Tout le mois de novembre, le peuple burkinabè est donc appelé à "voter" contre la très grande pauvreté de nombreux d’entre nous. Pas par le geste symbolique d’une enveloppe vide, mais en y mettant de bon cœur, la somme que nos moyens permettent, individuellement, d’y mettre. Pour le directeur général des Editions Sidwaya, cet appel à la solidarité ne doit pas être pris à la légère, parce qu’au-delà de son aspect pratique, utilitaire, la solidarité est une valeur fondamentale du peuple burkinabè. Etre solidaire des malheurs d’autrui, fait partie de nos traditions les plus anciennes et doit être considéré comme une essence burkinabè. Que l’égoïsme ne transforme donc pas notre cœur de chair en cœur de pierre, que les Burkinabè ne perdent pas leur sensibilité humaine.

M. Michel Ouédraogo a fait noter à tout le personnel des Editions Sidwaya que ceux qui sont prompts à demander que la solidarité soit manifestée à leur endroit, devraient à leur tour, penser à se montrer solidaires envers les moins "nantis" qu’eux. Car chacun est un nécessiteux à son niveau. Ne dit-on pas qu’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir ?

Afin que le peuple burkinabè soit toujours un seul peuple, une même nation, une même famille, chacun doit contribuer à faire de ce mois de la solidarité, une réussite exemplaire, au-delà des critiques que l’on peut apporter à toute initiative humaine. Ce mercredi 26 novembre aura lieu la séance de dépouillement des enveloppes garnies de billets de banque, dans les locaux de Sidwaya. On saura alors combien pèsent les bons sentiments à Sidwaya. Mais la valeur d’un bienfait ne saurait se mesurer à son montant en numéraire.

Sibiri SANOU
Sidwaya