EST L’EGLISE CATHOLIQUE. IL FAUT UN TRAVAIL EN PROFONDEUR. LE PAYS EST EN DANGER NE NOUS EN CACHONS PAS IL FAUT FAIRE QUELQUE CHOSE.

  • Le 17 août 2012 à 01:42, par indjaba En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Le régime a foutu la justice en l’air avec la corruption et le copinage. Aucun dossier sérieux n’y trouve solution.Tous les dossiers importants au niveau de notre justice portent le label "en cours". Comment voulez vous que la population lui fasse confiance ? Comment voulez vous que la population comprenne qu’on libère le voleur de milliards pendant que le voleur de cabri est retenu en prison ? Comment comprendre que le voleurs de millions soit protégé voir nommé pendant que le voleur de poulet est activement recherché par la police ?(Cf rapports ASCE : Paré, Séraphine, Yoda, Bouda etc.La population a l’impression que notre justice n’est pas faite pour le pauvre et qu’elle est juste là pour protéger les riches et les plus forts. Et comme pour le lobi la mort d’un proche ne pouvant rester impuni, indjaba pour la suite. En réalité le régime agonise. Il ne peut pas redresser la justice actuelle car cela suppose trouver une solution au cas Norbert, Sankara, Guiro, cas de corruption. Mathématiquement le régime de Blaise ne peut plus trouver cette solution à cause du copinage et des interconnexion.

  • Le 17 août 2012 à 01:42 En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Le problème est que chez nous quand on va déclarer une disparition les autorités ne prennent jamais les choses au sérieux.
    Aujourd’hui il faut classer la population en groupes fragiles et groupes en danger ou en extrême danger. Si tous les enfants sont fragiles et vulnérable ce qui nécessite automatiquement des actions quand un vient à disparaître les albinos eux sont un groupe en extrême danger et il faut ameuter toutes forces quand un d’entre eux est perdu de vue pendant 1h 30.
    Si tu fais du mal à une personne et tu crois que c’est fini, tu es certainement stupide. Rares sont les personnes qui prennent le temps d’analyser profondément avant de se venger. Pourtant la vengeance est bien meilleure quand elle est faite à la personne qui vous a fait du mal que quand on va s’en prendre à des innocents. Parfois au lieu de chasser les communautés qu’on accuse, il faut plutôt les mettre face à leur responsabilité dans les risques de dégradation du climat social. Les membres de ces communautés doivent être mis à contribution pour mener les enquêtes.

  • Le 17 août 2012 à 02:07, par Marcellin En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Merci pour ces précisions et cet appel à la retenue dans nos commentaires. Vivement, que Madame le gouverneure continue de peser de tout son poids pour que le calme précaire devienne définitif. Mais une fois le déluge passé, il faut que toute l’administration tant civile que armée se remette en cause et travaille vraiment à incarner et à défendre les intérêts de l’État dans son ensemble et ne plus s’abandonner à la défense des intérêts d’un groupuscule familial ou politique même si ces groupes ont l’exercice du pouvoir d’État en ce moment. Il faut un vrai esprit républicain de la part de l’administration et cela se distillera au niveau des populations.

  • Le 17 août 2012 à 02:45 En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Gabriel Kambou, la maniere dont tu as termine ton ecrit est tres sage ! c’est la toute premiere fois que je vois ca ! Journaliste, tu l’ai ; assoiffee de la paix, tu l’es plus ! que Dieu exausse le desir de ton coeur, la paix au Burkina Faso.

  • Le 17 août 2012 à 03:37, par Tapsoba En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Contribuer à l apaisement oui,mais...non sans condamner le laxisme de la gendarmerie qui aurait pu éviter le drame et par delà ,les autres meurtres consécutifs aux appels à la vengeance,car elle a failli à sa mission.Elle mérite par conséquent d être poursuivie pour négligence,non assistance à personne en danger.

  • Le 17 août 2012 à 05:28 En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    En Côte d’Ivoire, tout a commencé par des évènements "isolés", petit à petit et voilà aujourd’hui. Touchons du bois et que Dieu protège le Burkina.

  • Le 17 août 2012 à 05:44, par Balby En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Que DIEU fasse régner beaucoup d’amour dans nos cœurs. Que mon Burkina soit un pays paisible ou il fait bon de vivre. Que l’AMOUR vrai soit notre seule arme pour régler nos différends. Paix et Amour pour mon Burkina SEIGNEUR.

    Amen. Amine.

  • Le 17 août 2012 à 06:23 En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Moi je suis pour qu’on retrouve ces assassins la. Et honnêtement, je comprend les populations en colère, on vit où la ? on peut même plus envoyer quelqu’un sans s’inquiéter ?

  • Le 17 août 2012 à 07:14, par pipi En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    certains doiven comprendre que ce nest pas parce k un peulh est mauvais quil faut penser que tous les peulhs le sont. dans toutes les ethnies il ya du bon et du mauvais. dans toutes nos regions il ya au moins un representan de chaqu ethni. donc pour la cohesion sociale eviter les conclusions hatives et les prejuges. les criminels qui on assassines cet enfant doiven payer seuls leur crimes et tres cher. Dieu sait aussi combien il ya de criminels au col blanc dans ce pays qui se balladen impunement

  • Le 17 août 2012 à 07:15, par nab En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    C’est dommage. Mais comme toujours ce sont les gens biens qui sont surpris. Lisez encore la dernière livraison de L’Evénement. Maintenant ça déborde sur les mossis et des lobis, par délits d’apparence, parce qu’ils clairs comme les peulhs. Attention l’idre de la haine communautaire n’a pas de préférence. Mais il débute toujours par les parents pauvres.

  • Le 17 août 2012 à 07:24, par garango En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    LA PAIX EST UNE SUPERBE CHOSE MAIS MALHEUREUSEAMENT ON NE LA MANGE PAS.UN HOMME QUI A FAIM EST UN HOMME QUI N EST PAS LIBRE ET AUSSI EST UNE MENACE POUR LA SOCIETE.NOUS VOULONS UN ETAT JUST DONT LEUR 1ERE PREOCUPATIONH EST LEUR PEUPLE PAS DE MEDIATION PAR CI PAR LA ALORS QUE SA NE VA MEME PAS AU PAYS.25ANS DE REGNE CE REGIME EST SUR LA VOIE DE DECLIN IL N PEUT PLUS RIEN APPORTE DE POSITIF A NOS CHERE PATRIE.PAUVRE BURKINA

  • Le 17 août 2012 à 07:47 En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Je ne vais pas juger quelqu’un pour ses agissements. Tout ce que je sais c’est que ces agissements sont les faits de quelques voyous en manque de sensations et les agsissmenets des lobis que je connais pour y avoir sejourné de 1997 à 2006.
    Les Gaoualais ne sont pas xénophobes.

  • Le 17 août 2012 à 08:12, par xilar En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Cher Webmaster vous avez lâché l’expression "Travailler activement à revêtir la justice burkinabè, dénudée, de ses belles robes justes et impartiales". Tout se résume en cela, les causes et les solutions de ce révolte populaire. Et c’est a nos autorités de montrer l’exemple pour dissuader le citoyen lambda que la révolte a chaque bout de rue n’est pas une solution pour un peuple qui se dit civilisé mais qu’il faut souvent laissé le temps a la justice de faire son travail(réellement).
    Vivement que la tranquillité revienne a Gaoua et qu’une véritable paix s’installe au Burkina.

  • Le 17 août 2012 à 08:17, par elcohote En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    M. Kambou , avant de demander à autrui de ne pas jeter l’huile sur le feu, faites vous même preuve de retenue et de vérifiaction. l’information est un couteaux à double tranchant. La victime (l’enfant) n’a jamais été mutilé. avez vous vu le corps en tant reporter ? je ne pense pas. il ya des images de tes confrères qui indiquent que depuis le début l’information a été tronquée. je suis à Gaoua, j’y vis et on sait ce qu’on a vu et entendu. Dites leurs, tous sont revoltés mais mutilation non.

  • Le 17 août 2012 à 08:29, par Solvay En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Mais on est où là ?Dans quelle république sommes nous ?Pourquoi nos populations ont tendance à ce rendre justice surtout contre les peulhs. Comment peut on se fier à une description d’une jeune fille de moins de 12 ans en état de choc ? Que les sages, les personnes ressources, les politiciens réfléchissent avant d’inciter les populations vers des réactions incontrôlées et incontrôlables. Les germes d’une guerre civile sont dans nos cités, à nous de faire attention et de considérer chaque burkinabé comme un être humain qui agit en son âme et conscience et près à en assumer les conséquences des ses actes.
    Les peulhs sont nos frères et leur manière de vivre les amène où ils peuvent trouver du pâturage pour leur bétail, ils n’ont pas de frontières,là où ils se trouvent constitue leur chez eux, c’est leur culture et on ne peut pas leur demander de nier cela, ils sont nomades et ils le resterons, c’est à nous de le comprendre et d’agir avec cette donnée, on ne peut pas le négliger et s’en prendre à eux à chaque fois que nous nous laissons manipuler. Nous sommes dans une république et elle nous appartient tous.

  • Le 17 août 2012 à 08:38, par lompo En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    cette actualité nous brûle le coeur , regardez des gens qui veulent faire une justice eux même. Je te comprends comme des gens peuvent aller les autres sans avoir des raison et non même permettre aux gendarme de faire leurs travail.
    ses gens des personnes existent toujours Burkina ?? se faire une fausse justice de genre la est vraiment pitoyable.
    que dieu nous associe dans l’intégralité...

  • Le 17 août 2012 à 08:41 En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    L’éducation à la citoyenneté consiste à ne dire aux gens de ne jamais jamais faire justice eux-mêmes ; il faut toujours porter plainte et laisser la justice prononcer les condamnations ; mais comme la justice ne fait pas son travail, voilà ce que ça donne : la vengeance !

  • Le 17 août 2012 à 08:46, par Fasobiga En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Tout d’abords mes condoléances à la défunte famille…

    Cette violence galopante n’apportera que le désastre au Burkina.
    Le peuple ne fait plus confiance aux autorités et préfèrent rendre justice lui-même, certes c’est humain mais c’est inconcevable et inadmissible de nos jours.

    La gendarmerie aurait pu éviter ce bain de sang car après le constat sur les lieux et ayant retrouvé le vélo du défunt, et surtout en voyant que les habitants étaient à la recherche, ils auraient du se joindre à ces derniers (logiquement c’est le contraire) pour une recherche sur le terrain ne serait-ce que pour une heure. Juste le temps de faire comprendre aux habitants que maintenant qu’ils sont là, ils peuvent leur confier leurs fardeaux.

    Malheureusement les fonctionnaires sont adeptes du service minimum, c’est à croire que la vocation ne fait pas partie du vocabulaire de la fonction publique.

    Mes condoléances à la défunte famille
    Mes condoléances aux services publics de l’état…

    Fasobiga

  • Le 17 août 2012 à 08:53, par BIBOUIN En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Mes frères du Caoua, et de tous les quatres coins du Burkina, que nous soyons mossi, peulh, lobi, samo ,bobo, pardonnons nous à chaque fois qu’un malentendu naisse. Nous sommes de la même famille Burkinabè, nous partageons la même cours le territoire, nous sommes sous un ombre commun l’ombre de la nuit, nous avons les mêmes saisons, nous luttons pour construire le même pays. C’EST DIEU QUI A VOULU QUE NOUS AYONS LES CHOSES EN COMMUN. Je vous demande tous pardons. FAISONS LA PAIX. Comme disait la mère Térésa « Insistons sur le développement de l’amour, la gentillesse, la compréhension, la paix. Le reste nous sera offert. » Comme le disait aussi Martin Luther King : « La non-violence est une arme puissante et juste, qui tranche sans blesser et ennoblit l’homme qui la manie. C’est une épée qui guérit. » Conservons notre avantage de pays de PAIX de la sous régions. Pour finir gardons cette belle phrase de Samuel Butler l’écrivain britannique depuis 1902. Et pensons à cela à chaque fois que l’on nous offense. Il disait : « A une juste guerre, préférons une injuste paix ! » . Que Dieu apaise nos cœurs.

  • Le 17 août 2012 à 09:01, par un frère En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Je suis d’avis avec vous qu’il ne faille pas mettre de l’huile sur le feu.
    Mais je suis extrêmement décourager du comportement des Burkinabè et Gaoualais en particulier.

    Vous avez mis le doigt sur un point que je trouve important :[ D’ailleurs, tout récemment le village de Tonkar avait eu maille à partir avec leurs voisins peulhs dont les concessions auraient été incendiées. Ces derniers avaient promis vengeance.]Cette phrase laisse à croire que le problème est profond.

    L’assassinat de Francis quoi que horrible ne saurait justifier à elle toute seule cette vendetta. Je pense que si on veut trouver l’eau il faut accepter aller la puiser où elle se trouve : Pour ma part l’eau se trouve dans rechercher les causes profondes de cette crise. Ceci est très important parce que je pense que les germes de cette crise existent dans d’autres régions du Burkina et qu’il faudra travailler à le neutraliser.

    Pour parer au plus urgent, il faut que l’Etat arrête cette anarchie par tous les moyens (la force au besoin.

    Pour revenir sur mon premier point à savoir : Investiguer, analyser, comprendre et trouver des solutions pour cette crise.
    Pour l’intérêt du Burkina je vous supplie d’arrêter de faire dans l’amateurisme. Ne vous hâtez pas à faire des concessions stupides, des journées de réconciliations inutiles, des placebos pour calmer la situation sans chercher à comprendre le fond du problème.

    De grâce autorités de ce pays voyez dans le long terme, travailler à trouver des solutions durables et replicable sur l’ensemble du pays (Très très important !). Ne remettez plus à demain ce que vous pouvez faire aujourd’hui.

    Toi Burkinabè, soucieux de l’avenir de ton pays quel que soit ta croyance religieuse, il faut savoir pardonner et surtout
    Priez, priez et priez car le Diable est en train de prendre le dessus

  • Le 17 août 2012 à 10:01, par plus de vigilance En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Bjr
    seul la gendarmerie pouvais calmé ce jeux là mais vraiment la population ne fait plus confiance à ses hommes la ; pourquoi ? ils disent qu’ils font mené l’enquête et après rien plus de suite et à chaque fois c’est les mêmes choses qui continus finalement c’est la haine, et la population décide de faire justice eux mêmes.
    Imagine je suis dans une province du BURKINA un enfant de 3 ans disparait il y a des villageois qui ont une vieille avec l’enfant
    et après plus de suite la police et gendarmerie dis avoir mené des enquêtes a l’heure ou je vous parle dossier classé l’enfant a disparu même pas son corps

  • Le 17 août 2012 à 10:01, par anta En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Beaucoup d’entre nous ont lu "La peste" d’Albert Camus.Voici un passage de "La peste" qui illustre le "Il ne se passe rien ; tout est sous contrôle ; business as usual" de nos autorités longtemps emmurées dans le confort douillet de leurs ornières intellectuelle et psychique où tout est lu à travers un prisme déformant qui permet de réduire l’anormal à l’habituel.
    Albert Camus : Il savait très bien que c’était la peste, mais…
    "Le lendemain, grâce à une insistance jugée déplacée, Rieux obtenait la convocation à la préfecture d’une
    commission sanitaire. […]
    « La question, dit brutalement le vieux Castel, est de savoir s’il s’agit de la peste ou non. » Deux ou trois
    médecins s’exclamèrent. Les autres semblaient hésiter. Quant au préfet, il sursauta et se retourna machinalement vers
    la porte, comme pour vérifier qu’elle avait bien empêché cette énormité de se répandre dans les couloirs.
    Richard déclara qu’à son avis, il ne fallait pas céder à l’affolement : il s’agissait d’une fièvre à complications
    inguinales, c’était tout ce qu’on pouvait dire, les hypothèses, en science comme dans la vie, étant toujours dangereuses. Le vieux Castel [...] fit remarquer qu’il savait très bien que c’était la peste, mais que, bien entendu, le reconnaître officiellement obligerait à prendre des mesures impitoyables. Il savait que c’était, au fond, ce qui faisait reculer ses confrères et, partant, il voulait bien admettre pour leur tranquillité que ce ne fût pas la peste.Voici ce que disait Camus.J’ai pris mon portable et j’ai consulté:lettre S : SOMDA(6 amies), SOME(3 amies). lettre K : KAMBOU(9 amies) ; H : Hien (2 promotionnaires et un ex- prétendant).

  • Le 17 août 2012 à 10:32 En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    c’est à la fois triste et inquiétant. Ainsi donc, on ne peut plus commissionner son enfant ? Que Dieu vienne en aide au Burkina car il a serieusement mal

  • Le 17 août 2012 à 10:52, par Djibril CISSE En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Bjr, chers frères BKB, je suis malien et je vous écris depuis Bamako, d’abord, incline devant la mémoire de toutes ses victimes et prie pour le retour au calme et l’entente entre les deux villages.

    Ainsi, je me permets de réagi face à cet entrefilet, d’abord il faut reconnaitre que les habitants de la victime (jeune de 12 ans) ont été très sages et vigilants par leur démarche.

    option 1 : informer les autorités de la disparition de leur enfant,
    option 2 : mener des enquêtes jusqu’à aboutir au souhait, ça vraiment des options majeures très appréciables.
    Je pense que ce à plus énerver ses habitants c’est inaction des autorités compétentes pour mener des enquêtes (gendarmes et polices) claires sur la disparition de leur petit.

    La cause de cet incident est à 95% la faut des ses autorités qui n’ont guère considérer cet acte criminel et n’ont pris aucune mesure pour qu’il ne y avoir des éclatement de entre ses deux villages.

    • Le 17 août 2012 à 12:23, par sidepanga En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

      Tout d’abord que l’âme du petit Francis repose en paix.Que la paix et la tranquilité reviennent à Gaoua.Les Gendarmes n’ont peut être pas eu beaucoup de moyens pour enquêter mais à partir du moment ou une certaine ethnie est montrée du doigt il faut agir vite pour apaiser les coeurs.Approchez les plaignants pour leur dire que c’est un indice de preuves mais il y a beaucoup de gens de cette ethnie dans le village et qu’il ne faut pas les attaquer.on retrouvera la brebis galeuse et il paiera pour ses fautes.Qu’est-ce qui prouve que le meurtrier n’est pas un usurpateur d’identité ?il faut que les populations arrêtent de se faire justice à eux mêmes car cela ne fait que aggraver les problèmes.

    • Le 17 août 2012 à 12:44, par yat En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

      Bien analyser, mon frère du Mali. Si la gendarmerie avait pris le devant, il y aurait personne pour oser parler de la vengeance.
      Qu’Allah nous garde

  • Le 17 août 2012 à 11:04, par Peacefull En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Prions pour que les paix revienne et que les coeurs meurtries guerissent. La gendarmerie devra faire preuve de promptitude, car cela permet de calmer les populations qui ne comprennent pas les procédures. Dieu appaise les coeurs.

  • Le 17 août 2012 à 11:27, par BOUNOUADONE En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Eh ! un meurtre de plus. Que Dieu est pitié de ceux qui agissent ainsi en tuant autrui qu’ils n’ont en aucune manière le droit de le faire. Mais, évitons de réagir du tic au tac même si souvent oeuil pour oeuil dent pour dent est peut être une solution d’émotion humain normal, ce n’est pas pour autant raisonnable pour les croyances bibliques (croire en Dieu). Laissons le soin à Dieu de juger chacun de nous tôt ou tard quand nous devrions passer par obligation devant lui un jour. Que l’âme du défunt répose en PAIX et que la terre de notre cher Faso (Gaoua) lui soit légère.

  • Le 17 août 2012 à 11:30, par Conscience du Faso En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Il faut vaille que vaille retrouver ce peulh qui est à l’origine de la mort de ce petit. L’entendre et si c’est lui réellement qui a tué l’enfant, il n’ a rien à faire que de le tuer. Pour cela il ne faut plus badiner avec les morts prémeditées surtout des enfants. Les gens ne vont plus accepter la mort de leurs enfants dans ces conditions, c’est fini ça. Comment un enfant innocent, issu certainement d’une famille pas riche qui se debrouille pour prendre soin de lui, qu’on tue cadeau comme cela ; ça veut dire quoi ça. C’est fini maintenant. A partir de maintenant jusqu’à dorenavant si on prend quelqu’un qui commet un crime crapuleux de ce genre, la sentence, c’est sa mort aussi par tous les moyens. En tous cas il faut que cela soit bien pigé de tous. Si on avait commencé cela depuis, aujourd’hui le Faso avait gagné cette lutte.

  • Le 17 août 2012 à 11:36 En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Que Dieu nous pardonne comme nous pardonnons aussi...

  • Le 17 août 2012 à 11:37, par Bèmanakè En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Je demande à tous ceux qui ont encore "une graine de foi" de prier pour notre cher pays qui s’adonne à des abominations pour des "biens qui pourrissent"

  • Le 17 août 2012 à 11:40 En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Ce qui s’est passé est Gaoua est triste. Mais au-delà de ce cas il y’a une constante que nous remarquons de plus en plus : la violence galopante, la violence à fleur de peau. Pour un rien, c’est la violence ! Pourquoi cela ? Les Burkinabè doivent prendre conscience que le pays est devenu une poudrière et la moindre étincelle peut tout faire sauter !
    Nous devons prendre conscience que notre pays est à la croisée des chemins et son avenir est sombre. Pourquoi cela ? les raisons sont multiples et peuvent se résumer à trois grandes causes :
    -  Le Burkina est devenu le Royaume des Injustices
    -  Le Burkina est la Principauté de l’Arrogance et de la Suffisance
    -  Le Burkina est devenu le Comté de l’Impunité
    -  Le Burkina est devenu le Fief de l’Insouciance d’une minorité !
    Les conséquences sont : les frustrations, la haine , les rancœurs. Le mécontentement populaire est réel et manifeste. Faire la Paix ailleurs c’est bien, mais faire la Paix chez soi est meilleur !!!
    Si nos gouvernants aiment leur pays, ils doivent réaliser que leur page est tournée. Aussi, il faut savoir quitter la table…

    • Le 17 août 2012 à 13:44 En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

      Parait que le président DIONCOUNDA va nommer un médiateur au Burkina.
      Comme BLAISE veut nous aider par force , nous aussi on va l’aider meme si il ne veut pas de notre aide.
      Toutes les forces vives de GAOUA seront a BAMAKO le mercredi prochain au CIC.

      .

  • Le 17 août 2012 à 12:03, par la verité En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    le dernier paragraphe est vraiment sensible donc peuple du burkina attention car ça n arive pas que aux autres.

  • Le 17 août 2012 à 13:09, par kisito En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    J’ai peur pour mon pays.Et j’ai toujours dit, sans être prophète dans mon pays,que ce qui s’est passé au RWANDA est à nos portes.Quand un pays n’a plus d’autorité,quand chacun pense qu’il est en droit de faire ce qu’il veut par ce que les "autres" le font sans inquiétude,quand le pouvoir démissionne par peur de la réaction du population,alors on peut tous s’attendre au pire.C’est ce que je crains.

  • Le 17 août 2012 à 13:23, par alex En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Je vous avant tout exprimer ma compassion pour toutes les victimes de cette crise car en pareille circonstance, ce sont les innocents qui paient toujours le plus lourd tribut. Il y a deux semaines que je préparais un article pour la presse dans lequel je voulais attirer l’attention de nos autorités sur les prémices de guerre ethnique au Burkina. La paix est fragile dans ce pays et les choses peuvent aller très vite à tout moment. La situation actuelle n’est qu’une goutte d’eau qui fait rompre le vase. Il y a beaucoup de problèmes que la population autochtone couve. Depuis la descente massive des orpailleurs dans la région, l’insécurité a pris des proportions très inquiétantes. Même dans la petite ville de Gaoua, difficile de se promener tranquillement à la tombée de la nuit. Pour les tronçons Gaoua-Kampti, Gaoua-Batié, Dieu seul sait ce qui se passe. Du coup, la population a tendance à indexer les nouveaux venus non pas par leur activité mais par leur ethnie. A cela s’ajoute, la profanation des lieux sacrés et des coutumes, les déboisements intempestifs, le sentiment d’être envahi. En un mot, la population autochtone a l’impression que le contrôle de son milieu lui échappe, d’où les multiples frustrations et rancœurs gardées au-dedans de soi. Dans tout cela, les autorités assistent (complices peut être), sans rien faire de tangible pour corriger la situation. Les ethnies « étrangères » anciennement installées (Mossis et Dioula) n’ont pas de problèmes majeurs avec les autochtones, mais ce sont les orpailleurs qui sont souvent pointés du doigt. Les autorités doivent se pencher sérieusement sur les conséquences de ces déplacements de population en vue de mieux organiser le secteur de l’orpaillage artisanal. Sinon, tant qu’il y aura des violations des coutumes, des lieux sacrés, de l’environnement, la paix définitive sera loin de revenir. Malheureusement, il me semble que de nos jours, le problème est tabou. Tabou parce que dès que l’on évoque les pratiques nocives et nuisibles des orpailleurs, on est tout de suite taxé de xénophobe et de régionaliste. Conséquence, tout le monde observe mais personne ne dit mot jusqu’à ce qu’une situation comme celui du meurtre du petit écolier vient délier les velléités latentes. Vivement qu’une solution idoine soit trouvée sinon demain, ce sera dans une autre partie du Burkina, les mêmes causes produisant les mêmes effets.

  • Le 17 août 2012 à 13:51, par lepeul En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    bonjour
    tout d’abord mes condoléances à la familles des victimes.
    écouter on peut essayer de jouer à l’hypocrisie pour ne pas vexer ou mettre de l’huile sur le feu.
    mais force est de savoir que nous sommes dans un Etat droit( contrat social).
    comment peut-on s’attaquer à des innocents sous prétexte que le garçon est parti avec un peul tout ça sur des dires d’une fille... même si je ne met pas en cause son intégrité. voyons.
    ce qui nous différencie de l’animal c’est notre intelligence .

  • Le 17 août 2012 à 14:58, par Amina En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Je lis les articles afferant à cette triste histoire et j’en ai les larmes aux yeux. Paix à l’ame du petit qui ne demandait qu’à vivre et continuer ses études.
    La réaction de la population me fait peur de plus en plus, car pour dire d’une fillette (c’est une piste mais pas forcément une preuve) on s’en prend à toute une ethnie et on cause au passage d’autres morts (paix à leurs ames). ce qui n’a pas résolu le problème puisque le coupable n’est pas connu (et peut etre qu’il est parmi la population même qui saccage) et ces morts ne ramènent pas à la vie le pauvre petit.
    Je demande à la population de vraiment faire violence sur elle et ne plus réagir de la sorte car elle ne font qu’aggraver les choses et non les resoudre.
    Si c’est vrai que la gendarmerie n’a pas poussé plus loin son enquête et que la population a eu "une piste" (temoignage de la fillette), elle aurait dû verifier d’abord la piste, retrouver la personne avec qui le petit est parti, le questionner et si possible l’amener à la gendarmerie en sommant les gendarmes de poursuivre les enquetes (je sais que je reve et que sous le coup de la colère, on peut pas trop reflechir calmement mais en agissant sous le coup de la colère on fait certaines choses qu’on regrette plus tard et pour toujours).
    Que Dieu sauve mon pays, je pense que ce n’est pas la première fois que ce genre de situation arrive et c’est là une occasion pour nos guvernants de prendre ici et maintenant le problème à bras le corps au lieu de se pavanner à faire des médiations ailleurs (je ne suis pas contre la médiation, s’occupe des problèmes des autres c’est bien mais s’occuper des ses problèmes c’est encore mieux...

  • Le 17 août 2012 à 15:41, par Salankoloto En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    "Appelée, la gendarmerie vient faire le constat sans entamer les recherches pour retrouver Francis". Si cela est vrai, alors, messieurs, vous êtes passés à côté d’une belle occasion ; celle de redorer votre image. A cause de cela vous êtes coupables de ce qui arrive à Gaoua. Si vous vous étiez appropriés de l’affaire et aviez été les premiers à trouver le corps, la population vous aurait fait confiance pour la suite et il n’ y aurait pas eu autant de débordement. Hélas, un simple constat d’usage, qui aurait ouvert la porte à d’autres meurtres !

  • Le 17 août 2012 à 16:04, par glenn En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Bon article dans son ensemble je n’ai pas trouve nécessaire de specifier que l’ethnie des 3 malheureux qui ont perdu la vie.

  • Le 17 août 2012 à 16:13, par Pimenoir En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    Vraiment crapuleux ce crime honteux. Comment peut-ons de sang froid tuer un inocent de surcroit un enfant pour quelque motif que ce soit.C’est ecoeurant et revoltant ; vivement que les coupables de cette atrocité soient retrouvés et sanctionnés à la hauteur de leur acte.J’ai toujours été contre l’abolition de la peine de mort, car il y’a des dechèts que la société n’a pas besoin.On a beau chassé le naturel il revient au galot, ces criminels seront capables de faire la même chose ailleurs.La preuve est qu’en general il s’agit recidiviste. La population de gaoua doit se pardonner mutuellement car causer d’autres cas de decès ne fera qu’envenimer la situation.Condoleance à la famille du petit (battant)qui est mort en voulant preparer son avenir.

  • Le 17 août 2012 à 16:24, par pasi En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    il faut sevire pour que plus jamais cela ne puisse se reproduir dans notre burkina faso si chèr

  • Le 18 août 2012 à 12:39, par MAIGA En réponse à : Gaoua : Un meurtre, des meurtres. Halte !

    dieu le tout puissance nous ramène a la raison si non nous courrons a notre perte.la violence n’a jamais payer.

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