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ON MURMURE : Un bébé froidement éliminé pour effacer les traces d’un inceste

Publié le mercredi 8 août 2012 à 00h35min

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La triste nouvelle, Kantigui l’a apprise à l’image des habitants du village de Kamsé. Elle s’est ensuite propagée dans la province comme une traînée de poudre et a mis la terreur et le désarroi dans les cœurs de ceux qui l’ont apprise. Et pour cause, un homme et une femme auraient pris l’horrible décision d’éliminer un nouveau-né, fruit de l’inceste qu’ils auraient commis. Il est revenu à Kantigui que la grossesse de la femme a étonné plus d’un dans le village puisque son mari est absent il y a longtemps. Elle accoucha d’un joli garçon. Dame rumeur courait sur la paternité douteuse de l’enfant. De suspicion en suspicion, les interrogations fusaient et animaient les causeries au point que l’auteur se sentait déjà pris au piège. Pourtant, la pièce à conviction, le bébé, était là.

Le monsieur devrait prouver, tôt ou tard, qu’il a entretenu des liaisons coupables avec la femme de son petit frère, parti en Côte d’Ivoire. Chose inadmissible en pays Mossi et la sanction pourrait être fatale, pour l’homme, comme pour la femme. Ils trouvèrent une idée diabolique. Eliminer la pièce à conviction. C’est ainsi qu’il a été confié à Kantigui que la femme a insinué un voyage dans son village natal. A la surprise générale, elle reviendra deux jours après, sans son bébé. Le doute s’installe sur la disparition mystérieuse du bébé et du comportement bizarre de sa mère.

La police fut saisie et une enquête ouverte. Très rapidement, le grand frère du mari de la femme est épinglé. Il aurait froidement éliminé le bébé et l’ a enterré dans la brousse. Il a commis le forfait de concert avec la maman, le jour où cette dernière rentrait dans son village natal. Selon les sources de Kantigui, les présumés coupables d’infanticide, sont à la Maison d’arrêt et de correction où ils méditent leur sort, en attendant les conclusions de l’enquête et leur comparution devant le tribunal.

Législatives 2012 au CDP : candidats, à vos marques !

Kantigui, dans sa quête de l’information par ces temps de pluie, a constaté que sur l’avenue du docteur kwamé N’kruma, le siège du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ne désemplit pas. Kantigui a été informé que le parti au pouvoir fait l’expression de la démocratie à l’interne.
En effet, il revient que le CDP a ouvert le bal des dépôts des candidatures à la candidature des militants aux élections législatives. Ainsi, il a été dit à Kantigui que tous les militants qui veulent être candidats à la députation peuvent déjà retirer la composition des dossiers de candidature au siège du parti. Les dépôts des dossiers dûment constitués s’y font également jusqu’au soir du 20 août à 17 heures précises.
Selon les informations parvenues à Kantigui, c’est dans une transparence totale que les collèges mis en place, vont traiter les dossiers, suivant les recommandations des militants à la base.

COTECNA soutient le gouvernement burkinabè avec 10 millions de FCFA pour juguler la crise alimentaire

Il est parvenu à Kantigui que COTECNA, l’une des premières entreprises internationales dans le domaine de l’inspection, de la sécurité, de l’analyse et de la certification commerciale, n’est pas rester sourde à l’appelle du gouvernement burkinabè pour une solidarité agissante, en vue de juguler la crise alimentaire que vit le pays. Ainsi, le directeur général de COTECNA-Burkina, Jérémie Désiré Kam a, au nom de l’entreprise qu’il dirige, remis un chèque de 10 millions de FCFA au gouvernement burkinabè, hier 7 août 2012. Il est tombé dans l’oreille de Kantigui que la contribution de COTECNA-Burkina en guise de soutien à l’Etat burkinabè pour les personnes vulnérables, a été remise à la présidente de la Chambre du commerce et de l’industrie du Burkina Faso, Alizéta Ouédraogo.

Par cet acte, COTECNA respecte sa philosophie qui place l’éthique professionnelle au-dessus des considérations commerciales.Kantigui se rend aussi compte que les trois concepts, à savoir : proximité, innovation et efficacité, représentant les valeurs de COTECNA, ont guidé les pas du premier responsable de l’entreprise, qui a inscrit son action dans le cadre de l’opération « Songtaaba », lancée par le gouvernement burkinabè. Kantigui ne peut que saluer cet esprit de sacrifice et inviter les autres entreprises à emboiter le pas à COTECNA-Burkina.

Des services publics mis au pilori

Il est parvenu à Kantigui que des services de la ville de Titao sont, depuis le mercredi 25 juillet 2012, sans électricité. La suspension de "jus" a été décidée par le bureau de la Coopérative d’électricité de la ville pour non paiement de factures. Selon des indiscrétions, c’est environ 9 millions de FCFA que l’Etat doit à cette structure d’électricité. Et depuis la suspension, les services administratifs vivraient au ralenti. Selon la Coopel de Titao, le ministère des Finances, par lettre datée du 5 mars 2012, se serait désengagé des frais liés aux services publics qui n’auraient pas suivi les procédures normales de branchement. Kantigui a ouï dire que la suspension aurait créé des désagréments du côté du CMA où la coupure serait intervenue pendant qu’une opération chirurgicale était en cours. De même, la suspension est tombée au mauvais moment, car en pleine période d’enrôlement, toute chose qui a contraint les responsables à faire recours à des groupes électrogènes pour assurer la bonne marche de l’opération.

Campagne nationale de reboisement : un exemple d’agroforesterie à suivre

Kantigui a constaté que l’opération « 1000 plants par ministère et par institution », lancée par le gouvernement, a été aussi bien accueillie par les mouvements associatifs et les regroupements professionnels d’agriculteurs.
En effet, le long week end dernier a été une occasion pour des associations et regroupements d’agriculteurs de mener des actions de reboisement utilitaire dans les provinces du Tuy et du Houet, dans la région des Hauts-Bassins. Kantigui se réjouit d’autant plus que ces actions écocitoyennes de ces jeunes agriculteurs soient soutenues par l’épouse du chef du gouvernement, Christiane Tiao, qui avait à ses côtés, le ministre Soungalo Ouattara de la Fonction publique et les autorités de la région des Hauts-Bassins.
De sources dignes de foi, plusieurs milliers de plants ont été mis sous terre dans un vaste champ de cultures vivrières. Kantigui salue cet exemple de reboisement utile qui associe des arbres aux cultures vivrières. Un bel exemple d’agroforesterie à suivre !

Un tas d’ordures gênant

Kantigui est choqué de voir se former un tas d’ordures sur un terrain vide à l’entrée de la cité SOCOGIB, Ouaga 2000. Ce terrain est situé juste derrière la direction générale des ressources en eau, à 200 mètres des habitations. Depuis un certain temps, Kantigui constate que les ramasseurs d’ordures viennent y vider leurs charrettes. Ces individus qui font le tour des concessions à longueur de journée pour collecter les ordures ménagères, selon un contrat qui les lie aux habitants de la cité, ne font plus d’effort d’aller les jeter au bon endroit. Cette parcelle qui appartient probablement à quelqu’un, fait leur affaire. Alors, si rien n’est fait pour stopper ces agissements, ce terrain deviendra, à la longue, un véritable tas d’immondices, avec son lot de désagréments pour les populations riveraines. Kantigui lance un appel aux promoteurs de la cité et aux autorités communales, afin qu’ils réagissent pour mettre fin à ce comportement. Toute chose qui épargnera les habitants de cette paisible cité, de tout ennui et désagrément.

Rendez-vous à un camp de reboisement à Bagassi

La Jeunesse engagée pour le développement de la commune de Bagassi (JEDECOB) va en guerre contre l’avancée du désert sur son territoire. Selon les informations parvenues à Kantigui, cette jeunesse consciente constituée en partie d’étudiants et d’élèves, prévoit restaurer le couvert végétal de sa commune, le 18 août prochain. En marge de ce reboisement, cette association entend édifier ses membres sur les réformes politiques en cours au Burkina Faso. Kantigui a ainsi ouï dire que c’est le ministre d’Etat, ministre chargé des relations avec le parlement et les réformes politiques, Bognessan Arsène Yé qui entretiendra en personne, cette jeunesse sur le thème : « passage du monocaméralisme au bicaméralisme au Burkina Faso ». La noblesse de ces activités mobilise en ce moment tous les ressortissants de la commune. Les membres de la JEDECOB de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso sont fortement engagés pour la réussite de cette journée.

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Un nouveau bureau pour plus d’agilité des « Gazelles F C »

Il est parvenu à Kantigui que les « Gazelles football club », double championne en titre du football féminin au Faso sont dirigées depuis le 3 août dernier par un nouveau bureau de 13 membres. Ce bureau a comme président, Toussaint Ouédraogo. Ce nouveau bureau succède à l’ancien qui était présidé par Dénis Compaoré depuis 2006. Mais Kantigui à oui dire qu’un lourd héritage l’attend, au regard du palmarès.

Quand une banque pense aux retraités

Il est parvenu à Kantigui que les retraités ont de quoi être contents. En effet, Coris Bank international vient de leur dédier son agence située à Sankar yaaré. Cette agence va offrir aux pensionnés de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) tous les services de banque, des conseils ainsi qu’une prise en charge. Selon les informations glanées par Kantigui, écoute des préoccupations, rapidité dans les opérations bancaires, proximité, respect et courtoisie seront les maîtres-mots de cette agence. Kantigui note qu’après avoir accordé des avantages aux pensionnés de la CARFO, tels que la gratuité de la tenue des comptes, avec zéro FCFA au titre des agios, Coris Bank vient d’offrir un beau cadeau aux personnes du 3e âge avec cette agence qui va leur fournir des prestations adaptées.

Kantigui

Sidwaya

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